ETATS GENERAUX DE L’OPPOSITION, J.C. Vuemba préconise un front commun

Monsieur Arthur Z'AHIDI NGOMA, Président National de la Force du Futur saluant Me. Pépé WUMBA MASALAYINGA, Sec. Nat. Adjoint chargé de la communication Politique et Presse du MPCR en présence de l'Honorable Jean Claude VUEMBA, Président National du MPCR

Photo Bernard BILETSHI "RT KAVKA"

Le Phare n°3764 du vendredi 12/02/2010

 

ETATS GENERAUX DE L’OPPOSITION

 

J.C. Vuemba préconise un front commun

 

Jean Claude Vuemba, Député élu de Kasangulu, exhorte l’Opposition, institutionnelle et extra-institutionnelle, à se retrouver autour d’une table afin de concocter une stratégie commune de combat en prévision des échéances électorales de 2011. Ce serait les « Etats généraux de l’opposition », une idée que revendique le MPCR (Mouvement du Peuple Congolais pour la République) depuis sa refondation en juillet 2009. Il pense à cet effet au front commun constitué en son temps en France, dans les années 1970 entre François Mitterand, Georges Marchais, Michel Rocard, Pierre Mauroy, Pierre Jox, Louis Mermans, Huguette Bouchardo et tant d’autres leaders de la « gauche » en vue d’arracher le pouvoir d’Etat à la « droite ».

 

Jean Claude VUEMBA LUZAMBA indique que tous les partis politiques de l’Opposition Congolaise devraient y aller avec l’égalité des chances. ce n’est qu’après s’être mis d’accord sur un programme commun d’alternance que le leadership pourra se dégager de lui-même. Le Mouvement du Peuple Congolais pour la République est en partenariat avec l’UDPS d’Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, le MLP de Franck DIONGO, l’USC de Christian BADIBANGI, le RCDN de Roger LUMBALA, les Verts de Ruffin MPAKA MAWETE, le BDM de NE MUANDA NSEMI, Jacques MATANDA MAMBOYO KUDIA KUBANZA ainsi que tant d’autres hommes et formations politiques en vue de matérialiser ce projet.

 

A 510 jours des échéances électorales de Juillet 2011, la tenue des Etats généraux de l’Opposition sont plus qu’une nécessité au regard de la multitude de projets de société que défend chacune de ses sensibilités. L’Opposition Politique a intérêt à dégager un consensus qui prendrait en compte les ambitions des uns et des autres, tout en privilégiant l’intérêt supérieur du peuple congolais, lequel ne sait plus à quel saint se vouer face à un pouvoir dont les promesses électoralistes de 2006 tardent à être concrétisées, créant un traumatisme permanent au sein de la population.

 

L’insécurité récurrente à l’Est du pays, la non satisfaction du troisième palier de Mbudi, le chômage, la corruption, l’impunité, la misère généralisée, la dégradation des systèmes sanitaires et éducatifs, la faillite des entreprises du Portefeuille, l’impraticabilité des routes, le « fula-fula » aérien dans le secteur de l’aviation, la justice à deux vitesses sont autant de points négatifs que Vuemba inscrit au passif des gouvernants actuels. Il se pose des questions au sujet de la répression sanglante qui a suivi les événements de Dongo, dans l’Equateur, de même que celle dirigée au Kongo Central contre les adeptes de Bundu dia Kongo, alors que les partisans de Kunda Batware et d’autres groupes armés de l’Est se voient octroyés comme primes de guerre des postes dans les institutions nationales et provinciales de la République, l’armée et la Police.

 

Et enfin, ce Député National s’étonne de l’impunité de Gabriel KYUNGU wa KUMWANZA, dont les actes posés au vu et au su de tout le monde constituent une véritable menace contre l’unité nationale.

 

En ce qui concerne l’Union pour la Nation, Jean Claude VUEMBA LUZAMBA estime que cette plate-forme électoraliste n’a plus sa raison d’être, dès lors que le contexte qui a concouru à son existence en 2006 est largement dépassé. En effet,, au vu des défections et retournements de casaques observés au sein de cette plate-forme, il conseille d’y regarder par deux fois avant de lui accorder un chèque en blanc. Son actualisation et son adaptation aux circonstances actuelles s’imposent.

 

S’agissant du Porte-Parole de l’Opposition, il a rappelé que le MPCR a déjà opté pourla candidature de Jean Pierre Bemba Gombo, leader naturel pour exercer cette fonction et ce, à la Haye ou à Kinshasa, vivant ou mort, comme Nelson Mandela. Depuis septembre 2009, le Bureau Politique de ce parti avait décidé de ne plus participer à aucun conciliabule à ce sujet.

 

Kimp.

 



25/02/2010
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