Vuemba dit son désaccord aux opposants
Mme Sylvie Boluka, Pdt du Conseil Nat., Mme Christine Kabuya Masengu, Sec. Gén., Hon. JC Vuemba, Pdt Nat, Me Christian Taty Nimy, Dir. du Bur. Pol. et Mr Wilfrid Arthur Nguma, Sec. Gén. Adj. du MPCR au cours d'une conférence de presse tenue dans la salle de conférence Gaston Diomi Ndongala "DIOGAS", au n°63 de l'Avenue Kasavubu, Ngiri-Ngiri/Kinshasa, le 15/02/11
Photo Gabin Muke s "RT KAVKA"
CONGONEWS n°358 du mercredi 16 Février 2011
Jean Claude Vuemba a exprimé son désaccord avec ses camarades de l’opposition, lors d’une conférence de presse réunie au siège du MPCR, le 15 Février. Désaccord mais pas une rupture puisque Vuemba a répondu, le même jour, à l’invitation d’Etienne Tshisekedi, à Limete, pour la célébration du 29ème anniversaire de l’existence de l’UDPS. Ce désaccord porte sur les initiatives concurrentes amorcées au sein de l’opposition sur l’adhésion à une candidature unique et sur l’élaboration d’un programme commun pour les prochaines élections (Lice ci-dessous le texte intégral de la déclaration de Jean Claude Vuemba).
Gloire soit rendue à Dieu Tout Puissant, Maitre du temps et des circonstances, qui a permis notre point de presse de ce jour !
Hommage à Mfumu Simon Kimbangu, à nos ancêtres morts et vivants, ainsi qu’à tous ceux qui influent sur la vie !
Grand merci à vous tous ici présents pour avoir bien voulu rehausser de votre présence cette matinée politique !
Mais avant toutes choses, permettez-moi de saluer le souvenir d’un grand journaliste de ce pays que le Seigneur vient de rappeler auprès de lui. J’ai cité Amisi MASUDI TAMBWE pour qui je vous prie de bien vouloir garder une minute de silence en sa mémoire.
Notre rencontre de ce jour répond à la décision du Bureau Politique de notre Parti, le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, qui a chargé le Président National que je suis de rendre compte à la population congolaise toute entière des résultats de la démarche que nous menons, en faveur de l’unité de la grande famille de l’Opposition face aux échéances électorales futures.
Toutefois, nul ne me contredira sur le fait que tout acte que nous posons sur la terre des hommes se déroule dans un environnement bien précis.
Et la non-intégration de la maitrise de l’environnement socio-politico-economico-culturel risque de biaiser les conclusions auxquelles nous pouvons aboutir.
C’est pourquoi, je sollicite votre clémence face à l’exercice auquel je me propose de vous convier actuellement, celui de comprendre d’abord et avant tout dans quel environnement vivons-nous actuellement.
S’il s’agissait d’une publication scientifique ou d’un travail de fin de cycle universitaire, cet exercice correspondrait à ce que d’aucuns appellent la délimitation du sujet dans le temps et dans l’espace.
La République Démocratique du Congo, notre pays, vit actuellement dans une situation de non-Etat.
En effet, l’Etat peut à juste titre être décrit comme étant une « Nation soumise à un Gouvernement et à des lois communes », selon la définition d’Encarta 2007.
Or, que constatons-nous actuellement dans notre pays ?
- La maitrise du territoire national n’est pas le point fort du Pouvoir en place qui continue jusqu’à ce jour à faire des aveux d’impuissance en déclarant haut et fort, avec un humour noir ou une banalisation qui frise la provocation, qu’il existe encore quelques poches d’insécurité dans le pays. Cet état des choses entraine malheureusement la mort des nombreux compatriotes estimée à ce jour à plus de 5.000.000 (cinq millions) de personnes.
Evidement, nos frontières étant les plus poreuses de la planète, il ne faudrait pas s’attendre à un quelconque résultat positif en la matière. Et pas plus tard que hier matin, 11 (onze) corps sans vie de nos concitoyens ont été découverts à l’Est de la République. Nous disons : trop c’est trop !
- Par contre, la confiscation des libertés individuelles, particulièrement le droit de se réunir et de manifester, est devenue monnaie courante envers les membres de l’Opposition Politique à qui toutes les salles de réunion et les lieux publics de la capitale sont interdits. Ce qui traduit la peur et l débandade qui ont élues domicile dans le camp de la Majorité actuelle au Pouvoir ;
- Par ailleurs, la satisfaction des besoins sociaux de base de la population n’étant pas assurée par le Pouvoir en place, les Congolaises et Congolais sont astreints à la débrouille en ce qui concerne l’accès aux soins de santé, à l’eau et à l’électricité, à l’enseignement et à l’emploi, au point que le manger qui constitue un besoin primaire de base devient une priorité de vie pour la plupart des familles.
La loi de la jungle ou mieux la loi du plus fort constitue actuellement la toile de fond de la vie quotidienne du peuple congolais ;
- La mégestion caractérisée des finances publiques a atteint un niveau tellement élevé au point que le Gouvernement de la République se retrouve incapable de payer les droits de retransmission des rencontres du championnat d’Afrique des Nations, alors que le pays est détenteur de la coupe de la dernière édition et ce, malgré l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. Cependant, en cas de victoire, due essentiellement aux efforts personnels de nos athlètes, la récupération politique du Pouvoir se réalise avec tambours et trompettes. A ce jour par contre, rien n’a été fait pour honorer les dernières prouesses de l’équipe du Tout Puissant Mazembe/Englebert qui vient de marquer l’histoire du football mondial ; nous disons félicitations à Moïse Katumbi Chapwe, Président de cette équipe, à tous les joueurs, au staff technique et médical ainsi qu’à toute l’organisation administrative qui accompagne ces grands champions ;
- De plus, l’oisiveté dans laquelle le Gouvernement de la République s’est installée nous inquiète et appelle de notre part plusieurs interrogations d’autant plus que les conséquences de cet état des choses se traduisent par une incohérence ou pire un disfonctionnement total de l’appareil de l’Etat.
Nous nous retrouvons actuellement dans une situation où le garde est sans gardien avec tous les dégâts collatéraux qui peuvent en découler. Ce qui pousse certains Ministres de se transformer illégalement et abusivement en gestionnaires des entreprises publiques dans le but de se constituer un budget colossal dans la perspective des échéances électorales futures ;
- Et pour ne pas donner l’impression de quelqu’un qui parle sans se référer aux faits et aux réalités du moment, je vous convie, à titre purement exemplatif, à réfléchir avec moi sur ce qui se passe à l’Office Congolais de Contrôle, OCC en sigle, avec la suspension arbitraire et infondée du DG ai.
En effet, les éléments d’information en notre possession démontrent clairement qu’une cabale a été montée de toutes pièces en vue d’écarter le Directeur Général ai de l’OCC et son Administrateur Directeur Financier, considérés par les commanditaires de cette œuvre machiavélique comme des embûches à leur projet de pillage systématique de ce patrimoine national.
Sur le plan de la forme, il est établi que ces mandataires de l’Etat ont été suspendus sans avoir été entendus, et sans que le Premier Ministre et le Gouvernement de la République n’en soient au préalable informés.
D’ailleurs, la précipitation qui a entourée ladite suspension n’a même pas permis au Ministre du Commerce et Petites et Moyennes Entreprises de prendre les mesures d’exécution traditionnelles qui accompagnent généralement ces genres d’arrêtés. Et poussant le ridicule à son comble, on retrouvera dans l’équipe chargée de diligenter la mission à l’origine de la suspension 3 (trois) membres du Cabinet du Ministre, notamment son Secrétaire Particulier, Monsieur Gbetoro qui ne possède aucune compétence en matière d’audit malgré son passé d’ancien membre des services de renseignement.
Quant au fond, il a été démontré par la suite que le détournement de plus de 4.000.000 (quatre millions) de Dollars Américains imputés à ces compatriotes n’était rien d’autre que le solde du compte courant fiscal interne de l’OCC arrêté au 13 Octobre 2010 et reprenant le niveau des dettes fiscales et parafiscales de l’OCC vis-à-vis de la DGI, de la DGRK et de la DGRAD. Quelle aberration !
Cependant, il est curieux de constater le mutisme qu’affiche le Ministre du Commerce et Petites et Moyennes Entreprises face aux différents dossiers portés à sa connaissance et que nous qualifions de crime économique, à savoir notamment :
- L’achat des actions fictives de la Société Générale de Surveillance pour une valeur de 6.746.000 (six millions sept cent quarante six milles) Francs Suisses sans oublier la retro-commission de 1.000.000 (un million) de Francs Suisses promise sur le règlement de la créance de ladite société ;
- Le protocole d’accord d’achat des immeubles de la SGS pour un montant de plus de 6.000.000 (six millions) de Dollars Américains, accord nébuleux et léonin ;
- La commande fictive de plus de 2.000.000 (deux millions) de Dollars Américains pour l’acquisition des matériels de laboratoire valant en réalité que 500.000 (cinq cent milles) Dollars Américains ;
- Le rabattement de la dette de la MIDEMA vis-à-vis de l’OCC qui passe de 3.000.000 (trois millions) de Dollars Américains à seulement 250.000 (deux cent cinquante milles) Dollars Américains ;
- L’achat des Badgeuses pour une valeur de 78.000 (septante huit milles) Dollars Américains, lesquels n’ont jamais été livrés jusqu’à ce jour ;
- La signature d’un protocole d’accord destiné à détourner 45% (quarante cinq pourcents) des frais de prestation de l’Office sur les produits pétroliers au profit du Ministère du Commerce et dont 60.000 (soixante milles) Dollars Américains ont déjà été versés à titre d’acompte pour le mois de Décembre 2010 ;
- Et que dire de cette commande fallacieuse d’un montant de 125.000 (cent vingt cinq milles) Dollars Américains pour l’achat des calendriers 2011 dont le prix d’achat s’élève à 25 (vingt cinq) Dollars Américains la pièce ; on se demande si ces calendriers ont été imprimés en or massif ou si les motifs y figurants sont des œuvres originales empruntées des grands artistes contemporains tels que : Van-gog, Picasso, Monnet, Delvaux, Lufwa, Liyolo, Botembe ou Damvu.
L’ingérence du Ministre du Commerce, Petites et Moyennes Entreprises dans la gestion quotidienne de l’OCC a atteint un degré d’ignominie inqualifiable, allant jusqu’à signer les ordres de mission à l’étranger des agents de l’OCC devant se rendre à Bruxelles en Belgique et à Marseille en France en Octobre 2010, prérogatives relevant pourtant de la compétence du Directeur Général.
Pire, les interférences ministérielles ont consacrés un réel bicéphalisme à l’OCC entre le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint, créant ainsi un climat de défiance entre ces 2 (deux) Hauts Cadres, appelés pourtant à collaborer.
Par ailleurs, la déstabilisation des Directions Provinciales du Katanga et du Kongo Central, considérées comme étant les plus viables, dans le but de positionner ses hommes de mains en prévision du financement des échéances électorales prochaines contribue à perpétuer un climat malsain au sein de l’entreprise.
Et lorsque l’on sait que les dépenses du Cabinet du Ministre sont régulièrement prises en charge par l’OCC, faisant ainsi fi des instructions du Premier Ministre qui par sa lettre n°RDC/GC/PM/0896/2010 du 5 Octobre 2010 avait exhorté tous les Ministres à « se distancer et à bannir des comportements susceptibles d’alourdir les charges des établissements publics ».
Enfin, pour couronner le disfonctionnement total qui a élu domicile dans la conduite des affaires de l’Etat, après 3 (trois) mois de suspension, laquelle n’a été assortie d’aucune sanction disciplinaire, le Ministre du Commerce, Petites et Moyennes Entreprises s’entête à ne pas réhabiliter le DG ai de l’OCC et son ADF, et ce, malgré les dispositions pertinentes de l’article 5 de l’ordonnance n°86-202 du 11 Juillet 1986 portant statuts des Présidents Délégués Généraux et Délégués Généraux Adjoints des entreprises publiques.
Les instructions du Premier Ministre ainsi que celles du Vice-premier Ministre et Ministre des Postes, Téléphones et Télécommunications en vue de lever ladite suspension sont demeurées lettres mortes, traduisant par là l’arrogance du Ministre du Commerce, Petites et Moyennes Entreprises ainsi que le mépris qu’il manifeste à l’égard de sa hiérarchie.
Au vu de ce qui précède, il y a lieu de se demander : dans quel pays sommes-nous ?
Dès la rentrée parlementaire prochaine, je compte déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale une demande de la création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d’élucider les faits décriés ci-haut ; dans l’espoir que le Bureau de l’Assemblée Nationale qui ces derniers temps s’est montré très peu enthousiaste face au contrôle parlementaire réservera une suite favorable à notre requête.
Face à cette situation de non-Etat que je viens de vous décrire par un exemple parmi tant d’autres avec tous les dégâts collatéraux que cela entraine, il devient de plus en plus urgent pour l’Opposition Politique de se préparer sérieusement en vue d’une alternance crédible aux échéances électorales prochaines, pour le bien du peuple congolais tout entier.
C’est pourquoi, le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, avait lancé en date du 25 Juillet 2009, lors de la refondation du Parti, une réflexion partant du fait qu’aucun Parti de l’Opposition ne pouvait gagner seul les élections de 2011. D’où la nécessité de réunir toute l’Opposition Politique de notre pays.
Au cours d’une matinée politique, organisée par le Bureau Politique de notre Parti en date du 03 Juillet 2010, il s’est dégagé, en accord avec l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, le Mouvement de Libération du Congo, MLC, le Mouvement Lumumbiste Progressiste, MLP, L’Union Socialiste Congolaise, USC, Les Forces du Futur/Camp de la Patrie, un consensus appelé depuis lors « le consensus de Ngiri-Ngiri ».
En effet, plusieurs Partis et Personnalités de l’Opposition, des Mouvements Associatifs et ONGs ont adhéré à l’idée d’un regroupement de la grande famille de l’Opposition Politique en République Démocratique du Congo en vue de maximiser nos chances de conquérir et d’exercer démocratiquement le Pouvoir d’Etat.
Il a été entendu que ce regroupement se réaliserait d’abord et avant tout autour des idées et que le leadership humain jaillira par la suite de lui-même.
C’est pourquoi, nous avons lancé l’idée de l’élaboration d’un Programme Commun de Gouvernement d’Alternance de l’Opposition pour 2011.
En outre, nous nous sommes investis à mettre en œuvre un véritable sacerdoce en vue de prendre langue avec tous les Etats-Majors des Partis Politiques, Mouvements Associatifs et ONGs proches de l’Opposition dans le but de leur expliquer le bien fondé de notre démarche et de recueillir leurs suggestions et propositions.
Grande a été notre joie de constater que la quasi-totalité des personnes contactées ont soutenus notre initiative et bon nombre parmi elles n’ont pas manqué de nous livrer leurs suggestions.
C’est ainsi que le Président National du FONUS, le camarade Olenghankoy a proposé de procéder avant tout à l’identification des Partis et Personnalités politiques, ainsi que des Mouvements associatifs et ONGs de l’Opposition.
Le Président des Verts du Congo, mon estimé collègue l’Honorable Ruffin Mpaka, a quant à lui suggéré la possibilité d’élaboration des listes communes de l’Opposition à tous les échelons des élections générales pour aboutir à un candidat consensuel de l’Opposition pour le scrutin présidentiel.
Le Président de l’ONG Envol, l’Honorable Delly Sesanga a suggéré de faire d’une pierre deux coups dès lors que nous parviendrons à choisir le candidat commun de l’Opposition pour les échéances électorales de 2O11, de saisir la même occasion en vue de désigner le Porte Parole de l’Opposition Politique.
Dans cette même série, le Secrétaire Général du RCDN, le camarade Moïse Monidela, a proposé que l’identification des Partis et Personnalités Politiques de l’Opposition ainsi que des Mouvements Associatifs et ONGs se déroule en dehors du siège du MPCR en vue de permettre l’implication de tous dans le processus entamé.
Par contre, le Président du MLP, le combattant de la liberté Franck Diongo, le Président du PT, le camarade Steve Mbikayi, le Président de l’Ecidé, le camarade Martin Fayulu, ainsi que le Président de l’ANADER, la professeur Mampuya estiment quant à eux qu’il serait judicieux de privilégier d’abord la désignation du candidat consensuel de l’Opposition autour duquel toutes les énergies vont converger.
Quant au Coordonnateur de l’Union pour la Nation, l’Honorable Clément Kanku, la tenue d’une table ronde de la grande famille de l’Opposition devrait être considérée comme prioritaire à ce stade. Il en est de même du Président National de la Démocratie Chrétienne, le camarade Eugène Diomi Ndongala.
Quant au Mouvement de Libération du Congo, MLC, à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, à l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, au Rassemblement Démocratique pour la République, RDR, au PALU aile maman Pakassa, ainsi que la Convention Nationale pour la République et le Progrès, CNRP, tous ces Partis Politiques ont adhérés à l’initiative du rassemblement de la grande famille de l’Opposition.
Depuis lors, beaucoup d’encres et de salives ont fait l’objet des déclarations politiques de plusieurs partenaires de l’Opposition.
Certains ont même évoqués une certaine difficulté à rallier les différentes options idéologiques de l’Opposition.
Cela ne peut que nous réjouir, car c’est du choc des idées que jaillit la lumière dit-on.
Cependant, nous estimons quant à nous que tout est possible à celui qui croit et que rien n’est impossible à tous ceux qui manifestent réellement la volonté d’aboutir à cette réunification indispensable de l’Opposition Politique.
Car, après tout, nous sommes tous animés et motivés par le désir profond de changer la Majorité actuelle au Pouvoir par une alternance démocratique et pacifique pour le bonheur de notre peuple.
C’est pourquoi, nous lançons ce jour un appel pathétique à toute l’Opposition Politique congolaise à transcender les stratégies de distraction servies au quotidien par le Pouvoir en place. Il nous faut dès à présent battre le rappel des troupes et focaliser toute notre attention à la conquête de la majorité au Parlement, seule arme valable pour rendre possible le changement que nous voulons apporter à notre peuple.
En ce qui concerne le Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, nous sommes perméables à toutes propositions de nature à réaliser l’unité de l’Opposition au détriment de ce qui peut nous diviser.
C’est pourquoi, nous estimons qu’il est du droit de tout partenaire politique de l’Opposition d’exprimer publiquement ses ambitions car, en politique toute ambition est légitime. Aussi, appelons-nous de tous nos vœux la mise sur pied d’une commission chargée de la gestion des ambitions, laquelle pourra le moment venu prendre en compte les propositions de tous les candidats à la candidature.
Enfin, nous pensons que nous devons faire diligence pour aller à l’essentiel en intégrant les points de vue des uns et des autres sur base des principes et des idées susceptibles d’assurer à l’Opposition Politique la victoire totale et à tous les niveaux aux prochaines échéances électorales.