POINT DE PRESSE DE L’HONORABLE Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Député National et Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, en la salle de conférence Gaston DIOMI NDONGALA. Kinshasa, le 22 Décembre 2009


Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du MPCR au milieu, Me Christian TATY NIMY, Directeur du Bureau Politique à son gauche et Me Sylvie BOLUKA BOLEPOPY, Présidente du Conseil National à sa droite

"Photo J.P. ASSUMANI (JP Les AS) "RT KAVKA"


POINT DE PRESSE DE L'HONORABLE Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Député National et Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, en la salle de conférence Gaston DIOMI NDONGALA, au n°63 de l'Avenue KASAVUBU, dans la Commuen de Ngiri-Ngiri. Kinshasa, le 22 Décembre 2009

 

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

 

Bonjour et bienvenus au siège national du MPCR!

 

En ma qualité de Député National et de Président National du MPCR, je voudrais m'adresser à toute la population congolaise à travers vous, les nobles  chevaliers de la plume et de l'audiovisuel.

 

Toutefois, permettez-moi, avant de commencer mon propos de ce jour, de vous convier à bien vouloir garder une minute de silence en mémoire de tous nos frères et sœurs qui nous ont quitté au courant de cette année qui s'achève et en particulier des deux journalistes de Télé 7, fauchés tout dernièrement dans un accident de circulation à Kasangulu dans le Kongo Central.

 

Je vous remercie !

 

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

 

Ma démarche de ce jour est fondée sur deux principaux éléments, à savoir :

-      Le premier : c'est l'obligation qui incombe à chaque leader à un certain moment de son parcours de s'arrêter pour apprécier, sans complaisance, quelle a été sa démarche et les résultats obtenus après une période donnée de son existence ; et ce, à l'exemple de Jésus Christ, selon le verset 13 du chapitre 16 de l'évangile selon Matthieu ;

-      Le deuxième : qui découle du premier, c'est de tirer les conséquences de ses analyses afin de réorienter la vie future, étant entendu que toute vie est dynamique et implique de ce fait des perpétuels réajustements.

 

Dans un langage beaucoup plus laconique, je dirai que notre rencontre de ce jour peut, à juste titre, être qualifiée de « Bilan et Perspectives » !

Cependant, souffrez, qu'avant toutes choses, en cette période de fin d'année 2009, que je présente à vous tous ici présents ainsi qu'à vos familles respectives et à tous ceux qui vous sont chers ou pas du tout, mes souhaits d'une bonne fête de la Nativité 2009, accompagnée de mes vœux les meilleurs pour l'année 2010.

J'adresse une pensée particulière à l'égard de tous nos frères et sœurs rappelés de cette vie pour l'au-delà, ainsi qu'à tous les Combattants de la Démocratie, de la Résistance, de la Liberté et des Droits de l'Homme, au premier rang desquels je cite le leader maximo Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, Jean Pierre BEMBA GOMBO, Jacques MATANDA MA MBOYO KUDIAKUBANZA, les Révérends Pasteurs Fernando KUTINO et Théodore NGOY, ainsi que tous les anonymes, victimes de l'injustice et de l'intolérance politique.

 

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

 

L'année 2010, d'aucuns n'y ont peut être pas fait attention, d'autres par contre l'ont peut être mieux cerné que nous, l'année 2010 disais-je est celle de la première décennie du 21è siècle. C'est à partir d'elle donc, comme toute première année, que dépendra en principe la suite des décennies de ce siècle. C'est pourquoi, il est d'une grande importance pour chacun de nous d'y prendre conscience et au-delà de s'y préparer, et mieux encore de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires quant à ce.

 

Au MPCR, notre Parti Politique, au regard des expériences passées, l'année 2010 reposera sur deux piliers principaux à savoir :

-      La participation du Parti aux Institutions du pays et

-      L'affirmation de la place du MPCR dans l'échiquier politique national.

 

En ce qui concerne la participation à la vie des Institutions Nationales, le MPCR, qui dispose d'un Député National au Parlement de la République, œuvrera, comme par le passé, à la consolidation de l'avènement en République Démocratique du Congo d'un véritable Etat de droit, dans lequel règne la démocratie et le respect des droits de l'homme.

 

Nous multiplierons, à cet effet, notre production législative, laquelle en 2009 a été caractérisée par plusieurs faits dont nous citerons à titre exemplatif ce qui suit :

-      Motion d'information sur les déchets toxiques jetés à Kasangulu, dans le Kongo Central;

-      Motion d'information sur les marchés publics;  

-      Motion d'information sur le contrat léonin signé par la RDC à travers l'OFIDA et la firme américaine CTC;

-      Motion d'information sur la gestion défectueuse du C.E.E.C.;

-      Question orale avec débat sur le non paiement des salaires des Chefs de Groupement;

-      Question orale avec débat sur l'augmentation du tarif de péage;

-      Question orale avec débat sur les traitements dégradants des chauffeurs taxi et taxi bus;

-      Question orale avec débat sur la gestion calamiteuse de la Province du Kongo Central;

-      Question orale avec débat sur la gestion de l'ONATRA;

-      La mission  parlementaire sur le refoulement du riz avarié de la Société Congo Futur que nous avons dirigé à Boma, suite à la motion d'information initiée par nous;

-      Et j'en passe...

 

Permettez moi enfin de vous rappeler la lutte que nous continuons de mener en faveur de la construction du port en eau profonde de Banana dont la réalisation doit constituer une priorité pour le développement de la République Démocratique du Congo en général et du Kongo Central en particulier.

 

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

 

Je voudrais vous livrer une confidence, laquelle a constitué, tout au long de cette année 2009, la cause principale de mes insomnies.

En effet, lorsque je considère ma production parlementaire ainsi que tous les efforts que je ne cesse de déployer dans la défense des intérêts du peuple congolais et de la Nation, il m'arrive souvent de me poser la question de savoir : pour quelle finalité ? A quoi bon tout cela ?

 

Ces interrogations découlent du fait que le jeu politique dans notre pays est vicié. Nous avons d'une part des hommes et des femmes qui luttent acharnement, sur base d'un véritable idéal de changement, en vue de transformer réellement ce pays et répondre ainsi aux besoins sociaux de base de la population.

Tandis que, d'autre part, il existe une majorité mécanique qui se complait à respecter scrupuleusement les mots d'ordre de l'Autorité morale, sans se soucier du souverain primaire de qui ils ont reçu mandat. L'essentiel pour eux étant de satisfaire, quel que soit le prix, aux désidératas du Chef, pourvu qu'ils en tirent eux même une satisfaction quelconque.

 

Toutefois, l'amour de la patrie arrive toujours à me convaincre de persévérer sans me lasser dans cette voie car, je reste convaincu que c'est ce que le peuple attend de moi.  

 

C'est pourquoi, au sujet du deuxième pilier de l'action du MPCR en 2010, laquelle je vous le rappelle se fondera sur l'affirmation du Parti dans l'échiquier politique national, notre Parti, conformément à la législation en vigueur en la matière continuera toujours à exprimer haut et fort son point de vue sur les différentes questions qui intéressent la Nation.

 

Aussi, qu'il me soit permis d'évoquer quelques questions brulantes de l'heure, en guise de prémices à cette exercice auquel mon Parti ne dérogera point tout au long des décennies futures du 21è siècle.

 

1.   Du discours du Chef de l'Etat sur l'état de la Nation:

 

Conformément aux dispositions pertinentes de l'article 77 de la Constitution, le discours du Chef de l'Etat sur l'état de la Nation ne donne lieu à aucun débat.

Etant républicain, je ne pourrai en aucun cas me permettre de violer la loi fondamentale de notre pays.

 

Toute fois, je tiens à vous informer que, à l'issue de sa réunion mensuelle de Décembre 2009, le Bureau Politique du MPCR, notre Parti Politique, a publié une Déclaration Politique à ce sujet, laquelle est disponible au Secrétariat Permanent du Parti.

 

2.   Des violations répétées des Droits de l'Homme:

 

Je dénonce avec fermeté et je condamne avec force les arrestations arbitraires, opérées actuellement dans le Territoire de Luozi au Kongo Central et plus précisément dans les Centres de Ndomba et de Kimuaka, contre les adeptes de la secte Bundu dia Kongo.

 

Ces compatriotes avaient fuit leurs terres pour le Congo Brazzaville et l'Angola afin d'échapper aux massacres perpétrés contre eux par la Police Nationale au mois de Février de l'année passée.

 

Répondant à l'appel du Gouvernement leur demandant de regagner leurs villages respectifs, ils subissent à ce jour des brimades de toutes sortes de la part des hommes en uniformes.

En ma qualité de Combattant de la Démocratie, de la Liberté, de la Résistance et des Droits de l'Homme, je ne puis rester indifférent face à la violation répétée des Droits de l'Homme dont ils sont l'objet.

 

Je fustige également le comportement anticonstitutionnelle des Autorités locales du Kongo Central particulièrement celle de Muanda et de Boma qui ont tout récemment procédé à l'arrestation de 16 ressortissants des villages Kongo et Tshiende du Territoire de Muanda, lesquels avaient organisés un sit-in pour protester contre la pollution aggravée dont leurs villages sont victimes du fait de la société pétrolière PERENCO.

 

Alors que ces concitoyens avaient pris soin d'informer les Autorités locales, tel que le recommande l'article 39 de la Constitution de la République, ils ont été malgré tout arrêtés et acheminés à Boma où ils croupissent dans la prison centrale de Boma.

 

Il est inadmissible, de la part des Autorités locales du Kongo Central de prendre fait et cause d'une entreprise privée qui nargue depuis son implantation toute une population, par son entêtement à ne pas respecter son cahier de charge en matière environnementale, car assurée d'une impunité frisant la complicité.

 

Toujours dans le chapitre des violations des Droits de l'Homme, je dénonce ouvertement les traitements dégradants et néocolonialistes que subissent nos compatriotes qui travaillent dans les magasins appartenant aux Libanais, Indo Pakistanais et autres, sans oublier le personnel autochtone du Centre Hospitalier Chinois Gen Tai sur la 1ère Rue à Kinshasa/Limete, lesquels sont utilisés sans contrat de travail, avec un salaire dérisoire, payé en Francs Congolais à un taux constant, largement en dessous de la réalité du taux de change.

Je demande expressément à Monsieur le Premier Ministre, aux Ministres du Travail et à celui de la Justice de se saisir immédiatement de ce dossier afin d'abord de libérer sans conditions les personnes injustement arrêtées autour de ce dossier et de prendre ensuite toutes les mesures nécessaires pour que pareille situation ne se répète plus jamais.

 

Avant de clôturer ce chapitre désolant, je tiens à dénoncer également l'infiltration de mon Cabinet de travail où sont enregistrées actuellement les disparussions répétées des documents confidentiels.

Je vous informe que, tout dernièrement, j'ai porté plainte contre inconnu afin que la Police Judiciaire diligente une enquête en vue d'établir comment le Chargé de Mission  du Centre d'Expertise et d'Evaluation des matières précieuses, C.E.E.C en sigle, est entré en possession d'une motion que je me préparais à présenter à l'Assemblée Nationale, relative à la mégestion caractérisée qui prévaut au sein de cette entreprise, avant même que ce document ne soit rendu public.

Et ce dernier, le Chargé de Mission de C.E.E.C, poussera l'audace jusqu'à m'envoyer des émissaires afin de me convaincre de renoncer à ma motion car, prétendait-il, il était prêt à user de toute son influence pour la faire échouer.

 

Où allons-nous donc, lorsque les principes élémentaires de la démocratie à savoir : la tolérance, la liberté d'opinion et d'expression ainsi que la confidentialité de la correspondance sont bafoués au grand jour ?

 

3.   De la précarité de la situation sociale

 

Voici un point sur lequel tous les congolais s'accordent : il s'agit de la mauvaise qualité de la vie que nous offre le Pouvoir en place.

Nul n'ignore qu'à ce jour, le panier de la ménagère s'est transformé en sachet du père de la famille car les Congolaises et Congolais n'arrivent plus à nouer les deux bouts du mois et leur existence relève du miracle divin.

 

A quand le paiement régulier et l'amélioration du salaire des fonctionnaires, des militaires, des policiers et autres agents de l'Etat peut-on se demander ?

Comment comprendre que jusqu'à ce jour, le troisième palier de Mbudi que nous avons tous soutenu, lequel a été conclu sous l'initiative de l'ancien Vice-président de la République, le professeur Arthur ZAÏDI NGOMA en concertation avec toutes les forces vives de la Nation, ne soit aujourd'hui qu'un rêve dont la concrétisation ne préoccupe pas les différents Gouvernements pourtant issus des élections ?

 

En effet, malgré toutes les promesses faites par les Gouvernements Gizenga 1 et 2, lesquels ont été relayées par le Gouvernement Muzito, il est regrettable de constater que les agents et fonctionnaires de l'Etat continuent à figurer au premier rang des oubliés ou mieux des laissés pour compte de la République.

 

Et que dire de la bourse d'études promises avec beaucoup d'éclat médiatique à une catégorie des étudiants de l'enseignement supérieur et universitaire ?

Non seulement le montant y afférent et resté figé depuis son annonce jusqu'à ce jour, mais pur encore, cette bourse n'est plus du tout payée et ce à la grande désolation de nos enfants.

Il y a lieu de se demander quel genre d'élite veut-on former pour le Congo de demain ?

 

L'augmentation de plus en plus croissant du taux de chômage dans notre pays constitue, à notre sens, un facteur inquiétant qui peut être considéré comme une véritable bombe à retardement.

En effet, tous ces diplômés qui sont livrés au chômage chaque année et qui se contentent de l'informel pour assurer tant soit peu leur survie devraient faire l'objet des préoccupations du Gouvernement de la République.

Malheureusement, ce n'est qu'en République Démocratique du Congo où l'on assiste à la réalisation soit disant des grands travaux de reconstruction dans le cadre des cinq chantiers sans pour autant qu'il y ait un impact sur la résorption du chômage.

Ce paradoxe nous pousse à conclure que, soit la main d'œuvre utilisée pour les cinq chantiers est importée de l'extérieur, soit qu'il ne s'agit là que de pure démagogie. Comprenne qui pourra !

 

4.   Du point d'achèvement de l'initiative PPTE :

 

Fidèle à mon engagement républicain, je n'ai jamais manqué de reconnaitre les résultats positifs, si maigre soient-ils, du Gouvernement de la République.

C'est ici le lieu et le moment de féliciter vivement le Premier Ministre Adolphe Muzito et toute son équipe gouvernementale pour avoir amener le pays au point d'achèvement de l'initiative PPTE. La Nation tout entière lui en restera reconnaissante.

 

Cependant, il sied d'attirer l'attention de toute la population congolaise que cela ne constitue pas une panacée.

Rappelons-nous : « Indépendance Tcha-Tcha, Révolution du 24 Novembre 1965, Conférence Nationale Souveraine, Libération du 17 Mai 1997, Sun City, Elections », et maintenant point d'achèvement PPTE.

 

Le Gouvernement de la République ne doit pas dormir sur ses lauriers mais au contraire peaufiner des stratégies afin de permettre au peuple congolais de bénéficier réellement de cette réduction de la dette, laquelle doit se répercuter sur son vécu quotidien.

 

5.   De la conférence de la Copenhague sur le réchauffement climatique : 

 

De l'avis de plus d'un observateur, les conclusions de la dernière conférence sur le réchauffement climatique n'ont pas répondu aux attentes et aux espoirs placés en elle.

Le pays en développement, parmi lesquels la République Démocratique du Congo, qui regorgent les trois poumons de notre planète et jouent de ce fait un rôle vital et incontournable pour l'humanité toute entière, ont été purement et simplement floués.

 

Il est plus que temps, pour notre pays, d'envisager des actions immédiates d'adaptation et d'atténuation des effets de serres, lesquels permettront à la RDC de s'inscrire de manière significative dans la droite ligne de la nouvelle économie verte, fondement de toute action du 21è siècle.

 

Cependant, lorsque l'on considère la manière dont la politique gouvernementale actuelle est menée à ce sujet, nous pouvons affirmer que l'environnement, le développement durable et la lutte contre le changement climatique ne constituent ni une priorité et encore moins une ambition pour les dirigeants de notre pays, dans la gestion des intérêts du Congo à l'échelle planétaire.

 

Je n'en veux pour preuve que l'absence de représentation à un haut niveau de notre pays à Copenhague ainsi qu'à la réunion de Paris, organisée quatre jours avant la clôture de la conférence de Copenhague dans le but d'harmoniser les positions de défenses des intérêts des pays en développement d'Afrique Centrale, dès lors que la gestion du bassin du Congo a été au centre des débats de ladite conférence.

 

Le Gouvernement doit cesser de toujours se présenter dans ces genres de forum en perpétuel assisté et prendre enfin en main la destinée du pays.

 

6.   Des relations bilatérales avec l'Angola :

 

J'ai appris avec consternation les conclusions de la dernière réunion de la Grande Commission Mixte Angola/RDC, tenue dernièrement à Luanda.

 

Il en est sorti une simple déclaration d'intention entre les deux Gouvernements visant à surseoir aux refoulements réciproques des ressortissants de ces deux pays, sans qu'aucune compensation ou réparation tant morale que financière ne soit envisagée en faveur de nos compatriotes fortement lésés par les attitudes pour le moins inamicales des Autorités angolaises.

Comme qui dirait : tournons la page et c'est tout !

Cependant, j'attire l'attention du Gouvernement de la République sur le fait qu'il est imprudent de tourner une page sans l'avoir totalement vidée, au risque de commettre les mêmes erreurs à la page suivante.

 

Quant au dossier relatif au plateau continental, il a été balayé d'un revers de main et renvoyé aux calendes grecques ; l'Angola étant plus préoccupée dans l'organisation de la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations.

Tout en leur souhaitant plein succès dans ce challenge et pourquoi ne pas gagner cette compétition à laquelle notre pays est absent, je me dois de rappeler aux Autorités angolaises que la gestion d'un Etat ne se limite pas aux manifestations sportives.

Cependant, face à un Gouvernement démissionnaire comme le nôtre, il m'est aisé de comprendre la position de l'Angola qui ne fait que profiter du manque de répondant.

Ne dit-on pas qu'en politique, seuls les intérêts comptent ?

 

Cet état des choses nous pousse à réfléchir sans complaisance sur les dernières déclarations du Commissaire Européen, Monsieur Karel de GUTCH, au sujet de la qualité des interlocuteurs politiques actuellement au pouvoir dans notre pays.

 

Toujours en rapport avec la diplomatie congolaise, il est malheureux de constater que le Ministère des Affaires Etrangères a fixé au 31 Décembre 2009 la date d'expiration de la validité des passeports actuels au profit des passeports biométriques.

Lorsque l'on sait que plusieurs chancelleries de notre pays à l'étranger n'ont pas encore reçu des stocks des passeports biométriques, il y a lieu de se demander si le Gouvernement, par des manœuvres astucieuses, ne voudrait pas contr



22/12/2009
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