EXPOSE DE L’HONORABLE JEAN CLAUDE VUEMBA LUZAMBA A LA CONFERENCE DU 28 NOVEMBRE 2016 AU CLUB DE LA PRESSE DE L'UNION EUROPEENNE
EXPOSE DE L’HONORABLE JEAN CLAUDE VUEMBA LUZAMBA A LA CONFERENCE DU 28 NOVEMBRE 2016 AU CLUB DE LA PRESSE DE L'UNION EUROPEENNE
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
En vos titres et qualités respectifs,
Bonjour,
Grande et ma joie de saisir l’opportunité qui m’est offerte de m’adresser à vous, tout en vous remerciant d’avoir renoncé à vos multiples préoccupations pour accorder une place de choix à cette rencontre fortuite.
Avec votre bienveillante autorisation je souhaite que nous débutions notre partage, notre échange de vue de ce jour, en observant une minute de silence en mémoire de sacrifice suprême consenti par plus de douze (12) millions d’innocentes populations congolaises arrachées à la vie de la manière la plus injustes et la plus barbare par une poignée d’individus n’ayant aucun respect pour la vie humaine.
Merci, - pour la minute du silence qui nous amène, à exprimer notre plus grande compassion vis-à-vis de la misère et souffrance vécues chaque jour par plus de 77 millions des populations congolaises encore en vie en République Démocratique du Congo et aussi au sein de la Diaspora congolaise.
Nul n’ignore que notre sujet du jour est :
LES ENJEUX POLITIQUES DE L’HEURE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (LE 19 DECEMBRE 2016, FIN DU MANDAT DE JOSEPH KABILA)
Avant d’entrer dans le vif de notre sujet de ce jour, j’aimerai tout d’abord faire un bref aperçu sur le pays dont on parle, à savoir la République Démocratique du Congo.
- I. DE LA PRESENTATION
La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays d’Afrique Centrale qui compte plus de 77 millions d’habitants en majorité jeunes et vivant sur un territoire de 2,345 millions de Km². Les moins de 15 ans représentent autour de 50% de la population totale tandis que les plus de 60 ans représentent moins de 5%. C’est un pays de grande diversité géographique, culturelle et linguistique qui dispose d’abondantes ressources naturelles, d’importantes ressources en eau, une faune et une flore naturelles exceptionnelles, avec notamment quarante huit minerais dont douze n’existent nul-part ailleurs à travers le monde ;
Ceci représente un potentiel énorme de création des richesses et de développement.
Paradoxalement, le niveau de pauvreté reste assez élevé avec 70% de la population qui vit avec moins d’un dollar par jour et par personne, selon l’indicateur de développement humain (IDH), dont la valeur en 2011 était de 0.286, la RDC se classait 187è sur 187 pays dans le monde.
Par ailleurs, la RDC est un pays post-conflit où persistent encore des poches d’insécurité notamment dans sa partie-Est, avec un impact négatif sur les infrastructures sociales et sur toute une génération de personnes.
La majorité du peuple congolais et particulièrement sa jeunesse sont réduits aux basses besognes de vendeurs ambulants, de cireurs, de porteurs, de ramasseurs des pierres et des objets ferreux ou en plastique dans les dépotoirs, subissant de ce fait la prostitution, la déperdition scolaire, le délestage dans la fourniture du courant électrique et de l’eau tout comme dans la prise des repas journaliers et la scolarisation ;
- II. DU PROCESSUS DE LA DEMOCRATISATION
Comme il ressort du propos précédent, depuis 1990, l'année de l'abolition du parti unique et par conséquent celle de la restauration du pluralisme politique, la RDCongo traverse une période particulièrement agitée de son histoire politique.
56 ans après l’indépendance, le pays ne sait pas se positionner dans l’échiquier démocratique du continent africain et pourquoi pas mondial.
Comme le reconnait d’ailleurs la Constitution de la République dans son exposé de motif, je cite :
Depuis son indépendance, le 30 Juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs.
Cette contestation a pris un relief particulier avec les guerres qui ont déchiré le pays de 1996 à 2003.
En vue de mettre fin à cette crise chronique de légitimité et de donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la société civile, forces vives de la Nation, réunis en Dialogue inter-congolais, ont convenu, dans l’Accord Global et Inclusif signé à Pretoria en Afrique du Sud le 17 Décembre 2002, de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants, au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles.
LES ETATS-UNIS D’AMERIQUE = COMMUNAUTE INTERNATIONALE OU VINGT ANNEES DE LA MISE EN OEUVRE DE LA POLITIQUE AMERICAINE VOULUE PAR L’ADMINISTRATION AMERICAINE POUR LA RDC
En effet, le rôle capital ou de Chef de file que jouent l’Administration américaine dans la crise congolaise dont le plus important des acteurs est connu sous l’appellation “Communauté internationale” … Ce qui veut dire que la Communauté international c’est principalement le Gouvernement et le Congrès américain … !
Les débats qui ont dominé les dernières élections présidentielles et législatives américaines et les réactions suscitées au niveau de l’Union Européenne ont démontré que “la Communauté internationale pour la RDC” c’est principalement les Etats-Unis d’Amérique.
Ensuite en navigant sur internet, notamment sur le réseau Anglophone de Google, vos recherches vous permettront d’apprendre que la chute du régime Mobutu et la guerre de la multinationale AFDL et sa prise du Pouvoir a été exclusivement l’affaire de l’Administration Bill Clinton des années 1996 - 1997.
L’histoire dira que les huit années de règne de l’Administration Bush (2001 – 2008) et les huit autres années suivantes conduits par l’Administration Obama (2009 – 2016), - ont, l’un et l’autre, fait le choix de ne pas apporter le moindre changement à la politique conçue et mise en œuvre par l’Administration américaine agissant comme Chef de file et vecteur de la politique de la “Communauté internationale” sur la RDC.
L’INTERPELLATION DU PRESIDENT BARACK OBAMA EN 2015
En 2015, à Addis-Abeba au siège de l’Union africaine le Président Barack Obama déclarait haut et fort (je cite) :
“J’adore mon travail mais notre Constitution ne me permet pas de me présenter à nouveau. Je pense que je suis un bon président ! Si je me représentais, je pense même que je pourrais gagner ! Mais je ne peux pas… personne n’est au-dessus de la loi, même le Président. Je vais être honnête avec vous, j’ai une vie après la présidence ! ».
Malheureusement, Monsieur Joseph KABILA, depuis son accession au pouvoir essaie d’évoluer de supercherie en supercherie avec des tentatives de modifier la Constitution ou d’organiser un recensement de la population, report délibéré du démarrage du processus électoral, détournement des fonds alloués aux élections, instrumentalisation des Institutions de la République, et autres manœuvres dilatoires ayant trait à la pérennisation du pouvoir.
Cependant, la supercherie en date la plus spectaculaire est celle de l’accord issu du dialogue organisé par le facilitateur Edem Kodjo à la cité de l’Union Africaine, au cours duquel un groupuscule s’est donné le luxe de représenter plus de 77 millions des congolais d’une manière illicite, avec un défaut grave de qualité, en vue de prendre des résolutions conçu dans l’opacité au profit de ce groupe minuscule, de conduire le pays au péril démocratique et d’accorder gratuitement une présidence à vie à Monsieur Kabila, qui tient à tout prix diriger le pays par défi en disant la chose et son contraire au même moment, dans son discours sur l’Etat de la Nation dans lequel il a vanté le respect de la Constitution en ces termes : « la constitution doit être respectée dans toutes ses dispositions », tout en bafouant les prescrits de l’article 220 qui stipule que : « la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle » il nous apparait stupéfait de comprendre que nous n’émettons pas dans une même longueur d’onde.
Cela me pousse à affirmer sans peur d’être contredit les propos de l’ancien Président Français Jacques Chirac « La démocratie est un luxe pour l’Afrique ».
- III. DU NON RESPECT DE DROIT DE L’HOMME
Je voudrais saisir cette opportunité pour vous associer à la douleur que je partage avec certains parmi mes meilleurs, mes plus proches et plus fidèles Compagnons de lutte, les véritables héros opérant dans l’ombre loin des projecteurs de médias et pourtant des véritables artisans de la lutte pour la libération du Peuple congolais.
Ces jeunes, moins jeunes et autres adultes ainsi que les membres de leurs familles sont, le plus souvent, victimes des abominations et des cruautés humainement insupportables et tout à fait intolérables.
Au nombre de ces hommes et femmes congolais martyrs des pires cruautés de la part du pouvoir en place bafouant les Droits inaliénable de l’homme pourtant consacré par la Constitution, - se trouvent notamment : Eugene DIOMI NDONGALA, Jean Claude MUYAMBO, Moïse MONI DELLA, Bruno TSHIBALA et nombreux autres victimes de la mise en échec de l’Etat de droit en République Démocratique du Congo, tel que Eric Kikunda, Yangambi, et tant d’autres personnalités, sans omettre l’ex-gouverneur de la Province du Katanga, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, contraint de vivre en exil, point n’est besoin d’épingler les harcèlements que connait notre frère Joseph OLENGANKOY.
Outre ces excès, depuis la date du 19 Septembre 2016, l’on assiste à une vaste campagne d’enlèvement et de disparition des Présidents des Ligues de Jeunes des différents Partis politiques membre de la Plate-forme du Rassemblement ; tel est le cas des quatre dirigeants qui, aux dires des médias kinois, ont été enlevés par des “hommes en tenue cagoulés, à la tombée de la nuit alors qu'ils préparaient un meeting”.
En cet instant précis où nous allons entamer notre échange de vue sur la problématique de la mise en œuvre de l’Article 64 de la Constitution en vigueur dans notre pays, - je ne saurai passer sous silence quelques-uns des noms de ces vaillants “Combattants”, “Résistants” et “Opposants” opérant sur le “Front intérieur” de la lutte pour la libération du peuple congolais.
Mes pensées vont droit vers :
- Joli Mantiantima membre et activiste de notre Parti, le MPCR, tué en date du 19 Septembre 2016 par balle sur le terrain de lutte de libération, à la Place Sainte Thérèse dans la Commune de Ndjili ;
- Aimé Panzu membre et activiste de notre Parti, le MPCR, pour la circonscription de Kinshasa, a reçu un coup de balle au pieds lors des manifestations du 19 Septembre 2016 ;
- Mademoiselle Nicha Landu Banzola membre et activiste de notre Parti, le MPCR, arrêtée lors des manifestations du 19 Septembre 2016 et portée disparue jusqu’à ce jour ;
- Elvis Bolungu, le Président de la ligue de Jeunes de notre Parti, le MPCR, qui avait été victime d’un enlèvement par des milices armées (non par la Police) et détenu jusque tard la nuit avant de l’amener à Kinkole pour y être relâché ;
- Samuel Mvuezolo, membre et activiste de notre Parti, le MPCR, œuvrant dans la ville de Matadi où il a été détenu, maintenu en détention durant quelques mois avant d’être libéré grâce aux dénonciations des défenseurs des Droits de l’homme ;
- Gédéon Masunda, membre et activiste de notre Parti, le MPCR, œuvrant dans la ville de Matadi, ayant subi le même sort que son compagnon d’infortune, - Samuel Mvuezolo …
- Andre Lukoji Tshibaka, membre et activiste de notre Parti, le MPCR, arrêté lors des manifestations du 19 Septembre 2016 ;
- Nteikia Benz, un membre et activiste de notre Parti, le MPCR, arrêté sur le terrain de la lutte lors des actions du 19 – 20 Janvier 2015,- et ayant réussi à s’échapper avec d’autres Compagnons de lutte ;
- Eredi Ndomba, membre et activiste de notre Parti, le MPCR, ayant été contraint de quitter le pays aux lendemains des différentes manifestations pour se mettre à l’abri des exactions et autres menaces de la part de la police politique.
Un tableau extrêmement sombre sur la situation des Droits de l’homme dans notre pays.
- IV. DU SOULEVEMENT POPULAIRE DU 19 DECEMBRE 2016
A la place de l'honneur et la dignité pour la sortie politique de Monsieur Kabila, après 15 ans de pouvoir, quelle désinvolture pour un Président qui se dit démocratiquement élu, cela relève du mépris et du dédain dans un pays où l'honneur et le respect de la parole donnée a une réelle survivance et vitalité.
Au moment où il s’avère impérieux pour la classe politique congolaise de questionner notre peuple, en sa qualité de souverain primaire sur son état mental et psychologique afin de cerner d’avantage notre rôle de responsable politique et de nous approprier du destin de ce peuple par des déclarations instructives qui peuvent éclairer cette période cruciale de l’histoire de notre pays, la perversité et la versatilité politique bat son plein dans le comportement de certains acteurs politiques qui n’aident pas la population à protéger notre jeune démocratie acquise par le prix de sang de plus de dix millions des Congolais. Quelle aberration et quelle parjure à l’égard du peuple congolais.
De ce fait, je voudrais lancer un Appel pressant et pathétique à l’adresse des membres de la véritable Opposition congolaise opérant au niveau des “Front intérieur” et “Front extérieur” de l’Opposition. Avec l’aggravation de la crise congolaise parvenue à son paroxysme et offrant des perspectives d’avenir tout à fait apocalyptique, - il s’impose de s’abstenir de trahir et de s’écarter des plus profondes aspirations du Peuple congolais en faveur de la mise en œuvre de l’Article 64 de la Constitution.
Prenant, d’une part nos responsabilités devant Dieu, l’histoire et notre peuple et tenant d’autre part à témoin l’opinion tant nationale qu’internationale éprises de paix et de justice, nous appelons les organisations politiques, syndicales, non gouvernementales, les Asbl, les personnalités congolaises ainsi que toute la population à lever nos fronts longtemps courbés afin d’exprimer notre désarroi en date du 20 Décembre 2016, dans le strict respect de l’article 64 de la Constitution qui stipule que : « tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente constitution ».
Nous appelons également nos compatriotes résidents à l’étranger, à manifester partout où ils se trouvent leur compassion et leur solidarité envers leurs concitoyens qui souffrent au pays ;
Nous invitons la Communauté Internationale à venir en aide à la population congolaise dépourvue des armes et d’armée car « cela ne sert à rien de dialoguer avec un gouvernement dont la seule réponse s’exprime par des attaques sauvages contre des citoyens non armés et sans défense ».
En dehors de cet extrême nécessité d’exiger le respect de la norme suprême qu’est la Constitution, - il y a la prise en compte des quinze 15 années d’exercice des fonctions de Chef de l’Etat qui aboutissent aujourd’hui à un cuisant et total échec au niveau de la gestion des affaires humanitaires, environnementales, sécuritaires, politiques, institutionnelles, économiques, sociales, éducationnelles, sanitaires ... bref à tous les secteurs de la vie du Peuple congolais.
Un échec cuisant que rien, absolument rien ne peut le justifier quand l’on voit les gigantesques ressources humaines, financières, médiatique et militaires avec une “Force armée” puissamment armée et équipée, mise gratuitement à la disposition du Chef de l’Etat, Président de la République Démocratique du Congo durant quinze (15) années.
Le Président du MPCR a épinglé « les faux et usages de faux qu’ont dénoncés haut et fort le patron des patrons congolais, M. Yuma, et aussi le président du Sénat, Monsieur Kengo wa Dondo, qui ont condamné le maquillage embellissant faussement les statistiques établies par le gouvernement sur la vie économique et sociale de la RDC ».
« Or, en âme et conscience, tout le monde suit l’extrême pourrissement sans cesse continu de la situation économique, sociale et sanitaire qui prévaut dans notre pays. Nombreuses organisations humanitaires internationales qualifient cet extrême pourrissement comme étant le désastre humanitaire le plus meurtrier survenu dans l’histoire de l’humanité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale », a stigmatisé le Député Jean Claude VUEMBA.
Pour aider à une meilleure compréhension de la démarche politique du MPCR et de son Président national, je voudrais relever notre constance et notre fidélité aux aspirations du Peuple congolais.
Vous vous conviendrez avec moi que, toute société dans laquelle les droits de l’homme ne sont pas respectés, ni la séparation du pouvoir protégée n’a point de Constitution. Toute Institution inféodée par l’exécutif ne pourra exercer son rôle de prémunir les citoyens aux atteintes de ses droits par l’exercice des missions souveraines dévolues à ceux qui gèrent quotidiennement.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur ; les Gouvernements sont établis parmi le peuple pour garantir leur droit, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés, à chaque fois qu’une forme de gouvernement devient destructrice de ce but, le peuple a le droit de l’abolir, de le changer et d’établir une nouvelle forme de gouvernement qui lui paraitra propre à assurer son bonheur et sûreté.
Avant de conclure mon exposé à nos échanges de vue, - je voudrais que tous ensemble nous nous posions la question de savoir pourquoi ldans le cas de Haïti, - les perspectives d’une imminente “révolution violente inévitable” avait -elle contraint la Communauté internationale en ce compris le Département d’Etat américain à contribuer à contraindre à la démission l’ancien Président de Haïti Michel Martelly.
Il nous revient alors de constater que, la démission du Président Michel Martelly s’inscrivait dans un contexte semblable à celui qui prévaut en RDC avec le report de la tenue du second tour des élections à l’échéance fixée par la Constitution.
Au finish, le peuple congolais a déjà ouvert l’œil et le bon, le 19 Décembre c’est la fin du mandant de Joseph Kabila, nous ne lui octroierons pas une prolongation même d’une minute, son agenda caché étant connu, avec tous les fléaux qui minent le Congo, notamment : la barbarie politique, l’injustice, l’intolérance, la misère, la répression sauvage des manifestations, le pillage systématique de nos ressources naturelles, les tueries dont est victime notre peuple.
Vive le peuple Congolais ! Vive la République Démocratique du Congo !
J’ai dit et je vous remercie !
Fait à Bruxelles, le 28 Novembre 2016
Le Président National du MPCR
Jean Claude VUEMBA LUZAMBA
Député National