Réponse à la correspondance adressée à l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, parue dans le Journal La Prospérité.

Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du MPCR et son Assistant Parlementaire, Me Jean Baptiste BABAKILA NKUKA, Secrétaire National Adjoint, chargé des questions politiques et juridiques du MPCR

Photo Gabin MUKE S "RT KAVKA"

 Kinshasa, le 04 Mars 2010

 

L’Assistant Parlementaire

 

N/Réf. : 0031/JBBN-AP/03/2010

 

      Transmis copie pour information à :

-      Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA

63, Avenue Kasa-Vubu, Q. Diangienda

à Ngiri-Ngiri/Kinshasa

-      Honorable Président de l’Assemblée Nationale

à Kinshasa/Palais du Peuple

-      Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme

à Kinshasa/Gombe

-      Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Kongo Central

-      Son Excellence Monsieur le Ministre Provincial du Kongo Central en charge de l’Environnement

(Tous) à Matadi/Kongo Central

-      Madame le Maire de la Ville de Boma

à Boma/Kongo Central

-      Monsieur l’Administrateur du Territoire de Muanda

-      Monsieur le Chef d’Antenne de l’A.N.R/Muanda

-      Monsieur le Chef de Service Territorial de l’Environnement/Muanda

-      Monsieur le Coordonnateur de la Société Civile/Muanda

-      Monsieur le Représentant des Droits de l’Homme/Muanda

-      Monsieur le Président de la Notabilité de Muanda

-      Monsieur le Directeur Général de la PERENCO/MIOC

(Tous) à Muanda/Kongo Central

 


 

A Monsieur BEKA LIBA, Président de

   l’Association des Jeunes de Muanda,

   « A.J.M »

   Avenue du Commerce n°456,

   Immeuble Baly Trading

   Muanda/Kongo Central

 

Concerne : Réponse à la correspondance adressée à

                  l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA,

                  parue dans le Journal La Prospérité.

 

Monsieur le Président,

 

J’ai lu avec une attention soutenue la correspondance que vous avez adressée à l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, dont je suis l’Assistant Parlementaire, laquelle a été publiée au Journal La Prospérité n°1836 du 04 Mars 2010 en page 11 et à qui je demande, conformément à la loi, un droit de réponse.

Je m’empresse de vous fournir ci-dessous les réponses à vos interrogations et préoccupations en rapport avec la pollution environnementale à Muanda.

 

De prime à bord, je tiens à vous rappeler que, conformément à la Constitution de notre pays, le mandat de l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA a une portée nationale ; ce qui lui permet de se saisir de toute question sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, Muanda y compris, sans se référer au préalable à qui que ce soit, même pas aux Elus locaux de Muanda qui du reste sont libres de demander un débat contradictoire.

 

Et malgré qu’il se trouve en Vacances Parlementaires, l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA poursuit son combat contre la pollution à Muanda, laquelle ne date pas d’aujourd’hui, mais vieille de plus d’un an.

Cependant, il est curieux de constater que votre Association ne réagisse que le 03 Mars dernier, à moins qu’elle ne vient à peine d’être créée pour les besoins de la cause ou alors qu’il ne s’agisse que d’une « Association fantôme » au service des personnes qui n’osent pas affronter l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA.

 

Toutefois, je vous informe que l’Honorable n’a jamais parlé du village Tiembe mais bel et bien du village Tshiende qui se trouve sur la route menant vers le terminal Mibale de PERENCO.

Et si, étonnamment, vous, vous n’avez pas vu des poissons tués au bord de la mer, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu ; car, l’Honorable a été informé par téléphone par la notabilité et les habitants de Muanda, information confirmée du reste par les Représentants de notre Parti Politique sur terrain.

 

Rappelez-vous que c’est l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA qui avait décrié en septembre 2009, sans se référer à qui que ce soit, les expulsions sauvages dont ont été victimes nos compatriotes résidants en Angola ; ce qui a poussé le Gouvernement de la République à réagir officiellement et à apporter une assistance timide à ces enfants de la Patrie.

 

Et c’est encore l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA qui avait dénoncé en son temps, sans l’avis des Elus locaux, l’arrestation arbitraire, sous l’impulsion de PERENCO/MIOC, de 16 (seize) ressortissants des villages Kongo et Tshiende, venus revendiquer leur droit auprès de cette société devant l’entrée du terminal Mibale en Décembre 2009. Heureusement que son implication a conduit à la libération de ces compatriotes en Janvier dernier.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne la table ronde organisée à Muanda du 26 au 28 Janvier 2010 à laquelle vous faites allusion dans votre correspondance, permettez-moi de vous rappeler que le rapport rendu public est totalement muet quant aux causes réelles des conflits ainsi qu’aux préjudices subis par la population. Et au cours de ces assises, les exposés réservés à la Société Civile ont été purement et simplement annulés, tandis qu’aucun expert en matière de pollution environnemental n’a participé à ce « théâtre », même pas le Coordonnateur Urbain de l’Environnement/Boma.

Comment faire confiance à une rencontre qui n’a produit que des vœux pieux, sans aucune contrainte ni disposition quelconque pour le suivi des recommandations ?

 

Monsieur le Président,

 

Pour terminer, je prends la respectueuse liberté de vous rappeler que la Jeunesse d’un pays constitue sa plus grande richesse en ce qu’elle représente l’avenir de demain !

Je vous exhorte en conséquence à vous assumer réellement, en posant des vrais problèmes au bon moment et à qui de droit, au lieu de vous laisser instrumentaliser par une quelconque main noire.

C’est pourquoi, je vous demande, quant à moi, de répondre aux seules et vraies questions du moment à savoir :

  1. Y a-t-il oui ou non pollution environnementale dans le Territoire de Muanda du fait de l’exploitation pétrolière du Groupe PERENCO/MIOC ?
  2. Pouvez-vous nous garantir que, dans 50 (cinquante) ans lorsque le Groupe PERENCO/MIOC aura tiré le dernier baril de brut et plié bagage, vous serez à même d’assumer vos propos d’aujourd’hui ?
  3. Pourquoi les autres investisseurs présents dans notre pays ne font pas l’objet de mêmes récriminations que le Groupe PERENCO/MIOC ?

 

Agréez, Monsieur le Président, mes civilités.

 

Jean Baptiste BABAKILA NKUKA

 

Assistant Parlementaire

 

 



04/03/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 248 autres membres