SCANDALE A L’ASSEMBLEE NATIONALE
SCANDALE A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Grace à
Tenez : alors que
En effet, comment comprendre qu’une poignée des militants d’un Parti Politique en l’occurrence le PALU puisse terroriser la deuxième Institution de
La question qu’on suppose est celle de savoir à qui incombe la responsabilité de ce rendez-vous manqué ? La réponse est simple : tout le monde a participé, d’une manière ou d’une autre, à ce lamentable spectacle qui ressemble à un grand complot ourdi contre le peuple congolais.
Le Bureau de l’Assemblée Nationale qui dispose de
Quant au Gouvernement de
Ainsi, c’est pour la deuxième fois, en l’espace de quelques douze mois, que le Premier Ministre et son Gouvernement échappent à une motion de censure de l’Assemblée Nationale sans qu’il ait débat.
De qui se moque-t-on ?
Quant aux Elus du peuple, il sied de distinguer deux attitudes aussi scandaleuses l’une que l’autre de la part des Députés Nationaux de
En effet, les Députés de
Cependant, la plus grosse déception émane des Elus de l’Opposition, pourtant initiateurs de ladite motion de censure mais qui n’ont eu comme reflexe que de désister de leur motion ; à se demander, pourquoi l’avaient-ils introduites ? Etaient-ce tout simplement pour amuser la galerie ou alors y-a-t-il eu une pression morale ou financière les ayant poussé à tourner casaque ? Dans les deux cas, cela dénote d’une légèreté intolérable.
On aurait mieux compris que ces derniers exigent du Bureau de l’Assemblée Nationale de remplir ses prérogatives en leur assurant la sécurité nécessaire dont ils avaient besoin pour entamer les débats avec sérénité plutôt que d’abdiquer sans avoir même essayé de combattre : c’est malheureux !
Toutefois, quel que soit la part de responsabilité des uns et des autres, ce qui s’est passé ce mercredi 19 Mai 2010 au Palais du Peuple restera gravé dans l’histoire politique de
Hélas ! Au regard de ce qui s’est passé ce jour à l’hémicycle du Palais du Peuple, nous pouvons affirmer sans crainte d’être contredit que le plus grand perdant de ce jour n’est autre que le peuple congolais.
Aussi, le peuple devra-t-il tirer toutes les conséquences du théâtre qui lui a été offert ce jour et prendre à main sa propre destinée ; car il a eu la conviction qu’il ne peut compter que sur lui-même. Ne dit-on pas d’ailleurs « qu’on est mieux servi que par soi-même.
Peuple congolais, ouvrez l’œil et le bon !
Fait à Kinshasa, le 19 Mai 2010
Fabien KONDO wa KONDO
Professeur à l’Institut des Hautes Etudes Politiques et Panafricaines de Bordeaux/France