Rapport de participation du MPCR au cadre de concertation société civile – partis politiques à Kinshasa organisé par EISA

Le jeudi 07 mai 2009 à l'hôtel MEMLING,

Il a été organisé un cadre permanent entre partis politiques et société civile, cadre ayant pour objectifs principaux :

-         Rapprocher les partis politiques de la société civile afin d’échanger régulièrement sur les question nationales ;

-         sauvegarder les acquis de la démocratie, activés depuis 2006.

La lecture du rapport de la concertation du 27 mars 2009, a été faite par l’Honorable José ENGWANDA avant son adoption par l’assemblée.

Le thème retenu pour le jeudi 06 mai 2009 par le secrétariat technique ad hoc chargé de fixer les thèmes d’échange et d’assurer les contacts entre partis est :   « le Multipartisme en République Démocratique du Congo ».

Deux intervenants en liste pour la circonstance : Le professeur BIYOYA et le Professeur MABIALA MANTUBA.

Dans son exposé, le premier a développé les sous thèmes : « la pluralité politique en République Démocratique du Congo, état de lieu » et « la stabilité institutionnelle : guerre, transition, coalition, Assemblée Nationale, Gouvernement ».

Le professeur BIYOYA, a dans sa communication relevé d’une manière remarquable les défauts de la pluralité politique voulant cette fois là parler du pluralisme politique sans faire échos d’aucun avantage que présente la pluralité politique dans le cadre de la consolidation de la démocratie en République Démocratique du Congo.

Tout de même, il est resté dans une optique de faire croire aux participants que la pluralité politique est à la base de la division et du non développement de la République Démocratique du Congo.

Il a aussi fait savoir que les partis politiques doivent se comporter en responsables comme s’ils étaient déjà aux affaires.

Il a souligné que la pluralité politique ne consolide pas la démocratie en République Démocratique du Congo car elle ne favorise pas le consensus.

Selon lui, les congolais doivent partager une même vision politique et la gestion de pluralisme politique et sociale, la question de pluralisme politique ne résout en rien les problèmes de base de la société congolaise.

Le Professeur BIYOYA a dans sa suite, donner l’impression de manifester une politique de pensée unique, d’une seule vision à soumettre à l’approbation de tous les congolais, optique anti-démocratique. Nous lui avons reproché dans notre intervention.

Les analyses du Professeur en question ont convergées dans le sens de soutenir le pouvoir en place bien que étant un scientifique, il avait et pourtant dit que si la République Démocratique du Congo ne marche pas c’est parce que les institutions du pays sont faibles ; constant de contradiction émis par nous.

Le second a été très clair, objectif et sincère. Ayant pour sous thèmes : « les élections, hier aujourd’hui et demain » ainsi que « perspectives démocratiques » ; historien de son état, il a démontré que les élections de 2006 s’étaient passées dans un contexte de guerre.

Ces élections n’étaient pas les premières en République Démocratique du Congo, et a évoqué la période allant de 1957 à 1987 où il y avait eu plusieurs élections démocratiques à la congolaise.

Pour les élections de 2006, il a fait savoir aux participants qu’il y avait plusieurs irrégularités dont le manque de recensement au préalable, la tricherie dans la phase d’enrôlement des électeurs, le mode de scrutin non compris par les électeurs, etc. ainsi que des décisions judiciaires injustes.

Vu le temps, il a soulevé rapidement plusieurs questions qui du reste sans réponses soumises aux participants et à leur tour, ils ont souhaités continuer un tel échange plus tard, question de mieux approfondir le sujet.

Comme recommandations faites :

-         Il a était demandé à l’EISA de mettre des moyens financiers et matériels pouvant permettre de faire le suivi des décisions des concertations.

-         Publier ses rapports régulièrement et les soumettre aux différentes institutions de la République (Assemblée Nationale, Sénat, Gouvernement, Présidence de la République, Société Civile, Partis Politiques, …).

Le MPCR représenté par Me Victor KIWOBO dans cette assise a fait son entrée ensemble avec le MLC représenté ici par Madame Fifi OSAMBIA (Grande Sœur de DONGO MOBUTU YEMO, Président de la fédération MPCR/France) dans le secrétariat technique ad hoc en rejoignant le RCD/N tenu par l’Honorable José ENGWANDA pour le compte de l’opposition parlementaire.

Les dates de la prochaine réunion du secrétariat technique ad hoc et celle de la concertation seront communiquées aux différentes parties ultérieurement.

Commencée à 10h15’ la rencontre a pris fin à 16h05’.

« Ne jamais trahir ses convictions quel que soit le sacrifice suprême »

Fait à Kinshasa, le 08 mai 2009.

Victor KIWOBO

2è Secrétaire Permanent



08/05/2009
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