Fin de la première législature Jean Claude Vuemba sort du lot
TOP AFRICA MAGAZINE, Edition n°2/Royaume-Uni
Fin de la première législature
Jean Claude Vuemba sort du lot
La première législature va lentement et surement vers sa fin. A moins d’une année des échéances prochaines, chacun, d’eux qui sont dans les institutions et dans l’opinion, commence déjà à faire le bilan. Ce qui constituerait, à en croire les analystes, la carte de visite à présenter lors des échéances prochaines.
Pour le député national élu de Kasangulu, dans le Bas-Congo, et président du Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR), cette opportunité lui a permis d’étaler son combat pour le bien-être de ses électeurs, de toute la population de la province du Bas-Congo ainsi que toute la République Démocratique du Congo.
Ce combat se résume aux différentes actions menées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Assemblée Nationale où le peuple l’avait envoyé pour défendre ses intérêts.
Dans le nombre d’actions menées, l’opinion a noté les différentes interventions du député Jean Claude Vuemba notamment dans l’épisode des tonnes de riz avarié importé par la société Congo Futur, dans l’affaire de la construction du port en eaux profondes à Banana, dans le Bas-Congo, et le jet du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville, son apport dan l’assistance, dans le Bas-Congo, aux Congolais refoulés de l’Angola ainsi que pour des interventions pour des intérêts de la RDC dans les contrats DGDA (ex-OFIDA) et la firme espagnole Progosa. Toutes ces actions ont marqué les dernières vacances parlementaires de cet élu du peuple dont la lutte commencée dans l’hémicycle n’avait pas permis de se reposer un seul instant. Si, à ce jour, l’on dénonce le fossé créé entre les députés et leurs bases, à Kasangulu, dans le Bas-Congo, les électeurs de Jean Claude Vuemba soutiennent que leur élu est en contact permanent avec eux et recueillent leurs préoccupations pour en faire des recommandations à l’hémicycle. Ce député leur rend aussi régulièrement compte des activités de son institution.
Des combats soldés sur la victoire du peuple
L’épisode du riz avarié de Congo Futur avait commencée depuis le mois de juin de l’année 2008. Dans son rôle d’élu du peuple, Jean Claude Vuemba avait initié une motion à l’Assemblée Nationale, qui avait abouti à la constitution d’une commission d’enquête qui avait conduit à la saisie de ce lot de sacs de riz et aux contre expertises en vue de statuer sur son cas. Près d’une année après, ce député était toujours derrière ce dossier en vue d’éviter à la population de consommer cette nourriture impropre. Après plusieurs péripéties, des menaces de mort et autres propositions faites au député, ce combat a été couronné par la victoire du représentant du peuple. La cargaison du riz a été renvoyée à l’expéditeur. Jean Claude Vuemba avait veillé, au port maritime de Boma, jusqu’à l’embarquement du dernier sac de ce lot. Pour lui, cette victoire avait été dédiée au peuple congolais dont la vie s’est trouvée préservée de la consommation de ce riz impropre.
S’agissant du port en eaux profondes à Banana et du pont route-rail entre les capitales de deux Congo, Jean Claude Vuemba a estimé que le premier projet est prioritaire par rapport au second. Pour lui, le jet du pont entre ces deux villes nuirait aux intérêts de la RDC. Il a, à chaque occasion, noté que les ports de Matadi et de Boma seront engloutis par le port de pointe noire, qui a l’avantage d’être construit en eaux profondes. Selon son avis, tous les gros navires préféreraient accoster à Pointe noire. Ce qui amèneraient les opérateurs économiques à destiner leurs marchandises pour ce port, conduisant à l’asphyxie de ceux de la RDC. « Nous devons d’abord avoir notre port en eaux profondes avant la construction de ce pont. Dans ce sens, nous serons à armes égales ave le Congo-Brazza », explique-t-il. Son intervention, associée à celles des autres, a fait que le gouvernement a décidé de placer le port de Banana en premier lieu. Les études, pour ce faire, ont déjà débuté.
Dans l’affaire des Congolais refoulés du territoire angolais, ce député national avait été la première personnalité à les rencontrer au niveau de la frontière. C’est lui qui avait, dans son rôle, appelé le gouvernement à intervenir au profit de ces compatriotes chassés dans des conditions inhumaines. Son intervention avait été mal perçue par certaines personnes se trouvant au gouvernement mais, il avait quand même obtenu l’aval du gouvernement, qui avait, plus d’une semaine après son appel, apporté du secours à ces Congolais.
La renaissance du MPCR
Ce parti de l’opposition conduit par le député Jean Claude Vuemba a connu une mutation qui a renforcé ses rangs. Le mouvement a été adapté aux réalités sur terrain pour l’intensification de sa lutte.
Au cours de ce processus de transformation, le MPCR a mené plusieurs actions et a fait plusieurs déclarations exprimant sa position sur la conduite des affaires de l’Etat. Dans ses interventions, le parti de Jean Claude Vuemba n’avait aménagé aucun effort en vue d’amener le gouvernement au respect de ses engagements envers le peuple congolais. C’est dans ce sens que des critiques sévères ont été émises dénonçant des actes contraires à la constitution et la souffrance du peuple qui, en allant aux élections, avait espéré mettre en place un système conduisant à son mieux-être.
Pour réaliser cet espoir du peuple congolais, le MPCR et tous ses membres croient en l’alternance au pouvoir. Dans ce sens, ce parti politique se prépare pour les échéances de 2011. Il prend, au jour le jour, des dispositions en vue de l’emporter lors de ces élections qui mettront en place les institutions de la deuxième législature en RDC.
L’unité de l’Opposition politique
Dans les démarches pour l’instauration de la vraie démocratie en RDC, en plus d’un rappel au pays, Jean Claude Vuemba a pris contact, à partir de Bruxelles, en Belgique, avec le lider maximo de l’opposition congolais, le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Avec ce père de la démocratie en RDC, le député national a évoqué la possibilité, pour l’opposition, de former un bloc en vue de préparer l’alternance au pouvoir lors des échéances électorales prochaines.
Parmi les dernières actions en date à l’actif de l’élu de Kasangulu, l’opinion a noté la motion tendant à obtenir la création de onze Commissions d’enquête parlementaire, chargées de contrôler la gestion des Institutions Provinciales de notre pays. Celle-ci a été déclarée recevable au cours de la séance plénière du mardi 04 Mai 2010 à l’Assemblée Nationale. Pour Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, l’instabilité constatée actuellement au sein des Institutions provinciales est due tout simplement à la mégestion dont les animateurs de ces organes sont passés maitres. Selon lui, l’Assemblée Nationale ne peut continuer à se comporter comme une spectatrice passive. C’est dans ce sens qu’il a réclamé le contrôle général des institutions des onze provinces de la République.
Lucien Masidi