AfricaNews n°474 du mercredi 07 au jeudi 08 juillet 2010

Bien qu’étant encore à la CPI : JP Bemba, mobilisation tous azimuts

Au moment où le sort du Président du MLC préoccupe au plus haut point certains compatriotes, des observateurs avisés constatent que François Muamba Tshishimbi, le Secrétaire Général du parti, s’accorde avec une portion de l’opposition politique, des Tshisekedistes, pour essayer de trouver un consensus autour du Chef de file de l’opposition.

On le croyait vraiment mis au rancart. Mais c’était mal connaitre la capacité de Jean Pierre Bemba à mettre le grand monde de son côté par ce qu’il représente en terme de poids politique sur la scène RD-Congolaise. Ses compatriotes, sûrs de son innocence, ne cessent de remuer ciel et terre pour que justice soit faite autour du dossier qui continue de retenir le Président National du MLC dans une cellule de Cour Pénale Internationale – CPI. On a vu les députés de l’Opposition politique RD-Congolaise adresser, il y a peu, une pétition au parlement Belge dans le sens d’obtenir l’implication de cette institution dans le dossier Bemba pour obtenir que l’on en fasse une nouvelle lecture. Aussi curieux que cela puisse paraitre, c’est ce moment où le sort de Bemba préoccupe au plus haut point certains compatriotes, que François Muamba Tshishimbi, le secrétaire Général du Mouvement de Libération du Congo – MLC-, parti de JP Bemba, s’accorde avec une portion de l’opposition politique, à majorité composée des anciens Tshisekedistes, ceci explique peut-être cela, pour essayer de trouver un consensus autour du chef de file de l’opposition qu’il reconnait déjà comme étant le président national de l’UDPS, pour les prochaines échéances électorales. Cette rencontre a eu lieu dimanche dernier au siège du MPCR, parti de Jean Claude Vuemba.

Cette démarche n’a pas encore cessé de faire parler d’elle que des associations citoyennes ainsi que l’ensemble des forces vives de notre Nation ont pris leur liberté en adressant une autre pétition au juge Philippe Kirsch, président de la CPI, avec ampliations au président du Secrétariat permanent de l’Assemblée des Etats parties à la Cour Pénale Internationale, à Ban KinMoon, Secrétaire général des Nations Unies et au président du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans leur démarche, les signataires dénoncent la justice à double vitesse et la politisation de la CPI qui avait ordonné l’arrestation urgente du Sénateur RD-Congolais Jean Pierre Bemba comme qu’auteur ou co-auteur des présumés crimes basés sur des allégations non fondées sur des preuves probantes et irréfutables. Ils dénoncent également la complaisance de la même Cour face aux acteurs politico-militaires centrafricains tels qu’Ange Félix Patassé et François Bozize identifiés comme principaux auteurs et co-auteurs, écrivent-ils, des présumés à Jean Pierre Bemba ainsi que la légèreté avec laquelle le Bureau du Procureur a instruit le dossier des présumés crimes uniquement à charge de Jean Pierre Bemba. Il s’agit-là, d’un complot international ourdi dans le but de mettre à l’écart le Sénateur Jean Pierre Bemba, pressenti comme porte-parole de l’opposition politique institutionnelle RD-congolaise. Celui qui, à en croire les termes de la pétition, représente aujourd’hui l’alternative crédible au pouvoir en place à Kinshasa. De là, exiger la libération sans condition de JPBG, celui que les pétitionnaires appellent leader de l’opposition politique institutionnelle RD-congolaise et dont le seul crime est d’avoir intervenu militairement en République Centrafricaine, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations Unies ainsi qu’aux accords politiques régionaux et sous-régionaux, sur demande d’Ange Félix Patassé, Président démocratiquement élu, afin de protéger les institutions légitimes contre une rébellion armée conduite par François Bozize, l’actuel Président, et soutenue par la France, il n’y a qu’un pas que les signataires ont vite fait de franchir. Reste que leur démarche daigne trouver une oreille attentive auprès des destinataires. Une autre paire d marche. Entre temps, au moment où le sort de Bemba préoccupe au plus haut point certains compatriotes, des observateurs avisés constatent que François Muamba Tshishimbi, le secrétaire général du MLC, parti de JP Bemba, s’accorde avec une portion de l’opposition politique, à majorité composée des anciens Tshisekedistes, ceci explique peut-être cela, pour essayer de trouver un consensus autour du chef de file de l’opposition qu’il reconnait déjà comme étend le président national de l’UDPS, pour les prochaines échéances électorales. De quoi alimenter le débat. Lire ci-dessous la pétition.

KISUNGU KAS