LE MPCR DE JC VUEMBA FAIT TREMBLER LA VILLE DE BOMA
LE MPCR DE JC VUEMBA FAIT TREMBLER LA VILLE DE BOMA
(Arrestations
arbitraires et déploiement musclé de la Police Nationale et des Services de
Sécurité)
Il existe des Partis Politiques dans notre
pays qui, au moindre fait et geste, empêchent le Pouvoir en place de dormir sur
ses lauriers à cause de leur capacité de mobiliser la population et surtout grâce
à la confiance dont ils font l’objet de la part du peuple congolais. Parmi
ceux-ci, nous pourrons valablement citer l’UDPS d’Etienne Tshisekedi et le MPCR
de Jean Claude Vuemba.
Et
pour étayer notre affirmation, nous prenons pour preuve ce qui s’est passé ce
vendredi 15 Avril 2011 dans la ville de Boma au Kongo Central.
En effet, suite aux nombreuses plaintes de
la population Bomatracienne adressées au Président Fédéral du MPCR/Kongo
Central, Monsieur Adrien PHOBA, résidant à Boma, au sujet des difficultés que
rencontre la population de cette ville portuaire relatives à la fourniture de
l’énergie électrique, au manque d’eau potable pour tous, à l’insalubrité
caractérisant la Ville ainsi qu’à la megestion persistante de l’Autorité en
place, le MPCR/Kongo Central avait levé l’option de canaliser les
préoccupations des concitoyens de cette contrée en vue de les transmettre à
l’Autorité politique compétente pour dispositions.
C’est ainsi qu’un mémorandum, reprenant les
inquiétudes et les tracas de la population de Boma quant à ce, avait été rédigé
par la Fédération du MPCR/Kongo Central qui avait projeté d’organiser une
marche pacifique de protestation, partant du Siège fédéral de ce Parti jusqu’à
la Mairie de Boma où le document devrait être remis à Madame le Maire.
Respectueux de la législation en vigueur en la matière, le Comité fédéral du
MPCR/Kongo Central avait pris le soin d’en informer l’Autorité urbaine dans le
délai prescrit par la loi.
Prise
de panique face à cette démarche du MPCR, Madame le Maire de Boma non seulement
a fait obstruction à ladite marche mais elle a procédé à une véritable chasse à
l’homme contre les Combattants et Sympathisants du MPCR/Boma, allant jusqu’à
procéder à des arrestations arbitraires dans le seul but d’intimider ses paisibles
concitoyens et de faire échec à leur projet d’exprimer démocratiquement et dans
la discipline leur opinion, comme cela est garanti par la Constitution de la
République. C’est le cas notamment d’un agent commercial de la SNEL/Boma,
Monsieur Bienvenu MAYALA, appréhendé en plein exercice de ses fonctions consistant
à sensibiliser la population au paiement des factures de la SNEL qui a été
confondu à un propagandiste du MPCR de Jean Claude Vuemba.
Quel n’a pas été notre étonnement de voir le
nombre élevé des éléments de la Police Nationale et des autres services de
sécurité qui ont été déployés dans la ville de Boma, empêchant même la
population de cette ville de vaquer tranquillement à leurs occupations
quotidiennes : Boma a été une ville morte ce vendredi 15 Avril 2011 !
Cependant, cette démonstration de force de
la part de l’Autorité en place constitue une preuve éloquente de l’impact de ce
Parti au sein de la population et de la confiance dont il jouit de la part des habitants
de cette Ville portuaire. Et nous pouvons affirmer, sans crainte d’être
contredit, que la Ville de Boma est totalement acquise au MPCR et à son leader,
l’Honorable Jean Claude VUEMBA.
Quelques personnes que nous avons
rencontrées et qui ont requis l’anonymat n’ont pas manqué de nous faire part de
leur déception face à cette attitude anti-démocratique qui rappelle les moyens de
musèlement jadis utilisés par le MPR, Parti Etat de triste mémoire et relayés
par l’AFDL. Nombreux sont également ceux
qui nous ont attesté avoir adhéré au mot d’ordre de Jean Claude Vuemba pour que
tous les Congolais, partout où ils se trouvent, puissent se lever le 24 Avril
2011 afin de marquer la victoire de la démocratie sur la dictature en
République Démocratique du Congo.
Toutefois, là où le bas blesse, c’est que
tout le monde est au courant des intentions de Madame le Maire de se présenter comme
candidat Député National dans la Ville de Boma aux prochaines échéances
électorales. Et de ce fait, tout ce qui peut lui empêcher ou même réduire ses
chances de satisfaire à son ambition est considéré par elle comme un
« casus belli ». C’est pourquoi, elle n’hésite pas, contrairement à
l’éthique et aux lois de la République, d’utiliser les moyens de l’Etat pour
faire barrage à ses éventuels concurrents, ce qui constitue purement et simplement
une tricherie.
Or, en sa qualité de responsable
politico-administratif numéro un de la Ville, elle se doit d’œuvrer pour l’intérêt
général de ses administrés surtout lorsque ceux-ci expriment par la voie légale
et pacifique des revendications pertinentes dont elle-même est victime directe
ou indirecte, car partageant le même environnement que ces derniers. En effet,
il est aberrant de constater qu’une Autorité coupe délibérément le cordon
ombilical avec sa population en refusant de faire droit à ses cris de détresse
par une attitude qui frise la dictature et le mépris.
C’est ici le lieu d’appuyer une des requêtes
de JC Vuemba et du MPCR qui réclament que tous les supplétifs actuels du
Ministère de l’Intérieur (Commissaire de District, Maire de Ville,
Administrateur du Territoire, Bourgmestre, Chef de Secteur, Chef de Groupement),
appartenant du reste à une seule et même famille politique, la famille du Chef
de l’Etat, soient remplacés par des fonctionnaires de carrière avant les
scrutins de 2011.
Et
au moment où toute la classe politique congolaise, en association avec la
Société Civile et les partenaires internationaux, multiplie des rencontres de
réflexion en vue de trouver les voies et moyens d’amener le peuple congolais aux
élections générales prévues cette année dans un climat apaisé, de tels
comportements de la part de Madame le Maire méritent d’être dénoncés et
sanctionnés par sa hiérarchie car ils anéantissent les efforts de toute la
Nation.
Lorsque l’on sait que les élections
générales de 2011 ont comme toile de fond la participation citoyenne à la vie
politique du pays, contrairement à celles de 2006 qui avaient pour objectif
principal de régler la crise de légitimité qui perdurait au pays, Madame le
Maire de la Ville de Boma peut à juste titre être considérée comme ennemie de
la démocratie en République Démocratique du Congo.
La population de la Ville de Boma attend
d’être rassurée par les Autorités tant provinciales que nationales sur la
nécessité et l’intérêt qu’il y a, face à pareils comportements, de s’impliquer
dans le processus électoral de 2011. Le silence de la hiérarchie sera
interprété comme une caution morale de celle-ci à l’endroit du Maire de Boma et
accréditera la thèse selon laquelle cette dernière agit sur instructions de ses
supérieurs hiérarchiques. Ce qui donnera à la population de cette Ville une
bonne occasion de se prendre en charge en vue de faire respecter les droits qui
lui sont garantis par la Constitution de la République.
Gouverner c’est prévoir dit-on, et l’homme
sage est celui qui a la capacité de lire les signes du temps. Le vent de
liberté qui a pris naissance au Nord et qui souffle actuellement dans tout le
continent africain risque d’atteindre très rapidement la République
Démocratique du Congo si des personnes comme Madame le Maire de Boma ne sont
pas mises hors d’état de nuire dans le meilleur délai. Nous devons nous
rappeler que l’histoire nous enseigne qu’un pyromane ne se transforme jamais en
sapeur pompier et que un pouvoir, aussi fort soit-il, peut être ébranlé par les
excès de zèle de certains de ses détenteurs.
L’Autorité
hiérarchique tant provinciale que nationale du Maire de Boma a tout intérêt à
réprimer ces genres de comportement de manière à redonner confiance à la
population car il a été démontré à travers l’histoire qu’un grain de sable peut
bloquer le fonctionnement de tout un moteur.
Autorités
congolaises : la balle est dans votre camp et la Nation vous
observe !
Fait
à Boma, le 15 Avril 2011
TAKELE LUKOKI