Appel a la Mediation conjointe de la Communaute internationale et du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.doc
Un préalable à la légitimité nationale et internationale au « Dialogue inter-congolais »
La Modération conjointe de la Communauté internationale en symbiose avec le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya
Joint au téléphone à Washington DC, aux Etats-Unis, l'auteur de la Lettre ouverte de Dakar au Président Barack Obama, à Madame Michelle Obama et aux Membres du Congres américain sur « le génocide et l'holocauste ignorés » en cours en République Démocratique du Congo,- Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza le Porte parole du Mouvement Humaniste Stop Congo Génocide est formel dans son évaluation et déclare:
« Les 20 dernières années du blocage total du processus de démocratisation conduit à l'époque par le Président du Bureau de l'Assemblée générale de la Conférence Nationale Souveraine, l'actuel Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya,- sont la cause principale des 20 dernières années que dure l'actuelle descente aux tréfonds des enfers la République Démocratique du Congo.
Jacques Matanda s'empresse de préciser que c'est l'époque où les politiciens congolais avaient fait de Léon Kengo wa Dondo le Premier Ministre en lieu et place d'Etienne Tshisekedi élu par la Conférence Nationale Souveraine. Très peu de temps après cette mise en échec du processus de pacification et de réconciliation voulues par la Conférence Nationale Souveraine,- débutaient les 17 années ininterrompues de guerre, du génocide et de l'holocauste qui durent jusqu'à ce jour.
Tel fut du reste le diagnostic établi sans ambages en 1997 par la Communauté Internationale agissant par la voie des Nations-Unies au niveau de l'excellent Rapport d'enquêtes réalisé sous la direction de Rapporteur général Roberto Garreton sur la situation des droits de l'homme dans notre pays.
Et, le Porte-parole du Mouvement Stop Congo Génocide précise que l'Histoire dira un jour que 1997 marquait le début du changement politique ayant débouché sur l'instauration du système de gouvernement en place durant ces 17 années dernières marquées par l'effroyable désastre humanitaire en cours de perpétration dans notre pays, depuis 1997 jusqu'à ce jour de juillet 2013. Un holocauste qui est le fait des obstructions et blocages fait au Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya victime des pièges et autres magouilles politiciennes.
Il y a 17 ans passés,- les Nations-Unies ne s'étaient pas limitées à établir l'excellent diagnostic produit par la Commission Garreton. Cette Commission d'enquêtes avait en outre procédé à l'élaboration d'une thérapie qui, pour l'essentiel, reprenait à son compte les perspectives à court, moyen et long termes consacrées par la Conférence Nationale Souveraine.
Du reste, c'est dans ce contexte que s'inscrivait les « Conclusions » et « Recommandations » faites par cette Commission d'enquêtes des Nations-Unies qui intégraient le Projet de société consacré par la Conférence Nationale Souveraine notamment sur les questions se rapportant à l'éthique, à l'humanitaire, à l'écologie, à la sécurité des biens et des personnes, à l'éducation, aux questions médicales et sanitaires, à l'économie, au vécu social et politique … bref au modus operandi devant assurer le plein épanouissement de tous et de chacun en République Démocratique du Congo.
Jacques Matanda ma Mboyo Kudia Kubanza relève l'adéquation des deux démarches,- à savoir d'une part, celle consacrée par la Conférence Nationale Souveraine en 1991-1992 et d'autre part, celle ayant fait l'objet des « Conclusions » et « Recommandations » du Rapport d'enquêtes des Nations-Unies établi en 1997.
C'est au niveau de cette adéquation que le Porte-parole du Mouvement Stop Congo Génocide relève la conjonction des deux légitimités que sont d'une part la légitimité nationale congolaise dont a été investie le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya en 1991-1992 et d'autre part la légitimité internationale incarnée par l'Organisation des Nations-Unies et son Rapport d'enquêtes conduit par Roberto Garreton.
Pour étayer sa thèse,- notre interlocuteur relève les points « 210 des Conclusions » et « 228 des Recommandations » faites par le Rapport d'enquêtes de la Commission Garreton en 1997 appelant à la tenue, sans délai, des assises politiques nationales devant non seulement réunir exclusivement les « parties congolaises » mais aussi prendre en compte l'esprit général des Résolutions prises à la Conférence Nationale Souveraine.
Au niveau des Conclusions, le point 210 du Rapport Garreton indique: « Pendant les dernières années du régime du maréchal Mobutu, il y avait une transition en herbe à la démocratie, encouragé par la société civile, les églises et les organisations non gouvernementales, mais découragé par l'homme qui avait été au pouvoir pendant 32 ans et de sa cour, et pour la plupart du temps pas encouragé par la soi-disant classe politique. Ce processus a entraîné des gains dans les domaines de l'organisation sociale, la liberté d'expression et d'un système multipartite, entre autres, qui, avec des avancées et des reculs, pouvaient être considérés comme ayant été consolidée. Il y avait aussi le projet national dûment convenu lors de la Conférence nationale souveraine (CNS). »
Au niveau des Recommandations, le point 228 du Rapport Garreton indique : « Le gouvernement devrait immédiatement commencer le processus de construction de la démocratie. Ce processus n'est pas une question de choix pour le gouvernement, ni une concession gracieuse à la communauté internationale, c'est une obligation incontournable pour les gens. À cette fin, un dialogue doit commencer aujourd'hui avec les forces démocratiques qui ont permis de mettre fin à 32 ans de dictature. Le texte élaboré grâce aux efforts collectifs de la CNS ne peut pas être ignorée, elle n'est pas gravée dans la pierre, mais c'est une fondation très solide. Aucun Congolais ne doit être exclu du processus fondé sur l'origine ethnique, la politique, la religion ou le sexe. En revanche, pas de celui qui n'est pas congolais devrait avoir le droit d'y participer. »
Prenant en compte ces deux dispositions corroborées par l'ensemble du Rapport Garreton,- Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza considère qu'il va sans dire que l'esprit général les Résolutions prises par la Conférence Nationale Souveraine devrait être exprimées par la seule voix du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.
Le Porte-parole de Stop Congo Genocide estime qu'il s'agit de se conformer à la Résolution prise en 1992 par la Plénière de la Conférence Nationale Souveraine qui, au moment de la prise de cette décision, la voulait être impérative et opposable à tous.
Mais, hélas, les assises politiques dites « Dialogue Inter-Congolais de Sun City » tenu de février à décembre 2002, à Sun-City, en Afrique du sud, se sont totalement écartées des deux préalables absolus énoncés par les points « 210 des Conclusions » et « 228 des Recommandations » du Rapport sur la situation des droits de l'homme dans la République Démocratique du Congo, présenté par le Rapporteur spécial, M. Roberto Garretón, conformément à la résolution 1998/61 de la Commission.
Or, c'est ce Rapport Garreton de 1997 qui, pour la première fois, avait convaincu les Nations-Unies sur l'extrême nécessité d'évoluer vers la tenue du « Dialogue national inter-congolais » tenu à Sun-City, en Afrique du Sud de Février à Décembre 2002.
A causes principalement des obstructions, interférences et contraintes d'origines extérieures (1998 à 2001), la tenue du Dialogue inter-congolais surviendra quatre longues années plus-tard, soit de, avant de Sun-City joués le rôle de mentors des « Chefs » des groupes armés multinationaux opérant sur le territoire national congolais sous le label « belligérants congolais.
En effet, a Sun-City, les principaux enjeux congolais avaient été totalement ignorés au profit de la satisfaction des multiples exigences financières et stratégiques brandies par les » Aux Délégués congolais était impartie le rôle de simple figurant et de faire valoir.
Pire: faisant fi des « Conclusions » et « Recommandations » faites par la Commission Garreton, la Médiation sud-africaine aux assises de Sun-City avait purement et simplement exclu le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya pourtant investi en 1992 des plus larges Pouvoirs comme gardien des acquits de la Conférence Nationale Souveraine.
La Conférence Nationale Souveraine avait investi le Cardinal Laurent Monsengwo Paninya des plus larges pouvoirs au niveau de la supervision du processus devant mener à l'instauration d'une paix civile véritable et durable garantie par la réconciliation nationale inter-congolaise, l'instauration de l'Etat de droit et la gestion démocratique des affaires de l'Etat congolais. Il s'agit d'autant de préalables non seulement à la reprise et à la relance de l'économie nationale mais aussi au bien-être social du Peuple congolais déshumanisé et contraint de vivre dans un état de misère absolue.
Outre l'exclusion du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, l'ancien Président du Bureau de l'Assemblée générale de la Conférence Nationale Souveraine, la Médiation sud-africaine avait décidé d'intégrer dans ces « Assises politiques inter-congolaises » des nombreux individus connus de tous comme n'étant pas détenteurs de la citoyenneté congolaise.
Jacques Matanda conclura en ces mots : « Sans craindre d'être valablement démenti par les faits, les vingt dernières années de descente aux tréfonds des enfers ne prendra pas fin tant qu'il ne se tiendra pas un « Dialogue national inter-congolais » conformément aux Dispositions « 210 des Conclusions » et « 228 des Recommandations » du Rapport d'enquêtes des Nations-Unies conduite par Roberto Garreton en 1997. »
C'est dire que,- pour prévenir et éviter le pire et surtout espérer mettre fin à la crise congolaise,- il y aura lieu d'évoluer préalablement et tres rapidement vers la mise en place d'une Médiation conjointe conduite un Délégué de la Communauté internationale devant œuvrer en symbiose avec le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Il appartiendra à cette Médiation d'établir les Règles devant régir ce Forum national congolais.
Fait à Johannesburg, le 10 Juillet 2013
TAKELE LUKOKI