UDPS et alliés, la délégation Badibanga réclame la libération de Bruno Kabangu !
La Prospérité n°2837 du Vendredi 10 Janvier 2014
Richard
Muyej devant ses responsabilités : UDPS et alliés, la délégation Badibanga
réclame la libération de Bruno Kabangu !
*L’attaque terroriste du 30
décembre dernier à Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kindu, ne cesse de faire
couler encre et salive. L’opinion se souviendra qu’après cet incident, des avis
controversés avaient été entendus au sein de la classe politique. A
l’issue de ces différentes interventions des cadres politiques, certains ont
été arrêtés par les services de sécurité suite à leurs propos. C’est le cas de
Bruno Kabangu, vice-président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès
Social de la Province du Kasaï-Oriental qui a été arrêté par les agents de
Service de Sécurité. Soucieux de savoir un peu plus sur cette arrestation, et
militer pour sa relaxation, les Députés nationaux du groupe parlementaire UDPS
et alliés, sous la conduite de l’Honorable Samy Badibanga, ont échangé avec le
Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières,
Richard Muyej Mangez Mans. C’était hier, jeudi 9 janvier 2014, dans son cabinet
de travail situé dans la commune de la Gombe. Pour les élus de l’UDPS, cette
rencontre avait pour objectif de comprendre ce qui s’est réellement passé lors
de cette arrestation, quelles sont les raisons qui ont milité en sa défaveur,
etc. Cette réunion a permis aussi aux députés nationaux d’échanger avec Muyej
sur la question de tous les membres de l’UDPS qui subissent des tracasseries.
Pendant près d’une heure, et à l’issue de cette entrevue, les hôtes de Muyej se
sont montrés visiblement insatiables. ‘‘Il n’y a que des actes qui peuvent nous
satisfaire ; là on a juste entendu’’, a déclaré le Président du Groupe
parlementaire Udps & Alliés.
Déjà, lors de la séance plénière du mercredi 8 janvier dans la salle des congrès du palais du peuple, où le Premier Ministre avait présenté le projet de loi des finances pour l’exercice 2014, une motion d’information a été lue par un député de l’UDPS, question de mettre la représentation nationale en général, et le bureau de l’Assemblée nationale au parfum de l’arrestation de Bruno Kabangu. Cette visite chez le Ministre Muyej n’a été que la suite de la démarche. Au sortir de leurs échanges, les parlementaires n’ont pas manqué des mots devant les professionnels des médias. Parlant au nom du groupe, Samy Badibanga s’est exprimé en ces termes : ‘’Nous avons fait une démarche qu’on avait commencée au niveau de l’assemblée nationale par une motion qui avait été présentée au sujet de l’arrestation de notre collègue du parti, en l’occurrence le vice-président de l’UDPS/Kasaï-Oriental, M. Bruno Kabangu. Et, ici, ce n’était que la suite de cette démarche’’.
A l’en croire, il fallait également savoir où serait logé le vice-président de l’UDPS Kasaï, et quel sort lui sera-t-il réservé. ‘’Nous avons aussi plusieurs cas concernant les membres du parti (UDPS) qui subissent pas mal de tracasseries. Il nous a fait une reconstitution, il a carrément donné la parole à l’administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignement, ANR, qui nous a présenté les faits, qui nous a aussi rassuré en disant qu’on a soupçonné certaine chose et ils ont eu l’impression que ce n’était pas tout a fait ça’’, a-t-il expliqué à la presse. Et de poursuivre que nous avons demandé à rendre visite à notre ami d’ici la fin de la journée pour pouvoir nous assurer de son état.
Sans mâcher les mots, Samy Badibanga a révélé que M. Bruno Kabangu est à l’ANR. En ce qui concerne les griefs, il a été révélé que l’ANR lui reproche certains propos placés, lors de son intervention dans une affaire de Mukungubila. ‘’ Nous devons vérifier ces faits, nous avons parmi nous un collègue qui est avocat et il va se mettre avec d’autres avocats pour suivre ce dossier. Donnant ses impressions sur cette entrevue, Samy Badibanga a été clair, en disant qu’il n’y a que les actes qui peuvent nous satisfaire. Là, on a entendu’’, a-t-il conclu. Il y a lieu de signaler que l’UDPS n’entend nullement baisser les bras, l’affaire est loin d’être finie. Wait and see.
Kevin Inana