LES GRANDS PECHES DES ELUS DU PEUPLE

Les Points Saillants n°110 du 24 au 30 Septembre 2010

PERSPECTIVES

QUELS DEPUTES SERONT-ILS RECONDUITS EN 201… ?

LES GRANDS PECHES DES ELUS DU PEUPLE

Nous ne pouvons pas donner des précision exactes sur la date d’organisation des élections législatives futures pour la bonne et simple raison que le calendrier électoral concocté par l’Abbé Apollinaire Malu-Malu et sa célébrissime CEI ne fait nullement l’unanimité ni auprès des politiciens, de la société civile et des candidats indépendants et encore moins auprès de la grande majorité de la population. Les institutions en place ont toutes les raisons du monde de l’aduler car il (le calendrier) leur donne encore une fois l’occasion toute rêvée de prolonger infiniment et indûment leur suivie avec tous les privilèges que cela implique. Les opposants farouches au fameux chronogramme de Malu Malu n’ont qu’une conviction en tête : le président de la CEI n’a ni le droit ni le pouvoir d’élaborer à l’heure actuelle le calendrier des échéances électorales futures. Il revient, dans leur entendement, à la CENI et à elle seule, nouvelle structure appelée à remplacer la Commission Electorale Indépendante, de procéder à une telle opération.

Ainsi, dans leur optique, la CEI n’a fait ni plus ni moins qu’une fuite en avant en tendant un piège dans lequel tombera la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Par conséquent, le calendrier de Malu-Malu est et doit être rejeté catégoriquement pour respecter les prescrits juridiques en la matière.

Donc, jusqu’à ce jour, nous ignorons le sort qui sera réservé à ce document important élaboré et publié par l’Abbé Malu-Malu accusé par ses détracteurs, à tort ou à raison, de rouler pour le pouvoir en place. Peut être sera-t-il reconduit à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI. Qui sait ?

Qu’à cela ne tienne, les élections générales auront bel et bien lieu l’année prochaine. Beaucoup d’institutions seront alors à la fin de leur mandat.

Etant habitués à vivre avec la population, nous sommes bien placés pour sonder et jauger son état d’âme à l’égard de ses représentants à l’hémicycle. C’est la colère noire qui couve dans les cœurs de la majorité des électeurs de 2008 contre les députés.

Ceux-ci (les élus du peuple) ont usé et abusé de la confiance du peuple pour accéder à l’Assemblée Nationale en vue de s’enrichir facilement.

On se demande même s’il ya un seul député à ce jour qui soit encore locataire dans nos bidonvilles ! Tous ou presque sont devenus des grands propriétaires comme par enchantement. Pendant cette législature, peu, alors très peu d’entre eux ont eu le courage et le souci de s’insurger contre la misère de la population en général et des travailleurs du secteur public en particulier.

Déçus, choqués, floués, les électeurs attendent le moment opportun pour prendre leur revanche. Chose grave : il y a des députés qui, depuis 2006, n’ont jamais pris la parole du haut de la tribune du parlement ! Qu’étaient-ils donc partis chercher là-bas ? Applaudir, dormir, communiquer au téléphone et empocher les émoluments. Quelques rares têtes assurées de briguer et d’exercer un second mandat à la prochaine législature sont, en ordre désordonné, Clément Kanku, Alex Kande Mupompa, Denis Kambayi, Pius Muabilu, Amuri, Francis Kalombo, François Mwamba, Ingele Ifoto, Francine Kimasi, Jean Claude Vuemba, Kyaviro, Kamerhe, Bulambo, Fayulu, Mbengama (APK).

Le vote sanction de 2011 risque de balayer à 98% l’actuel parlement constitué majoritairement des bois morts et des égoïstes patentés. Les jours ne s’arrêtent pas.

KIKUNI Joseph



09/10/2010
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