CENI : le sujet préoccupe encore l’Opposition politique
Nouvelle Opinion Africaine n°02 du Lundi 18 Octobre 2010
CENI : le sujet préoccupe encore l’Opposition politique
Tout le monde voulant être membre, l’équation du dossier du bureau de la CENI divise la classe politique. Jean Claude Vuemba plaide pour une opposition unie pour la présentation de 3 membres de la CENI.
Selon Jean Claude Vuemba, parmi les 3 membres de l’opposition qui doivent composer la CENI, sa position est claire, notamment il pense qu’un membre doit provenir de l’UDPS de Tshisekedi qui fait partie de l’opposition extra parlementaire. Et les deux autres peuvent venir de l’opposition institutionnelle. Il constate que le calendrier électoral publié par la CEI contienne l’irrégularité sur le plan juridique.
Selon lui, lorsque la classe politique parle de l’opposition non institutionnelle, il est nécessaire de penser surtout aux partis politiques qui sont visibles sur le terrain et qui ne trahissent pas la vision démocratique. Ce sont des partis qui continuent à défendre le respect de la légalité en se référant toujours à la Constitution. Il s’agi de PLP (Parti Lumumbiste Progressiste) de Franck Diongo, de USC (Union de Socialistes Congolais) de Christian Badibangi, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, cite J.C. Vuemba. Qui précise en dehors de ces 3 partis, la liste n’est pas exhaustive.
Pour cet élu de Kasangulu, l’opposition ne peut pas aller en ordre dispersé, ni se précipiter à réserver les 3 postes prévus pour la CENI concernant l’opposition, uniquement aux partis qui sont représentés au sein du parlement. Personne n’ignore ce qu’a fait l’UDPS de Tshisekedi dans l’histoire politique de ce pays, et on doit être reconnaissant tenant même compte des valeurs républicaines que ce parti continue à incarner jusqu’à présent, pense Vuemba. Qui ajoute que la composition de la liste de ces 3 membres ne peut être considérée comme un partage de cadeau par les uns en excluant les autres, note-t-il. Son parti veut que tout se passe selon les règles démocratiques.
S’agissant de sa position à propos du calendrier publié par la CEI, il en appelle au respect strict de la Constitution. C’est la CENI qui doit organiser les prochaines élections en 2011.
La Noa Internationale