Pili-Pili n°127 du mardi 01 Novembre 2011

Législatives nationales

Franck Diongo, S. Mbikayi et JC Vuemba trois maîtres mendiants

Sur le terrain, ils ne valent absolument rien. Ce sont des leaders d’écran, préfabriqués par la magie des médias. Mais dans l’opinion publique, personne ne leur reconnait aucun mérite ni aucun sans d’engagement dans le combat pourritique. Alors pour se donner une petite épaisseur pourritique, ils recourent de manière flagrante au raccourci de la mendicité. Au détour de chaque émission comme de chaque rencontre, même là où ils n’ont pas été invités, ils s’improvisent pour mendier des voix au sein de l’électorat de Tatu Tshikas.

Au lieu de se présenter au public pour ce qu’ils sont ou pour ce qu’ils ont fait dans la lutte en faveur du peuple, ils se présentent plutôt comme des soutiens indéfectibles de l’Ardjical. C’est tellement flagrant que l’on sent tout de suite que l’on a affaire à des branches mortes qui tentent de revivre en se greffant sur le lider minimo. Les mendiants pourritiques, puisque politiquement démunis et sans le moindre sous, ne sont pas du tout honnêtes avec eux-mêmes. Au lieu de tricher avec l’histoire, ils feraient carrément mieux d’adhérer à l’idée–peste.

Au liue de s’engager résolument dans cette voix du courage, ils s’escriment à jongler avec la réalité. Prezo dans des partis politiques bidons, mais essayant de survivre à la bombonne de la popularité de ya Tshitshi.

Illustration : à la cérémonie de tirage au sort du CSAC, Franck Diongo s’est pointé sans titre ni qualité à l’hôtel Sultani. Profitant de l’occase en bon larron, il a fait la publicité de sa candidature aux législatives en trafiquant le nom et l’image de l’Aradjical.

Pire, sur ses calicots, il exhibe ostensiblement l’image de Tshitshi. C’est malhonnête. Un vrai homme politique est celui qui apporte un plus à son allié. Mais ceux qui viennent que profiter des autres et se taper des mandats électoraux sont des mendiants doublés de charlatans.

BOYEBANI