LETTRE OUVERTE DE "Stop Congo Génocide Actions" à : Mr. Martin Kobler, Mme Mary Robinson, Mr. Russel D. Feingold, Mrs les Ambassadeurs et Chefs des Missions diplomatiques en RDC, Membres de la Classe politique, du Commandement militaire, du Leadership rel

« Stop Congo Génocide Actions »

Organisation Humanitaire

Bureau du Porte-parole : Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza

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Lettre ouverte adressée en ampliation à

Mr. Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies et de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo,

Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour les Grands Lacs,

Mr. Russel D. Feingold, l’Envoyé Spécial des États-Unis d’Amérique dans les Grands Lacs,

 Mrs les Ambassadeurs et Chefs des Missions diplomatiques en République Démocratique du Congo,

Chers Compatriotes, Membres de la Classe politique, du Commandement militaire, du Leadership religieux et de l’Élite intellectuelle congolaise,

Concerne :

Notre Adieu à Nelson Mandela sous le signe d’un Appel au Recours à l’expertise et à la modération de son Éminence le Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya soutenu par les Églises congolaises pour « la Réconciliation inter-congolaise sans esprit de vengeance » en République Démocratique du Congo ;

A l’unisson avec plus de 75 millions des populations civiles, militaires et religieuses congolaises avilies, humiliées, appauvries, déshumanisées et massivement exterminées, notre Organisation « Stop Congo Génocide Actions » rend hommage et salue la mémoire du Combattant de la liberté Madiba. Nous aussi disons “Adieu à Nelson Mandela”, l’icône de la lutte armée ayant libéré le Peuple sud-africain des horreurs du Système de gouvernement de l’apartheid fondé sur le racisme institutionnalisé. C’est cette victoire qui a ouvert la voie à la réhabilitation du Peuple sud-africain noir, blanc, métis, indien et autres,  dans sa dignité d’êtres humains crées par Dieu, à l’image de Dieu. Et, seul le recours aux armes a permis aux Combattants de la liberté sud-africain de faire prévaloir les droits et devoirs du Peuple sud-africain comme étant, chacun, codétenteur des attributs de la Souveraineté nationale sud-africaine. Telle est la voie choisie par le leadership sud-africain pour imposer la Démocratie comme seul moyen d’expression de la légitimité du Pouvoir de l’État dirigeant Sud-Africain.

Notre Organisation humanitaire voudrait inscrire son « Adieu à Nelson Mandela » dans le cadre général de « l’Alternative » à l’enlisement, voir à l’échec concluant les 17 années de la mise en œuvre de la Mission paix de l’Organisation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo. L’inexplicable longévité de cette Mission contraste avec les gigantesques ressources humaines, financières, militaires, diplomatiques et logistiques mises en œuvre. Il y a eu plus de 20 mille hommes de troupes renforcés par 5 mille soldats de la Mission africaine d’interventions rapides et autres troupes belges, plusieurs milliers de mercenaires étrangers, la « Radio Okapi » qui constitue un appareil médiatique extrêmement mobilisateur. Soit plus de 25 milliards de dollars US dépensés pour les 17 années (1999-2014) de présence dans ce pays (plus d’un milliard cinq cent mille dollars US par an). Or, de 1991-1992, avec bien moins de 0,00001% de cette somme investie par la Mission des Nations Unies, ou autrement dit avec presque rien de ces ressources engagées, son Éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya soutenu par les Églises congolaises avait fait nettement mieux en réussissant à restaurer la confiance et l’espoir des lendemains meilleurs pour tous. Dès lors, il y a moyen de faire mieux, à condition de rencontrer la disponibilité de la conscience humaine des plus hautes Instances dirigeantes des Nations-Unies, œuvrant sous le leadership des États-Unis d’Amérique et aussi des Elites du monde politique, militaire, religieuses, et économique congolaises.

 

C’est dans cette perspective que s’inscrit la participation de notre Organisation humanitaire au Projet de la tenue en 2014 des « Premiers entretiens des États-Unis d’Amériques sur les cinq années de la mise en œuvre du Programme américains d’actions humanitaires d’urgence pour la République Démocratique du Congo. »

Et, l'un de plus grands mérites de ces cinq années de Programme américain d'actions d'urgences humanitaires réside dans sa capacité de concourir à la création de plus de 250 mille nouveaux emplois aux États-Unis d'Amérique et plus de 20 millions en République Démocratique du Congo. Ce Projet fait partie d’une proposition globale pour une « Alternative » à court, moyen et long terme ouvrant la voie notamment à la pleine réussite de la mise en œuvre de la « Loi Obama » sur « le secours, la sécurité et la promotion de la démocratie en République Démocratique du Congo ». A cet effet, Ann Garrison reprenant l’article 101 (3) de cette Loi promulgué en 2006, la « SB 2125 », où le Sénateur Barack Obama citait l’USAID : « Compte tenu de sa taille, sa population et ses ressources, le Congo est un acteur important en Afrique et un allié à long terme pour les Etats-Unis. »      

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Pour notre Organisation humanitaire, la cause principale de l’exacerbation de l’actuelle crise congolaise réside dans les obstructions et blocages ayant jadis abouti à la mise en échec des prérogatives constitutionnelles conférées au Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya par le Peuple congolais réuni en Conférence Nationale Souveraine. Or, l’ultime objectif de la mission impartie à son éminence, le Cardinal, fut celui de mener la Nation congolaise vers l’éradication du système de gouvernement rétrograde et odieux mise en place à l'époque en République Démocratique du Congo. Survenue en 1993-1994, ce blocage fut et demeure la cause principale des 18 dernières années (1996-2014) du pire désastre humanitaire en cours dans ce pays. Lesquelles années font partie des 54 dernières années (1960-2014) de la crise de légitimité qui est, cause principale de cet extrême pourrissement de la situation humanitaire, politique, militaire, économico-financier et socio-sanitaire.

Pour une meilleure compréhension de la situation qui prévaut en République Démocratique du Congo, la Mère patrie du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, il n’y a rien de mieux que le témoignage tout à fait inédit fait par 52 Rabbins de Londres publié dans le Quotidien Londonien « The Guardian » daté du 23 avril 2010. Ce document avait été adressé notamment au Secrétaire général des Nations-Unies et à de nombreux Chefs d’État et de Gouvernement dont le Président des États-Unis d’Amérique. Ces hautes Autorités morales et religieuses juives, témoignent que le génocide et autres atrocités en cours de perpétration en République Démocratique du Congo ressemblent à « l’holocauste du Peuple juif » perpétrés par les Nazi et Adolf Hitler contre le Peuple juif (1940-1945). Un jour viendra où l’histoire dira que durant ces 18 dernières années (1996-2014), le territoire national congolais avait été transformé en un gigantesque camp de concentration, de tortures et d’exterminations massives des populations tels que furent les camps de Auschwitz, Buchenwald, Dachau, Treblinka, Maïdanek, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück, Mauthausen,  Bergen-Belsen … et autres.

Pour corroborer le témoignage fait par ces hautes Autorités morales et spirituelles juives, notre Organisation humanitaire a retenu quelques éléments d’informations d’une enquête réalisée par « International Rescue Committee » (IRC), une ONG américaine. Dans son Rapport, le « IRC » révèle que : sur les 6 dernière années allant de 1998-2004, « 5,4 millions de personnes sont mortes des causes liées à cette guerre. » Ce Rapport de « IRC » précise qu’il s’agit du conflit le plus meurtrier documenté du monde depuis la Seconde Guerre mondiale. Quant au Bulletin de l’Agence France Presse daté du 11 mai 2011 plus de dix (10) millions de morts. Ces pertes en vies humaines congolaises ont été enregistrés durant les seules 18 années (1996-2014) d’absence totale de Paix civile consécutive à l’agression et l’occupation de l’ensemble du territoire national congolais par les milices terroristes et génocidaires d’origines étrangères. De plus, une étude publiée par le Journal Américain de la Santé Publique indique que « plus de mille et cent cinquante deux (1.152) femmes sont violées chaque jour soit 48 femmes violées et mutilées par heure en République Démocratique du Congo « plus de quatre cent mille femmes et jeunes filles âgées de 15 à 49 ans ont été violées durant une période de douze (12) mois de 2006 à 2007 ».

Oui, quantitativement et qualitativement les crimes de l’apartheid sud-africain n’ont pas atteint l’incommensurable envergure du « génocide caché » et de « l’holocauste oublié » qui survient dans ce pays.  

Les 18 dernières années (1996-2014), que dut la campagne du pillage systématique des richesses naturelles congolaises s’accompagnent de l’extrême paupérisation, de l’effroyable déshumanisation et de l’extermination massives des populations congolaises. Comparer aux 81 années (1913-1994) des abominations perpétrées par l’apartheid sud-africain, ces atrocités étaient loin d’atteindre le paroxysme de l’horreur que vit le Peuple congolais. Or, ces crimes de l’apartheid sud-africain avaient amené Nelson Mandela et ses Compagnons de lutte à faire le choix de la clandestinité et de s’engager dans une lutte armée focalisée principalement sur les actions de sabotages des activités et infrastructures économiques en Afrique du sud. En effet, c’est dans un bien moindre mesure que les actions de lutte des Combattants anti-apartheid sud-africain visaient les pertes en vies humaines. Au bout de compte, le plus grand mérite de la victoire remportée par le Peuple sud-africain, noir, blanc, métis, indien et autres, réside dans son choix en faveur de la « Réconciliation nationale sans esprit de vengeance » prônée, au bout de compte, par Nelson Mandela et soutenu par les Etats-Unis d’Amérique impliquant l’Organisation des Nations-Unies. 

Le plus grave réside dans le fait que la Communauté internationale continue de passer sous silence et de banaliser l’extraordinaire exploit des 35 longues années (1980-2014) de l’activisme politique du leader maximo de l’Opposition congolaise, le  Président Étienne Tshisekedi wa Mulumba et ses Compagnons de lutte. Durant près de quatre décennies, ce leadership politique a réussi à convaincre le Peuple congolais du plus grand intérêt à s’en tenir à la lutte pacifique et non violente. Victime de l’un des plus odieux terrorismes d’État de l’histoire de l’humanité, ce Peuple congolais est cependant, demeuré fidèle au leitmotiv politique énoncé par « les 13 Parlementaires » auteur de la « Lettre ouverte » datée du 1er novembre 1980 et adressée au Dictateur Mobutu. Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Joseph Ngalula Pandanjila, Charles Dia Onken, Anaclet Makanda Mpinga, François Lusanga Ngiele, Protais Lumbu Maloba, Paul Kapita Shabangi, Kyungu wa Kumuanza, Mbombo Lona, Biringanine  Mugaruka, Kasala Kalamba, Isidore Kanana Tshongo, Ngoyi Mukendi ,ces derniers avaient été sans complaisance dans leur excellent diagnostic sur l’état de la Nation congolaise, jadis agonisante et en totale perdition. C’est sans détours qu’Ils avaient  fait apparaitre l’imminence de l’actuel « chaos » fait des 18 années (1996-2014) d’un désastre humanitaire politique, militaire, économique, social, sanitaire et écologique, le plus grave survenu dans l’histoire de l’humanité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.   

La principale cause de l’actuelle situation apocalyptique réside dans les 37 années(4 septembre 1960 - 17 mai 1997) de règne d’un « Système de gouvernement illégitime » réfractaire à toute idée de réconciliation nationale inter-congolaise et à l’émergence d’un État de droit et de la « Démocratie » qu’est le Pouvoir du Peuple congolais, par le Peuple congolais, pour le Peuple congolais. Aussi la cause principale de l’actuelle débâcle nationale congolaise est d’origines strictement internes. En conséquence, la thérapie doit être strictement et principalement de nature interne. Les faits et incidences d’origines externes ne seront toujours que secondaires et sans incidence effectives et efficientes dans le règlement de l’actuelle crise congolaise.

Dans leur Lettre ouverte au Dictateur Mobutu, les 13 Parlementaires écrivaient déjà en 1980 : « Mais la pire conséquence de votre régime éteignoir de la démocratie c'est qu’après vous, le pays risque de connaître un chaos politique et social plus grand encore que celui auquel votre avènement prétend avoir mis fin, le peuple n'ayant plus été habitué à participer à un débat contradictoire et les élites n'ayant guerre appris à confronter leurs vues paisiblement et dialoguer avec leurs peuples. » A cause de l’incapacité totale de la Dictature mobutiste à initier et à mener tant soit peu, à la réussite le processus visant à prévenir et à éviter que ne survienne l’actuel « chaos ». Déjà prévisible et annoncé en 1980, le Peuple congolais et son leadership politique avait imposé au « Dictateur » la tenue de la Conférence Nationale Souveraine. La tenue de ce Forum national congolais s’inspirait notamment de l’exemple des Etats-généraux tenus en France en 1789, et aussi celui du Congrès des représentants des colonies anglaises d'Amérique du Nord ayant évolués vers la Déclaration de l'indépendance des États-Unis d’Amérique en 1776.

A l’instar des participants à ces deux Assises nationales en France et aux Etats-Unis d’Amérique, les Délégués des forces vives de la Nation congolaise réunis en Conférence Nationale Souveraine avaient, eux aussi, en guise de préalable, établi le constat sur l’auto-disqualification Institutions dirigeantes de l’État congolais, et de leurs Animateurs ayant failli dans l’exercice des prérogatives leurs imparties pour la satisfaction, tant soit peu, des aspirations du Peuple. En effet, le Préambule de la Déclaration de l’Indépendance des États-Unis d’Amérique stipule : « … Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu'une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l'abolir et d'établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l'organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bon heur ... »

Aujourd’hui encore, il s’impose de prendre en compte l’extrême et urgente nécessité d’une « Alternative » à l’impasse, voir à l’échec concluant les 17 années de la mise en œuvre de la Mission de paix de l’Organisation des Nations-Unies en République Démocratique du Congo.  Aussi, notre Organisation humanitaire en appelle à la prise en compte de l’acte par lequel les Instances expertes et compétentes de l’Organisation des Nations-Unies expriment de la manière la plus explicite la légitimation par elle de l’esprit général des acquits de la Conférence Nationale Souveraine de 1981-1982 en République Démocratique du Congo. Il s’agit plus précisément du Rapport établi, in tempore non suspecto, par la Commission d’enquêtes des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) en 1997 sur la situation des droits de l'homme conformément à la Résolution 1997/58. Dans ses Chapitres relatifs à son Exposés des faits, à sa Conclusion et à ses Recommandations, ce Rapport d’enquêtes des Nations-Unies rendu public le 31 janvier 1998 par le Rapporteur général M. Roberto Garretón, reconnaît formellement le plus grand mérite de l’esprit général des acquits de la Conférence Nationale Souveraine conduit par son Éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.

Outre la codification des plus rigoureuses normes d’éthiques comme principes régulateurs de la vie sociale, le Peuple congolais réuni en Conférence avait conçu, élaboré, adopté et consacré un Projet de société fondé sur l’esprit de la Réconciliation  nationale comme un préalable à l’édification de l’État de droit et de la Démocratie devant ouvrir la voie à l’essor économique, au bien-être social et au plein épanouissement pour tous en République Démocratique du Congo. Pour s’assurer les meilleures garanties pour la pleine réussite, la Conférence Nationale Souveraine avait fait du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, l’Autorité morale le plus apte à assurer l’indispensable modération de la phase de transition, devant mener le Peuple et la Nation congolaise à la tenue des élections véritablement apaisées, inclusives, libres, démocratiques et transparentes devant  sauver du péril la République Démocratique du Congo. C’est dans ce contexte général qu’il s’impose de placer l’Appel pathétique et urgent que lance notre Organisation humanitaire en vue du Recours à l’expertise, au leadership et à la modération de son Éminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.

Parfaite considération.

A suivre … !                                                                                          New York City, le 31 Janvier, 2014

Pour l’Organisation humanitaire « Stop Congo Génocide Actions »

 Le Porte-parole

Jacques Matanda ma-Mboyo Kudia Kubanza

Pour le Bureau du Secrétaire Général

Iboke Bolelenge                                                                          Eddy Bozinga Mfuru



03/02/2014
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