Le Palmarès n°4996 du 24 Janvier 2011

Présidentielle 2011

L’Opposition apprête une candidature unique !

LP

Comprenant qu’il n’y a plus rien à faire pour arrêter la machine de l’Amp, l’opposition a décidé de faire bloc autour d’une candidature unique. Tous les leaders animant l’alternance au pouvoir sont unanimes sur la question. Jean Claude Vuemba en a fait la révélation à l’opinion publique. Bien avant lui, Gilbert Kiakwama avait annoncé que pour l’opposition, nous sommes déjà au second tour de la future présidentielle. Ceci pour dire que la stratégie arrêtée pour le second tour, au cas où la Constitution n’avait pas été révisée, sera d’application dès que les grandes explications de 2011 vont commencer.

L’Udps d’Etienne Tshisekedi voit les choses de la même façon. Tout comme Vital Kamerhe et l’Unc qui ont annoncé que l’opposition présentera une candidature unique, pour contrer J. Kabila en 2011.

Comme on le sent, la détermination est là. La révision constitutionnelle aura peut-être eu le mérite d’attiser les réflexes de survie de l’opposition congolaise. Mais la grande équation qui se pose en ce moment est de savoir à qui va revenir ce privilège de conduire les troupes de l’alternance.

L’intention de faire bloc a vraiment émergé au sein de l’opposition. Mais le choix est loin d’avoir été opéré. Des analystes croient savoir que celui-ci ne sera pas du tout facile à opérer. A moins que les différentes forces de l’opposition acceptent de négocier durement et de se mettre d’accord autour de grandes lignes de partage du gâteau en cas de victoire.

Il conviendra de définir de manière très claire à qui reviendra la charge de conduire le pays à la magistrature suprême, qui pilotera la primature et la chambre basse de la future législature. Si des options fermes sont levées sur cette répartition fondamentale, il y a lieu de croire en une nouvelle union sacrée de l’opposition congolaise.

La répartition sus-évoquée doit se baser sur des critères rigoureux comme l’évaluation froide des potentialités de chaque formation politique et de son leader. Autrement, l’opposition ne va se limiter qu’à formuler dans la course pour le fauteuil du porte-parole de l’opposition. C’est pourquoi, la Majorité rit sous cape, s’attentant à un blocage dû à la gestion des ambitions.