POINT DE PRESSE DE L’OPPOSITION CONGOLAISE RESPONSABLE DU 10 NOVEMBRE 2011
OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE
POINT DE PRESSE DE L'OPPOSITION CONGOLAISE RESPONSABLE DU
10 NOVEMBRE 2011
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Il est des moments de la vie où l'indifférence face à la déchéance d'autrui ou mieux le manquement volontaire au devoir d'assistance constitue l'infraction de non-assistance à personne en danger, punie conformément aux dispositions pertinentes du Code Pénal.
L'Opposition Politique Congolaise Responsable ne pouvant se soustraire à cette obligation légale vis-à-vis du peuple congolais se fait le devoir ce jour de vous souhaiter la bienvenue au siège de la RLTV, Télévision du peuple, à l'occasion du point de presse qu'elle organise en vue d'apporter à l'opinion tant nationale qu'internationale la vraie et la bonne information au sujet de l'état actuel de la Nation, à la veille des élections.
En effet, notre patrimoine commun, la République Démocratique du Congo, se prépare à vivre le deuxième cycle électoral de la Troisième République programmé de 2011 à 2013. Et comme cela se déroule dans tous les Etats de droit et tous les pays civilisés du monde, le processus électoral concerne aussi bien le souverain primaire, la société civile, la structure en charge de l'organisation des différents scrutins, le Pouvoir en place ainsi que les acteurs politiques.
Où en est-on à ce jour ?
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Le souverain primaire, c'est-à-dire l'ensemble des Congolaises et Congolais, attend avec impatience le moment privilégié que lui offre la Constitution de notre pays afin de se désigner les dirigeants de son choix.
L'expérience électorale de 2006 l'ayant rendu sage en la matière et les conséquences de la mauvaise gouvernance de 2006 à 2011 sur son vécu quotidien l'ayant aguerri d'avantage, le peuple congolais et l'Opposition Politique sont prêts et fermement décidés à aller aux élections.
Et ce, malgré le déficit d'informations, de la part du Pouvoir public et de la CENI dont plusieurs d'entre eux sont victimes notamment au sujet des vrais enjeux des prochaines échéances électorales, du programme des candidats à différents échelons, de la manière de voter tant du point de vue du choix du candidat que de l'opération de vote proprement dite, du coût réel desdites élections, des droits et obligations de chaque intervenant au processus, etc. et j'en passe des meilleurs.
L'Opposition Politique Congolaise Responsable saisit cette occasion pour interpeler le Pouvoir en place et la CENI pour que chacun joue le rôle qui est le sien et se distingue afin d'éviter à notre peuple des contestations postélectorales dont personne ne pourrait prévoir ni mesurer les conséquences.
Le peuple attend donc, pendant ce cycle électoral, que l'Etat congolais exerce ses prérogatives régaliennes au bénéfice de la population lui permettant de ce fait de s'approprier et de consolider le processus démocratique entamé dans notre pays depuis les accords de Sun City.
Les organisations de la société civile quant à elles, particulièrement celles qui œuvrent dans la thématique relative aux élections, ont démontré à suffisance leur implication dans le cycle électoral. Ce qui est tout à leur honneur lorsque l'on considère les conditions précaires dans lesquelles la plupart d'entre elles exercent leurs activités.
Néanmoins, ces organisations ont multiplié des séminaires, colloques, journées de réflexion, déclarations, commentaires et rapports de tout genre sur la question électorale. Leurs différentes recommandations ont été adressées à tous les acteurs du processus électoral et ce, malgré le fait que très souvent, les destinataires n'y ont accordé que très peu d'intérêt.
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Face aux prochaines échéances électorales, il y a lieu de s'appesantir quelque peu sur le rôle actuel de l'organe technique chargé d'organiser les élections dans notre pays, à savoir la CENI, des Institutions de la République devant assurer la continuité de l'Etat et des acteurs politiques appelés à concourir lors des prochains scrutins.
Concernant la Commission Electorale Nationale Indépendante, l'Opposition Politique Congolaise Responsable dénonce l'évidence de la partialité manifeste du Bureau de la CENI dans le processus électoral.
En effet,le fait d'avoir cautionné la présentation des candidats de la Majorité en nombre supérieur à celui des sièges, le fait d'avoir accepté les candidatures à la députation nationale des membres du Gouvernement et autres mandataires publics actifs sans démission de leur part, le fait que la CENI accompagne ces membres du Gouvernement et autres mandataires publics dans l'utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l'Etat, des établissements et organismes publics ainsi que des sociétés d'économie mixte, le fait que la CENI cautionne l'affichage sur les édifices publics des effigies et autres banderoles du candidat Joseph KABILA, tous ces faits, cités à titre purement exemplatif, démontrent à suffisance que la CENI a déjà choisi son camp.
De plus, la CENI n'est pas seulement partiale, mais elle s'est également illustrée dans la violation de la Constitution et de la loi électorale ainsi que dans l'accompagnement de la Majorité au Pouvoir à ces mêmes violations.
La violation de la Constitution par la CENI en convoquant le scrutin présidentiel le 28 Novembre 2011 au lieu de 90 jours avant l'expiration du mandat du Président sortant (article 73 de la Constitution), la non-publication de la liste des électeurs 30 jours avant le démarrage de la campagne électorale (article 6 de la loi électorale), le non-affichage de la liste des électeurs 30 jours avant la date du scrutin (article 8 de la loi électorale), la non-publication dans le délai de la cartographie électorale et la non-remise de spécimen des bulletins de vote aux candidats Présidents de la République et Députés Nationaux avant leur impression, les manœuvres dilatoires orchestrées délibérément pour refuser l'audit du fichier électoral malgré les promesses du Bureau de la CENI et les interventions des partenaires extérieurs, bref, tous ces faits poussent l'Opposition Politique Congolaise Responsable à conclure que la CENI navigue en dehors de la Constitution et des lois qui régissent la République Démocratique du Congo.
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
A la veille des élections du 28 Novembre prochain, l'Opposition Politique Congolaise Responsable ainsi que la population congolaise toute entière assistent à un blocage sans précédent dans le fonctionnement des Institutions de la République, lesquelles devraient pourtant assurer la continuité de l'Etat.
Etant pour la plupart candidats aux prochaines échéances électorales, les animateurs actuels des Institutions de la République se préoccupent plus de leur avenir politique que de remplir correctement les missions qui leur ont été confiées par la Nation.
Le refus par le Président de la République sortant de promulguer les lois votées par le Parlement de la République relatives à la mise en place de la Cour Constitutionnelle, la privatisation des médias d'Etat au profit du candidat Joseph KABILA et de sa famille politique, la violation dans l'impunité totale du Code de bonne conduite par la Majorité Présidentielle qui l'a pourtant signé, la dernière mise en place dans la magistrature réalisée en dehors des normes légales en ce que le Conseil Supérieur de la Magistrature, seul organe qualifié en la matière, a été purement et simplement ignoré, tous ces faits et bien d'autres confortent l'Opposition Politique Congolaise Responsable dans son affirmation que le pays n'est pas gouverné.
La Majorité au Pouvoir vient d'instaurer un véritable climat de terreur, surtout en ce début des campagnes électorales, démontrant par là que le décor est bel et bien planté pour des élections non-apaisées.
Et sur ce point, permettez-nous, Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, d'épingler à titre illustratif quelques cas précis :
1. Les répressions violentes et sanglantes suivies des morts d'hommes lors des différentes manifestations de l'Opposition Politique Congolaise Responsable ;
2. Les arrestations arbitraires et passages à tabac non seulement des membres et sympathisants de l'Opposition Politique Congolaise Responsable, mais aussi et surtout de ses dirigeants : cas de l'Honorable Député Provincial Martin FAYULU MADIDI, Président de l'Ecidé et membre de la Dynamique Tshisekedi Président, DTP en sigle, qui vient, en plus de ce qui précède, d'être frappé d'un mandat de comparution émanant du Parquet Général de la République, en dépit des immunités parlementaires que lui confère la législation en vigueur en la matière ;
3. L'incendie criminel de la chaine de radio télévision RLTV appartenant à l'Honorable Député National Roger LUMBALA, Président du RCDN et Coordonnateur du SET, Soutien à Etienne Tshisekedi, sans oublier le pillage des sièges de l'UDPS et du RCDN ;
4. L'obstruction et la répression des membres de l'UDPS chargés de placer les effigies et les affiches du candidat Etienne TSHISEKEDI au Rond Point Victoire le mercredi 02 Novembre 2011 par les éléments de la Police Nationale, pourtant apolitique ;
5. L'instrumentalisation du Pouvoir des Autorités coutumières, politico-administratives, de l'armée et de la police nationale afin d'empêcher le bon déroulement de la campagne électorale et toutes les activités de l'Opposition Politique Congolaise Responsable ;
6. L'insécurité généralisée, surtout à l'Est du pays, et la militarisation à outrance des parties du pays où il n'y a pas des groupes armés alors que celles qui en ont grandement besoin en sont dépourvues ;
7. Les événements sanglants de Mbuji Mayi au Kasaï Oriental et de Kisangani dans la Province Orientale ayant mis aux prises les Autorités provinciales et les membres de l'UDPS suivis de mort d'hommes ;
8. L'attaque armée des cortèges des candidats députés nationaux suivie de leur dépouillement en Ituri et à Beni ;
9. L'affrontement sanglant entre les membres de l'UNAFEC et les combattants de l'UDPS le samedi 05 Novembre 2011 dans la Commune de la Kenya à Lubumbashi ayant occasionné mort d'hommes et plusieurs blessés graves ;
10. La destruction méchante, sauvage et barbare au Rond Point Socimat à Kinshasa du grand panneau de campagne du candidat Député National Jacques CHALUPA, Président de ADD-Congo et membre de l'Opposition Politique Congolaise Responsable ;
11. L'attaque de la résidence du Président fédéral du MLC, Monsieur ISOFALE, à Mbandaka dans la Province de l'Equateur ;
12. La pose provocatrice des effigies du candidat Joseph KABILA sur l'immeuble abritant le siège de l'UDPS à Goma, le 06 Novembre 2011 ;
13. L'enlèvement, suivi des traitements inhumains, infligés à l'artiste musicien Fabrice MUSIRITSA à Goma, le vendredi 04 Novembre 2011, par les éléments commis à la Garde Républicaine et dont le seul crime a été le refus de chanter pour le candidat Joseph KABILA.
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
L'Opposition Politique Congolaise Responsable rappelle à l'opinion tant nationale qu'internationale que la campagne électorale pour les scrutins du 28 novembre prochain a été officiellement lancée par la CENI le 28 Octobre dernier. En cette période, il est de bon aloi pour tous les candidats de capitaliser leur chance de réussite en s'adressant à leur électorat à travers tous les moyens de communication disponibles.
C'est ainsi que, en date du 06 Novembre 2011, le candidat Etienne TSHISEKEDI, Président de l'UDPS a communié avec sa base composée essentiellement de la Ligue des Femmes Acquises au Changement par une interview en direct de l'Afrique du Sud à travers la chaine de télévision du peuple, la RLTV.
Nombreux sont nos concitoyens qui se sont dits choqués par les propos de Monsieur Etienne TSHISEKEDI notamment, lorsque ce dernier a affirmé qu'il se considérait désormais comme le Président de la République Démocratique du Congo et ont assimilé cette déclaration à un coup d'Etat. D'autres par contre ont affirmé qu'il aurait appelé la population à l'insurrection.
L'Opposition Politique Congolaise Responsable estime quant à elle que la déclaration relative à la présidence de la République constitue la réplique valable au matraquage médiatique d'une presse inféodée et des affiches qui pullulent à travers le pays avec comme message : 100% Raïs. Si ce slogan de campagne est accepté par tous, nous ne voyons pas pourquoi l'opinion devrait s'offusquer lorsque le candidat du peuple, en pleine campagne électorale, se déclare Président de la République.
De plus, il ne s'agit là que d'un syllogisme relevant de la simple logique formelle à savoir : le Président de la République est élu par le peuple, et ce peuple a choisi Etienne TSHISEKEDI, donc Etienne TSHISEKEDI est Président de la République.
Il ne s'agit donc pas d'un coup d'Etat et encore moins d'une haute trahison, infraction qui n'est imputable qu'au Président de la République et au Premier Ministre en fonction.
Toute l'agitation observée autour de la dernière sortie médiatique de Monsieur Etienne TSHISEKEDI démontre à suffisance que lorsque TSHISEKEDI et l'Opposition éternuent, la Majorité Présidentielle tremble.
Et comment ne pas donner raison à Etienne TSHISEKEDI lorsqu'on observe des signes qui ne trompent pas et qui constituent un désaveu cinglant du candidat Joseph KABILA par sa propre famille politique ; il s'agit notamment de :
- L'éclatement du PPRD, Parti phare de la Majorité présidentielle, en plusieurs petits Partis satellites dont la création et l'agreement expéditifs n'ont été réalisés que dans le but de battre campagne en dehors du label PPRD en vue de tromper la vigilance du peuple congolais ;
- L'omission volontaire de la part des candidats de la Majorité présidentielle de mentionner sur leurs affiches, panneaux, T-shirt et banderoles de campagne les références à leur Autorité morale et au PPRD.
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Loin de nous l'idée de vouloir verser dans une polémique stérile au sujet du « Tsunami » crée par la dernière sortie médiatique de Monsieur Etienne TSHISEKEDI. Néanmoins, l'Opposition Politique Congolaise Responsable ne pourrait s'empêcher de répondre aux allégations d'incitation à l'insurrection attribuée au candidat commun de l'Opposition.
Nul n'ignore ce principe naturel de la vie qui nous enseigne que : « à chaque action correspond une réaction ». Et ceux des plus érudits savent que la loi du choc de retour établit que la réaction soit toujours plus virulente que l'action qui l'a suscitée.
Le candidat commun de l'Opposition a tout simple voulu passer le message de l'inopportunité de la violence car, lorsque le pays se lance dans cet engrainage, tout est possible et tout peut arriver.
Alors, à qui bon continuer à garder illégalement en détention les combattants d'un Parti politique ayant exercé leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement à la veille des échéances électorales ?
Que cache cette violation délibérée de la loi de la part des commanditaires de tels actes ? Veut-on intégrer dans l'esprit des Congolaises et Congolais qu'il existerait dans notre pays à tous des citoyens à qui il est tout permis ?
L'Opposition Politique Congolaise Responsable préfère de loin s'attaquer aux causes plutôt qu'aux effets afin d'y apporter des solutions idoines de manière à ce que pareils comportements caractérisés par l'utilisation des moyens de l'Etat à des fins personnelles et belliqueuses n'aient plus droit de cité en République Démocratique du Congo.
Que chacun joue pleinement son rôle et s'y distingue car il est de notoriété publique qu'à malin, malin et demi !
Etienne TSHISEKEDI et l'Opposition ayant monté d'un cran le ton face aux élucubrations du pouvoir, il a été constaté :
- le déploiement d'une armada militaire, déguisée en policiers, à travers le pays et particulièrement aux alentours des lieux de détention ;
- l'agitation tout azimut de la Majorité Présidentielle et les campagnes d'intoxication orchestrées dans le but de distraire la population congolaise du vrai problème actuel du pays, à savoir : « la déliquescence de l'Etat ».
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
L'Opposition Politique Congolaise Responsable a été désagréablement surpris par la décision n°CSA/AP/008/2011 du 07 Novembre 2011 par laquelle l'Assemblée Plénière du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, CSAC en sigle, siégeant en session extraordinaire a pris la décision de suspendre la chaine RTLV et l'émission « SET, 7 », d'infliger un embargo au Journaliste Eliezer TAMBWE et une mise en garde contre le candidat du peuple Etienne TSHISEKEDI.
Ces décisions ont été prises non seulement dans la précipitation en mentionnant même des références erronées telles que la loi n°11/003 du 27 Octobre, mais pire que cela, lesdites décisions sont en violation flagrante des droits de l'homme, de la Constitution de la République et de la loi portant composition, attribution et fonctionnement du CSAC.
En effet, l'article 17 alinéa 8 de la Constitution interdit toute responsabilité pénale pour fait d'autrui. A ce sujet, si les propos de Monsieur Etienne TSHISEKEDI seraient constitutifs d'une infraction quelconque, il est anticonstitutionnel que des tiers, tels que la RLTV et Monsieur Eliezer TAMBWE en répondent.
Par ailleurs, les articles 19 et 61 point 5 de la Constitution garantissent les droits de la défense et proscrivent toute dérogation à ses droits.
Enfin, les articles 58 à 63 de la loi organique n°11/001 du 10 Janvier 2011 régissant le CSAC indiquent clairement la procédure, les cas et les sanctions que peuvent prendre cette Institution. Et en cas de flagrance avérée, la compétence est du ressort non pas de la plénière
mais du Bureau du CSAC, habileté à prendre des mesures conservatoires non pas à l'endroit des individus mais à celui des médias.
L'Opposition Politique Congolaise Responsable rappelle au CSAC les dispositions pertinentes de l'article 81 de la loi n°11/003 du 25 Juin 2001 modifiant la loi n°06/006 du 09 Mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales libellé comme suit : « quiconque entrave ou tente d'interdire ou de faire cesser toute manifestation, rassemblement ou expression d'opinion pendant la campagne électorale est puni d'une servitude pénale de douze mois au maximum et d'une amende de 100.000 à 200.000 Francs congolais ».
La suspension de l'émission « SET, 7 », consacrée à la campagne électorale de Monsieur Etienne TSHISEKEDI, candidat du peuple congolais à l'élection présidentielle, énerve les dispositions de la loi ci-dessus évoquées.
Pour toutes ces raisons, l'Opposition Politique Congolaise Responsable demande au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication de donner à l'opinion tant nationale qu'internationale un signal fort quant à sa neutralité en annulant, toute affaire cessante, les décisions indélicates prises par l'Assemblée Plénière réunie le 07 Novembre 2011.
Le fait d'être sous logé dans le bâtiment du Ministère de la Communication et Presse ne peut en aucun cas aliéner la neutralité du CSAC et transformer ses membres en conseillers de ce Ministère. C'est ici aussi le lieu et l'occasion pour l'Opposition Politique Congolaise Responsable de plaider pour une autonomie totale de cette Institution d'appui à la démocratie.
Distingués Chevaliers de la plume et de l'audiovisuel,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
L'Opposition Politique Congolaise Responsable saisit encore une fois l'occasion qui lui est offerte ce jour afin d'informer toute la population congolaise, et en particulier celle de Kinshasa, la capitale, de l'arrivée le 11 du onzième mois de l'année 2011 de Monsieur Etienne TSHISEKEDI, candidat n°11 et du lancement officiel de la campagne électorale de l'Opposition au Stade des Martyrs de Kinshasa à 11 heures locales.
Par la même occasion, l'Opposition Politique Congolaise Responsable publiera la liste officielle de tous les Partis soutenant le candidat commun et unique de l'Opposition afin que le peuple congolais n'en soit pas ignorant.
Pour terminer, l'Opposition Politique Congolaise Responsable renouvèle sa confiance totale au candidat commun et unique du peuple congolais, Monsieur Etienne TSHISEKEDI et reste déterminé à le conduire à la Magistrature Suprême le 28 Novembre prochain
Vive la République Démocratique du Congo,
Le peuple d'abord,
Nous avons dit et nous vous remercions !
POUR L'OPPOSITION POLITIQUE CONGOLAISE RESPONSABLE
Serge MAYAMBA Jean Pierre LISANGA BONGANGA LUMEYA DI MALEGHI
Co-rapporteur Modérateur Co-rapporteur