REVISION CONSTITUTIONNELLE EN RDC : Jean Claude VUEMBA LUZAMBA EDIFIE LA NATION
REVISION CONSTITUTIONNELLE EN RDC : Jean Claude VUEMBA LUZAMBA EDIFIE LA NATION
Après l’adoption par le Parlement Congolais réunis en Congrès de la révision constitutionnelle, l’Honorable Jean-Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, a réalisé une série d’émission dans les différentes chaines de Radio et de Télévision tant nationales qu’internationales au cours desquelles il a apporté la lumière à toute la Nation congolaise.
Toute la population lui est restée reconnaissante pour tout les éclaircissements qu’il a bien voulu leur donnés. Et, un seul mot revient sur les lèvres de toutes les personnes qui nous ont contactés à ce sujet, à savoir : Merci Honorable !
En effet, le Président National du MPCR a démontré non seulement la violation de la procédure parlementaire dans le traitement de cette révision constitutionnelle mais surtout la supercherie, l’inopportunité, le mensonge et la légèreté des arguments de la Majorité au Pouvoir qui ont entourés cet exercice pourtant démocratique et constitutionnel.
Face aux différents articles de la Constitution ayant fait l’objet de ladite révision, le Président National du MPCR a apporté de la manière décrite ci-dessous un argumentaire solide démontrant à suffisance les turpitudes de la Majorité actuelle au Pouvoir :
1. Concernant l’article 71 relatif au mode du scrutin présidentiel qui passe de deux tours à un seul tour, la Majorité a justifié la modification apportée par des raisons d’ordre économique et sécuritaire.
Faux rétorque l’Honorable Jean-Claude VUEMBA !
En effet, le montant de 720.000.000 $ (Sept Cent Vingt Millions de dollars américains) représente le budget global de l’organisation de l’ensemble du processus électoral qui comprend les élections locales, législatives et présidentielles à deux tours. Prétendre que le scrutin présidentiel à un tour ferait économiser au pays un montant de 350.000.000 $ (Trois Cent Cinquante Millions de dollars américains) n’est que pur mensonge !
Par ailleurs, en sa qualité de Député National, le Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République rappelle à l’opinion tant nationale qu’international que le Budget 2010, à la demande du Senat, avait dégagé une provision de 200.000.000 $ (Deux Cent Millions de dollars américains) pour les élections. Tandis que le Budget 2011 a prévu quant à lui une provision de 300. 000.000 $ (Trois Cent Millions de dollars américains) au chapitre des élections.
De plus, lorsque l’on considère l’économie de 50.000.000 $ (Cinquante Millions de dollars américains) dégagée depuis le mois de juillet 2010 grâce à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, un montant de 300.000.000 $ (Trois Cent Millions de dollars américains) devrait être disponible pour être affecté à la Commission Electorale Nationale Indépendante.
Par ailleurs, l’opinion se rappelle et interpelle la Majorité au Pouvoir sur les 600.000.000 $ (Six Cent Millions de dollars américains) provenant du pas de porte du Gouvernement Angolais inscrit in extremis au Budget 2009, suite à l’insistance du ministre des hydrocarbures de l’époque, qui n’est autre que Monsieur Lambert MENDE, celui là même qui affirme aujourd’hui le manque des moyens pour l’organisation du scrutin présidentiel à deux tours. Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Un petit exercice d’addition mathématique démontre que le pays dispose de suffisamment des moyens pour organiser l’élection présidentielle à deux tours, dont le deuxième tour n’est évalué qu’à concurrence de 20.000.000 $ (Vingt Millions de dollars américains), compris dans le budget global de 720.000.000 $ (Sept Cent Vingt Millions de dollars américains). Source : Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD.
En ce qui concerne l’argument fallacieux relatif aux raisons sécuritaires liées à l’organisation de deux tours du scrutin présidentiel, l’Honorable Jean-Claude VUEMBA appelle la population congolaise à interroger l’histoire politique récente de notre pays et à se souvenir de ce qui s’est réellement passé en 2006.
En effet, il est de notoriété publique que c’est l’Armée régulière, sous les ordres de la Majorité actuelle, qui avait attaqué les troupes commises à la garde de Jean-Pierre BEMBA GOMBO.
Et à ce jour, les hommes en arme sont sous le commandement de Monsieur Joseph KABILA, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police.
C’est donc lui et lui seul qui détient le pouvoir d’ordonner leur déploiement dans n’importe quelle circonstance.
La question que l’on se pose est celle de savoir si la Majorité actuelle se sentirait déjà battue aux prochaines échéances électorales et envisagerait de ce fait le recours aux armes pour se maintenir au pouvoir malgré la sanction du Souverain Primaire ?
Cette Majorité au Pouvoir va-t-elle amener le peuple congolais sur le schéma de la Côte d’Ivoire ?
Cependant, à côté de la Côte d’Ivoire, il y a également la Tunisie et l’Egypte : comprenne qui pourra !
2. Au sujet des articles 197 et 198, lesquels donnent actuellement le pouvoir au Président de la République de dissoudre les Assemblées Provinciales et/ou de révoquer les Gouverneurs de Province, la Majorité fonde cette modification constitutionnelle par le souci de garantir le bon fonctionnement des Institutions Provinciales.
Quelle aberration s’exclame l’Honorable VUEMBA !
Cette modification constitutionnelle qui énerve le principe juridique de « la théorie de l’action contraire » a pour conséquence la remise en cause totale du compromis politique de Sun City, lequel constitue le fondement de la loi fondamentale actuelle en République Démocratique du Congo.
En effet, l’esprit de la Constitution de février 2006, laquelle a été approuvée par referendum, tend à conduire le pays vers un régime politique qui accorde aux Provinces une large autonomie.
Par quelle magie un Gouverneur de Province, Elu par son Assemblée Provinciale peut-il être démis de ses fonctions par une Autorité quelconque qui ne l’aurait pas voté ? N’est-ce pas là un moyen de réduire purement et simplement les prérogatives accordées aux Provinces ? Ne va-t-on pas à l’encontre de l’article 220 de la Constitution qui verrouille cette matière ?
3. Pour ce qui est de l’article 149 Ayant trait à l’organisation du Pouvoir Judiciaire dans notre pays, le Président National du MPCR, l’Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, dénonce la modification apportée qui ramène le Parquet à un électron libre, sans pouvoir de tutelle ; ce qui a pour conséquence de favoriser l’arbitraire dans un pays qui se veut un Etat de droit.
Fait à Kinshasa, le 11 Février 2011
TAKELE LUKOKI