L’AVENIR N°3946 DU MERCREDI 25 AOUT 2010

Les députés nationaux originaire du Bas-Congo reçus chez Mbatshi Batshia

Les Députés Nationaux Cathy Matondo Mayala, Lajos Bidiu et Jean-Claude Mvuemba, respectivement des circonscriptions électorales de Matadi et de Kasangulu ont conféré dernièrement avec le Gouverneur de la Province du Bas-Congo, Mbatshi Batshia. Ils ont fait le tour des problèmes liés au développement de cette partie de la RD. Congo.

Les trois Députés Nationaux ont capitalisé leurs vacances parlementaires pour échanger avec le Chef de l’Exécutif Provincial sur les préoccupations majeures des populations. Ils ont toujours été reçus en audience à chaque fois qu’ils en ont exprimé le besoin. l C’est le cas dernièrement au moment où les interlocuteurs du n° 1 de la Province du Bas-Congo revenaient de la Ville de Boma où ils ont été assister à la cérémonie du dévoilement du monument dédié au 1er Président de la République, Joseph Kasavubu. Cette œuvre d’art, rappelons-le, est une initiative louable du Gouverneur Mbatshi avec l’implication financière des entreprises évoluant dans le Bas-Congo et des opérateurs économiques Kongo sans oublier la diaspora kongo.

Au cours de l’audience lui accordée par le Gouverneur du Bas-Congo, Jean-Claude Mvemba n’est pas allé par le dos de la cuillère pour parler de la pollution provoquée sans cesse par l’entreprise pétrolière Perenco à Muanda où il avait séjourné. Il a reconnu s’être entretenu avec ses concitoyennes et concitoyens au sujet de cette pollution et de la destruction de l’écosystème dans cette partie de la province. Tout est sous le régime de la pollution, a-t-il dit en faisant remarquer que même les poissons ramenés de l’océan sentent du pétrole. Face à tous ces problèmes, les populations se posent la question de savoir quel est leur sort. C’est à ce titre qu’il est allé en parler à l’Autorité de Province à qui incombe la responsabilité de la survie de la population du Kongo Central. Il a souligné que le Gouverneur de Province était d’accord avec lui sur ce point. C’est-à-dire d’inviter une agence internationale neutre afin d’évaluer le degré de la pollution dont le Territoire de Muanda est victime. A l’analyse du taux de cette pollution, a-t-il poursuivi, la société Perenco saura ce qu’elle peut ou ne pas faire.

Quant à la Société Nationale d’Electricité, elle produit de l’énergie électrique à l’étranger pour plusieurs millions de dollars. La question que l’Honorable Jean Claude Mvuemba s’est posée est de savoir ce qui revient à la Province du Bas-Congo par rapport à la Province du Katanga où le gouvernement provincial ferait payer 50 $ par 30 tonnes de cuivre. Le Bas-Congo ne peut-il pas faire autant pour Perenco et la Snel, s’est interrogé, une fois de plus, l’Honorable Jean-Claude Mvuemba, l’élu de la circonscription de Kasangulu. Ce dernier est monté sur ses quatre chevaux pour faire remarquer que de Kasangulu jusqu’à Muanda, tous les contrats de construction sont confiés à une seule entreprise, Afritec, sans appels d’offre. En sa qualité de législateur, il va poser les problèmes à la prochaine session parlementaire, a-t-il promis.

Le gouvernement provincial a bien remis à l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (Ista) de Kasangulu un bâtiment qu’il faut tôler. Le Gouverneur de Province l’a compris. Aussi a-t-il évoqué les problèmes relatifs aux infrastructures routières dans cette partie du District de la Lukaya. Il a expressément évoqué les axes routiers Ndjili Brasserie-Lukunga Mputu à Mayenda et Sona-Bata-Zongo. Depuis une année, rien ne se fait, a constaté l’Honorable Jean Claude Mvuemba.

De leur côté, les Députés Nationaux’ élus de la Ville de Matadi, sont allés prendre langue avec le Gouverneur de la Province sur plusieurs points liés au développement dont le déficit en desserte en électricité et en eau potable. L’insécurité à travers les Communes de Matadi a été passée au peigne fin. Toutes les préoccupations y relatives sont bien connues par le gouvernement provincial qui se bat bec et ongles pour y trouver des solutions durables.

Luzolo N’zeka