HALTE A LA VENTE DES BIJOUX DE FAMILLE

 

 

Libre opinion de Mercredi 17 et Jeudi 18 Octobre 2007

                                                 

A propos de la réforme des entreprises d’Etat

 

Halte à la vente des bijoux  de famille ! 

 

Mercredi 17 et jeudi 18 octobre 2007, Madame la Ministre du Porte feuille, Jeanine Mabunba Lioko a présente et défendu les 4 projets de loi (transformation des entreprises, désengagement de l’Etat, statut des services publics  et gestion des nouvelles sociétés commerciales) face aux députés dans l’hémicycle du palais du peuple.

 

Hélas force, pour nous a été de constater qu’il s’agit bel et bien  d’un plan masqué de privatisation du patrimoine National.

L’exemple chinois peut pousser à la prudence pourtant : quelques 30 à 50 millions de travailleurs ont perdu leur emploi, depuis la fin des années 1980 à la suite des réformes dans les entreprises d’Etat Autant la Chine est un géant qui  traîne des boulets rouges, autant la Rdc est un géant potentiel aux pieds d’argile. Courage et prudence donc !

 

N’en déplaise à la dame de fer du port de l’Onatra ! Tous les substantifs utilisés dans le discours économique (réaménagement, redynamisation, reforme ne sont guère suffisants pour nous faire oublier la volonté sournoise de la main mise sur le patrimoine national, constitue naguère à la force du poignet des Congolais  par le MUR d’ARGENT ou le Grand capital International.

 

Disons le à hue et à dia, à la face de la nation et du monde entier du reste devenu un village planétaire que l’Etat Rdc a opté pour le Partenariat Public Privé  PPP avec les investisseurs internationaux au détriment des actionnaires purement nationaux, Dommage,

 

L’opinion nationale méduse et sidérée la semaine dernière se pose la question de connaître les mobiles et les raisons qui ont amené le gouvernement A G F à confondre PRECIPITATION, PLANIFICATION ET REALISME dans son contrat de la bonne gouvernance. Reconstruction et Développement, ces deux concepts, rimeraient ils avec Recapitalisation et  démembrement ? Rien n’est moins sur les bords du fleuve Congo au longs cours tumultueux

 

PARADOXE ? Au moment où la Rdc toute entière est embarquée dans la politique de la réalisation des Grands travaux du Chef  de l’Etat et les six chantiers du Gouvernement AMP PALU UDEMO, bases sur le DSCRP et le PAP, Madame la Ministre tourne le dos à ladite politique interventionniste de type Keynésien propre et adaptée aux économies dévastées par les catastrophes, les guerres récurrentes, Celle civile de la Rd congo à dure une décennie, de 1996 à 2006 avec au finish un TSUNAMI  social et désastreux.

 

Nom de Dieu. Pourquoi ce regain brusque de Libéralisme effréné dans un pays post conflit permanent PPCP et classifié pays pauvre très endetté ppte par le Pnud 167 et sur 177 pays étudiés en 2006 et dont les fondamentaux, pour employer le langage des économistes, ne sont plus solides pour résister à cette vague générale de DEREGULATION des économies, de l APOLOGIE du LIBRE ECHANGE, de la baisse des barrières douanières et du protectionnisme.

 

Est-il concevable que la Rdc puisse rejoindre le train de la mondialisation avec une économie délabrée,  un p i b  minable,  un produit national brut  pnb insignifiant de 100  dollars Us per capita pour finalement demeurer à la queue leu leu par rapport 200 pays concurrents de la planète dans le concert international de l’Onu ?

En tout cas dans le monde des affaires, c'est-à-dire les entreprises et la libre entreprise entre les individus, on s’active à dire que la manière et le moment choisi par Mme la Ministre ne sont guère opportuns. Motif. Le peuple congolais est dans la pleine attente et une certaine inquiétude de l’observation et la consommation des fruits de la politique interventionniste de l’Etat avec les cinq chantiers de la République.

 

Pourquoi des lors faire l’APOLOGIE de la PRIVATISATION  avec la reforme en cours des entreprises du Portefeuille de l’Etat ? A notre avis, les canards boiteux du Portefeuille de l’Etat devraient être à coup sur, requinques avec une nouvelle trésorerie et un outil ultra moderne de production soit par une recapitalisation étatique soit par l’ouverture du capital aux opérateurs économiques nationaux désireux d’obtenir les parts substantielles, dans les entreprises publiques. Urbi et orbi.

 

Notre souhait patriotique  consiste à voir l’Etat s’engager dans un SERMENT CITOYEN  afin d’assurer, de conduire et d’accompagner l’EMERGENCE  d’une nouvelle classe des capitaines d’industries, capables de rivaliser et d’affronter la déferlante commerciale des Dragons d’ASIE et d’ailleurs. Nous pouvons citer, entre autres ;

 

PASCAL KINDUELO, ALEXIS BUNGUDI KAYAMBA,  MOISE KATUMBI, NGOYI KASANDJI, JEAN LEDYA, RAPHAEL KATEBE KATOTO, DIDI KINUANI, RAYMOND MOKENI EKOPI KANE, JOSE ENDUNDO BONONGE, GEZAYO, PIERRE PAY PAY, BONAVENTURE NZOLATIMA, DEO KASONGO, ALBERT YUMA, YAV MULAND, BOZANO, JEAN BAMANISA, Dr BAVI, GEORGES ET RAYMOND DOMBASI, FELICIEN SAMUNA, JEAN BAMANISA, JEAN FRANCOIS DAVID etc

 

Naturellement, la liste de ces grands managers et hommes d’affaires n’est pas exhaustive. Car, les anciens Capitaines d’industries de l’ex Zaïre, les pionniers bâtisseurs de l’économie nationale, source de TRENTE GLORIEUSE à la Congolaise, croissance économique, ont disparu ou sont vraiment affaiblis dans un pays continent  aux richesses incommensurables, du littoral maritime aux sols et aux sous sols, entre autres :

BEMBA, BADJOKO, DOMBASI, DIOMI, KISOMBE, KIWEWA, MATANDA, SETI, MICHA MULONGO, VUEMBA VUETHOMS MASSAMBA ROBERT NEW MAN, BARON MANOKA, EDMOND NZEZA LANDU, PAPA MOYO WABO, ALBERT DELVAUX MAFUTA KIZOLA, DAMIEN KANDOLO, MASAMUNA FUNA,  IGNACE MOLEKA, PAPA BITAFU, LENGELO, LENGEMA, MVUNZA TOKO, RUAKABUBA, TAKIZALA, NENDAKA VICTOR, LE BANQUIER DOKOLO, L, LITHO MOBOTI, LUNGWANA, LONGOLA MAYI, ADRIEN NZOLATIMA,  MUKAMBA JONAS,  et tutti quanti.

Ne jouons pas avec les mots et les noms d’autrui. Pour la conservation des BIJOUX DE FAMILLE, nous proposons l’option fondamentale d’une directive de la PREFERENCE NATIONLE pour parer à toute éventualité d’une nouvelle forme d’ESCLAVAGISME ECONOMIQUE des temps modernes

 

Néanmoins, nous appuyons sans réserve l’aspect bénéfique pour le Congo  nouveau   d’un partenariat économique et financier avec les firmes étrangères, de quatre coins et recoins du globe

Seul bémol, il nous parait impérieux que les partenaires cibles disposent d’une visibilité économique internationale établie  afin d éviter des déconvenues sur les origines exactes des capitaux engages ou a engager  dans notre pays...

 

GARE AU BLANCHISSEMENT D’ARGENT SALE !!!!!!!!!!

 

C’est pourquoi l’existence des structures interfaces : chambres de commerce et d industries, les instances d’appui, agences nationales de promotion  et des investissements, les NTIC, et les medias spécialises doivent être encourages et soutenus  pour plus de transparence, viabilité sur l origine des fonds investis  au Congo profond.

 

En somme, le corollaire un contournable pour la maîtrise de ce nouvel environnement économico financier demeure impérativement LA FORMATION DES MANAGERS EXPERIMETES, responsables, capables d être a l aise dans les plus grandes places financières du Monde entre autres ;Gombe Street, centre des affaires a Kinshasa , Wall Street a New York , la City a Londres , au Palais BROGNIART a PARIS , a la Place de Brouckere a Bruxelles……pour défendre les intérêts politico financiers de notre pays .

TOUCHE PAS A MON GRISBI.  Ah oui, nationalisme oblige.

 

Kinshasa, le 21/11/2007

 

Jean Claude Vuemba Luzamba

Députe National

 

 

   

 

 



13/11/2009
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