L’Opposition décide de siéger
Le Phare n°4282 du jeudi 15 Mars 2012
-L’Opposition politique réunie autour de la candidature du leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, à la magistrature suprême, a finalement levé l’option de participer aux travaux de l’Assemblée nationale. Cette décision arrêtée lors de son Conclave politique qui s’est tenu du 5 au 14 mars au siège du MPCR, dans la commune de Ngiri-Ngiri, a été rendu publique hier mercredi 14 mars 2012 dans la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima, à Gombe.
Dans une déclaration lue par le député Serge Mayamba de l’UDPS, élu de la ville de Kinshasa dans la circonscription électorale de Tshangu, en présence de ses collègue Jean-Claude Vuemba, Stève Mbikayi, Christian Badibangi, Martin Fayulu… , ces acteurs politiques ont, tout en réaffirmant leur attachement à Tshisekedi qu’il considère comme le président légitime de à RDC, résolu de prendre part aux plénières l’Assemblée nationale, à l’hémicycle du Palais du peuple. C’est, affirment-t-il, en vue de « rétablir la vérité des urnes, de garantir le bon déroulement de la suite du processus électoral, d’obtenir la démission sans condition du bureau de la Ceni ainsi que sa profonde restructuration ».
Le modérateur de ce Conclave, Lisanga Bonganga, a justifié cette résolution, après 9 jours de débats, par le fait que l’histoire politique de la RDC a démontré que la politique de la chaise vide a toujours été préjudiciable à l’opposition politique congolaise.
Parlant de la crise post- électorale, ces acteurs politiques ont préconisé le dialogue pour sortir le pays de la crise de légitimité qui s’est installée profondément à la suite des élections de novembre 2011 mal organisées. Pour ces opposants, la RDC a deux « Présidents » dont l’un est « légal », Joseph Kabila, et l’autre « légitime », Etienne Tshisekedi.
Ils ont martelé que l’opacité dans la traçabilité des résultats des élections législatives a eu avec comme conséquence l’existence des députés élus d’une part, nommés et gommés d’autre part. Cela a frustré le souverain primaire, au point que celui-ci ne se reconnait pas dans les gouvernants actuels.
« Seul un dialogue franc entre acteurs politiques, la société civile, et la communauté internationale en vue de rétablir la vérité des urnes par le recomptage des voix constitue une panacée à la crise post-électorale », ont-ils souligné. Les précités ont saisi l’occasion pour exiger la levée immédiate et sans condition des barrières policières érigées autour de la résidence
de Tshisekedi et la libération de tous les détenus politiques : Mokia, Chalupa, Kutino, les combattants des partis politiques de l’opposition et les Congolais récemment refoulés de l’Afrique du Sud et incarcérés illégalement au Katanga.
Cette plate-forme politique, qui se dit acquise au changement, a renouvelé sa fidélité à son chef de file et leader, Etienne Tshisekedi, avant de prendre l’engagement de ne ménager aucun effort pour lui restituer sa victoire volée lors du vote du 28 novembre 2011.
ERIC WEMBA
Assemblée Nationale
L’Opposition décide de siéger
L’Opposition décide de siéger
-L’Opposition politique réunie autour de la candidature du leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, à la magistrature suprême, a finalement levé l’option de participer aux travaux de l’Assemblée nationale. Cette décision arrêtée lors de son Conclave politique qui s’est tenu du 5 au 14 mars au siège du MPCR, dans la commune de Ngiri-Ngiri, a été rendu publique hier mercredi 14 mars 2012 dans la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima, à Gombe.
Dans une déclaration lue par le député Serge Mayamba de l’UDPS, élu de la ville de Kinshasa dans la circonscription électorale de Tshangu, en présence de ses collègue Jean-Claude Vuemba, Stève Mbikayi, Christian Badibangi, Martin Fayulu… , ces acteurs politiques ont, tout en réaffirmant leur attachement à Tshisekedi qu’il considère comme le président légitime de à RDC, résolu de prendre part aux plénières l’Assemblée nationale, à l’hémicycle du Palais du peuple. C’est, affirment-t-il, en vue de « rétablir la vérité des urnes, de garantir le bon déroulement de la suite du processus électoral, d’obtenir la démission sans condition du bureau de la Ceni ainsi que sa profonde restructuration ».
Le modérateur de ce Conclave, Lisanga Bonganga, a justifié cette résolution, après 9 jours de débats, par le fait que l’histoire politique de la RDC a démontré que la politique de la chaise vide a toujours été préjudiciable à l’opposition politique congolaise.
Parlant de la crise post- électorale, ces acteurs politiques ont préconisé le dialogue pour sortir le pays de la crise de légitimité qui s’est installée profondément à la suite des élections de novembre 2011 mal organisées. Pour ces opposants, la RDC a deux « Présidents » dont l’un est « légal », Joseph Kabila, et l’autre « légitime », Etienne Tshisekedi.
Ils ont martelé que l’opacité dans la traçabilité des résultats des élections législatives a eu avec comme conséquence l’existence des députés élus d’une part, nommés et gommés d’autre part. Cela a frustré le souverain primaire, au point que celui-ci ne se reconnait pas dans les gouvernants actuels.
« Seul un dialogue franc entre acteurs politiques, la société civile, et la communauté internationale en vue de rétablir la vérité des urnes par le recomptage des voix constitue une panacée à la crise post-électorale », ont-ils souligné. Les précités ont saisi l’occasion pour exiger la levée immédiate et sans condition des barrières policières érigées autour de la résidence
de Tshisekedi et la libération de tous les détenus politiques : Mokia, Chalupa, Kutino, les combattants des partis politiques de l’opposition et les Congolais récemment refoulés de l’Afrique du Sud et incarcérés illégalement au Katanga.
Cette plate-forme politique, qui se dit acquise au changement, a renouvelé sa fidélité à son chef de file et leader, Etienne Tshisekedi, avant de prendre l’engagement de ne ménager aucun effort pour lui restituer sa victoire volée lors du vote du 28 novembre 2011.
ERIC WEMBA