Où sont les 15 Kms de route asphaltés promis à la population de Boma ?

Le Climat Tempéré n°200 du mercredi au jeudi 10 mars 2011

Où sont les 15 Kms de route asphaltés promis à la population de Boma ?

Revoici Adrien Phoba dans son rôle d’opposant, toujours prêt à secouer et interpeller les gouvernants, pour l’intérêt général. Le président fédéral du Mouvement du Peuple Congolais pour la République «MPCR», parti dirigé par l’Honorable député national Jean Claude Vuemba Luzamba, revient encore une fois à la charge pour fustiger l’inaction des instances dirigeantes dans sa province. Se confiant au Climat Tempéré, Adrien PHOBA, résident à Boma, s’inquiète de voir que les engins de l’Afritec, la société désignée pour la réhabilitation des routes à Borna, ne sont plus visibles sur les chantiers, Il fustige le comportement irresponsable des autorités provinciales du Bas-Congo qu’il accuse d’avoir abandonné la Ville de Soma à son triste sort.
D’entrée de jeu, Adrien Phoba indique que la population de Borna est déçue de constater que leur Ville ne figure pas sur la liste des villes dont la voirie va être réhabilitée par le gouvernement central. Pourquoi deux poids, deux mesures ? C’est la question que l’on se pose à Soma.

Le président fédéral du MPCR/ Bas-Congo se montre très critique sur le bilan des autorités provinciales alors qu’approchent les nouvelles échéances électorales. Adrien Phoba rappelle qu’à leur arrivée à la tête de la province, ces autorités avaient promis de créer une classe moyenne à travers la province du Bas-Congo, mais qu’au bout du compte l’on n’a rien vu venir. «C’était leur credo. Voici bientôt 5 ans, l’exécutif provincial du Bas-Congo avait fait la promesse de créer une c’asse moyenna Cette promesse est restée lettre mode. C’est un témoignage éloquent du manque de respect envers le souverain primaire du Bas-Congo. Et, la population en tirera les conséquences le moment venu », affirme le président fédéral du MPCR. Il se demande aussi ce que sont devenus ces beaux discours des autorités provinciales du Bas-Congo qui faisaient miroiter le paradis en disant que des investisseurs sud-africains étaient dans le pipe line ‘et n’attendaient que l’investiture des autorités provinciales issues des élections pour venir commencer les travaux ? « Hélas, jusqu’à ce jour, nous n’avons vu que des Chinois et des Indiens qui font le même petit commerce que les nationaux, qui vendent même au petit détail. Où sont les Sud Africains tant vantés »? S’interroge Adrien Phoba.

Il rappelle’ également que les nièmes autorités provinciales avaient promis que l’année 2009-2010 serait l’année de la ville de Soma. « Aujourd’hui force est de constater que sur toute la ligne ils ont échoué, car rien ne s’est réalisé. C’est une politique de démagogie qui est ‘déjà révolue que ces autorités pratiquent encore », clame-t-il. Mais sa litanie de déceptions ne s’arrête pas. Même l’Université Joseph Kasa-Vubu qui est la seule Institution Universitaire du Bas-Congo s été abandonnée depuis longtemps. Mais brusquement, pour des fins politiciennes et électoralistes, ces autorités font semblant de poser quelques actions au sein de cette Université. N’est-ce pas un sabotage ? Pourquoi ne pas honorer cette grande institution universitaire qui fait la fierté de la Province et qui porte même le nom du premier président de la RDC ? S’indigne le président Phoba.

Boma, la ville la plus sale de la, province!

Dans la logique des cinq chantiers, à l’instar de ce qui s’est fait par exemple pour la ville de Matadi, la population de Soma réclame la construction de tous les axes routiers en rapport avec les 15 kms de voirie dans la Ville. Pour Phoba, c’est l’absence de suivi des travaux de réhabilitation des routes de Borna de la part des autorités qui a provoqué un arrêt brusque des chantiers, alors que Borna reste jusqu’à ce jour, la ville la plus sale de la province.
L’Afritec avait bien commencé les travaux, reconnaît-il, avec une vitesse qui promettait. Mais brusquement, tous les engins ont disparu de la ville, et les travaux sont tombés en veilleuse, A cette allure, note-t-il, l’on est en droit de se poser la question de savoir si la construction des 15 kms promis dans le cadre des 5 chantiers et qui demeurent un droit pour la ville de Boma sera effective avant les élections.

Jugeant peu probants les résultats de leur mandature actuelle, Phoba dénonce l’opportunisme des autorités provinciales. Restées insensibles aux cris de la population de Borna depuis leur avènement au pouvoir à la tète de cette province, dit-il, voilà, que ces autorités viennent maintenant courtiser Soma pour préparer le terrain en faveur de leurs protégés pour les prochaines élections. Adrien Phoba dénonce ces petites actions de charme sans lendemain lancées pour jeter la poudre aux yeux de la population en vue de se maintenir au pouvoir. Le leader provincial du MPCR stigmatise en ces termes:

«Nous remarquons la ‘présence des conseillers des autorités provinciales du Bas-Congo dans la ville de Soma, envoyés par leurs maîtres pour préparer leur campagne, tout en conduisant par- ci, par-là de petits travaux de débouchage de caniveaux dans la ville. Je dis que ce sont des travaux qui sont de la compétence de l’exécutif urbain et non du ressort des conseillers provinciaux, ni même des partis politiques.

Dans le même ordre d’idées, face à la propagande facile, le MPCR, par la voix de son président fédéral, félicite son Eminence le Cardinal Monsengwo pour avoir suspendu l’utilisation des paroisses de la Sainte Eglise Catholique par les hommes politiques et leurs complices pour abuser les fidèles qui y vont prier avec des paroles démagogiques. Il a été constaté en effet, dénonce Adrien Phoba, que des autorités s’improvisent dans les églises pour prêcher l foi et l’espérance, en lieu et place d’évaluer le programme d’action sur base duquel ils ont été élus.
Adrien Phoba dit encore traduire le sentiment général de la population du Bas-Congo lorsqu’il affirme que malgré les efforts du chef de l’Etat, aucun des ses collaborateurs ne comprend sa vision, et que Joseph Kabila est abandonné seul au travail par ses collaborateurs, surtout en provinces. Ces derniers, fait-il observer, bougent quand il y a la présence du chef sur terrain, sinon rien ne peut se réaliser.

Il termine par ces mots : Le MPCR, Fédération du Bas-Congo se réjouit d’être arrivé en 2011, une année électorale. Nous allons dire la vérité à notre peuple pour qu’il prenne ses responsabilités face à ces dirigeants de la province du Bas-Congo qui pratiquent une politique de démagogie et qui ne tiennent pas leurs promesses. Ils seront eux-mêmes témoins de leur déconfiture vis-à-vis de cette population qu’Us ont longtemps abandonnée, malgré les, gros moyens financiers qu’ils mettront en jeu lors des élections pour amadouer cette population affamée. Cette pratique est révolue. Le peuple a compris. Qui vivra verra».

Mayala Ngoma

 



14/03/2011
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