EXPOSE DE L’HONORABLE JEAN CLAUDE VUEMBA A LA SALLE BOLA COIFFE DE KASANGULU

EXPOSE DE L’HONORABLE JEAN CLAUDE VUEMBA A LA SALLE BOLA COIFFE DE KASANGULU

Mesdames et demoiselles,

En vos titres et qualités respectifs,

Bonjour,

 

Avant d’entrer dans le vif de notre sujet, je tiens à vous remercier pour avoir renoncé à vos multiples préoccupations pour accorder une place de choix à cette rencontre fortuite. Nul n’ignore que notre grand thème est :

L’engagement Politique de la femme rurale dans le processus électoral

  1. De l’état des lieux

La participation des femmes en politique est un enjeu important afin d’instaurer une véritable représentativité des instances dirigeantes politiques et de permettre aux femmes de jouir de leurs pleins droits.

En Afrique, la participation des femmes au processus politique est très inégale selon les pays. Selon l’Union interparlementaire, au 1er Novembre 2015, parmi les 20 pays comportant le plus de femmes au sein de leur parlement, 7 sont des pays africains : Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Namibie, Mozambique, Ethiopie et Angola. Le premier pays dans ce classement est le Rwanda, avec 63.8% de femmes. D’autres pays sont bien moins classés : ainsi au Bénin et au Nigéria, les femmes au parlement représentent respectivement 7,2% et 5,6%.

Les femmes sont confrontées à deux sortes d’obstacles qui freinent leur participation à la vie politique.

  • D’une part, des entraves structurelles causées par des lois et des institutions discriminatoires qui réduisent leurs possibilités de voter ou de se porter candidates à un mandat politique.
  • D’autre part, les femmes ont généralement moins de chances que les hommes de suivre une formation, de nouer les contacts et de bénéficier des ressources nécessaires pour devenir des dirigeantes performantes.
  1. Des engagements internationaux

Le Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, dit également Protocole de Maputo, adopté à Maputo en 2003, prévoit à l’article 9 le « droit de participation des femmes au processus politique et à la prise de décisions ».

Les États entreprennent des actions positives spécifiques pour promouvoir la gouvernance participative et la participation paritaire des femmes dans la vie politique de leurs pays, à travers une action affirmative et une législation nationale et d’autres mesures de nature à garantir que :

  1. Les femmes participent à toutes les élections sans aucune discrimination;
  2. Les femmes soient représentées à parité avec les hommes et à tous les niveaux, dans les processus électoraux;
  3. Les femmes soient des partenaires égales des hommes à tous les niveaux de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques et des programmes de développement de l’État.

Ces trois éléments majeurs ne peuvent être effectifs que dans un pays où la parité homme et femme est garantie.

Parlons du concept Genre et Parité homme et femme

Ce concept constitue désormais l’un des concepts couramment utilisé pour parler de l’égalité des hommes et femmes. Cependant, dans certains pays en développement, ce concept reste dans les textes légaux sans toutefois être matérialisé. C’est la raison pour laquelle la représentativité des femmes dans les instances tant publiques que privées est très faible.

En République Démocratique du Congo, l’analyse du contexte actuel rend évident le déséquilibre persistant du genre qui existe dans tous les domaines de développement : économique, social, culturel et politique. Les femmes congolaises actives ne sont que 2,8% dans les activités salariées contre 12% des hommes. Elles ne représentent que 2% dans les mines, 3% dans l’industrie, 3% dans le service et 8 % dans l’entreprenariat. Elles sont principalement concentrées dans l’agriculture traditionnelle 70% et dans le secteur informel 60%, notamment dans le commerce.

La participation des femmes à la prise de décision ainsi qu’aux ressources économiques nationales et aux facteurs de production reste très limitée. Cette situation s’est accentuée ces dernières années par les effets négatifs de guerres à répétition et par l’insécurité observée actuellement dans certains coins et recoins de la République.

L’article 14 al. 4 & 5 de la constitution du 18 Février 2006 telle que révisée à ces jours dispose que « La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales. L’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions ».

Posons-nous la question, partant du prescrits de l’article sus évoqué la parité homme-femme est-elle respectée en République Démocratique du Congo ? Tel est le socle de cet exposé conçu en prélude de la perspective des échéances électorales futures.

Il est sans ignorer que le développement d’une Nation, le bien être de la population et la consolidation de la paix est fonction de la participation maximale des femmes, à l’égalité avec les hommes, dans tous les domaines de la vie.

La participation de la femme dans la vie publique peut jouer un rôle important dans la prise des décisions et le développement. Ces sont ceux qui ont le pouvoir qui décident, les pays qui ont réussi à faire participer les femmes dans la gestion de la chose publique, ont vu leurs indices de développement s’augmenter. Ce sont aussi des pays les moins corrompus, les questions de santé, de l’environnement, les affaires sociales, question d’égalité entre les sexes sont mieux prises en charge. Il sied de souligner que même les groupes dirigés par les femmes, souvent dans la communauté, avancent.

Au regard de ce qui précède je me permets de relever que la participation des femmes est une condition sine qua non, une nécessité pour le développement. C’est pourquoi les femmes rurales de Kasangulu doivent mettre sur pied une synergie autour de l’intérêt de la femme.

A ce niveau, nous allons voir comment l’électorat et la candidature féminine se comportent, s’agissant de l’électorat féminin ;

  • En 2006, 13.269.344 femmes enrôlés soit 52,2% contre 12.150.855 hommes soit 47, 8% ;
  • En 2011, 15.916.246 femmes soit 49,7%, contre 16.108.394 hommes soit 50,3% ;
  • Et en 2017 18.814.938 femmes soit 48% contre 20.555.203 hommes soit 52%. Entre 2006, 2011 et 2017, il y a eu baisse de la participation de la femme à l’opération de l’enrôlement des électeurs.

Le même comportement s’observe au niveau de la candidature féminine à la présidentielle.

  • En 2006, aux élections présidentielles, 4 candidatures féminines soit 12,5% sur 32 candidatures. En province, il y a eu 3.320 candidatures féminines soit 13,5% contre 8.389 candidatures hommes soit 86,5%.
  • En 2011, aucune candidature féminine aux élections présidentielles ; aux élections des députés nationaux, il y a eu 2.277 femmes soit 12,8% contre 16.587 candidatures des hommes soit 87,2%.

N.B : Pour les élections de 2006 et 2011 ; il n’y a eu respectivement que 42 et 47 femmes élues sur 500 sièges à l’Assemblée Nationale.

A travers la constitution et autres lois (le Code de la Famille, la loi portant modalités d’application des droits des femmes et de la Parité, etc.), on sent une volonté exprimée mais ce qui bloque c’est l’application de celles-ci.

En outre, en rapport avec le rôle que la société a attribué à la femme, il faudrait combattre les stéréotypes qu’on colle à la femme dans la société.

Les élections seront faites à tous les niveaux, comment capitaliser les opportunités pour augmenter la participation de la femme dans les instances de prise des décisions ?

La femme doit veiller sur les élections, sachant que c’est au niveau local qu’il semblerait avoir le vrai pouvoir, la base de toute émergence qui pourrait amener les femmes plus loin.

Alors, il faut se poser la question de savoir : comment accompagner l’électorat féminin au moment de l’enrôlement des électeurs, des scrutins et des contentieux électoraux ?

Malgré que l’électorat ne croie plus aux élections, il faut motiver la femme à s’impliquer dans le processus électoral en cours, qu’elle puisse réaliser qu’elle représente seulement 8% à l’Assemblée Nationale et 10% au Sénat. C’est pourquoi, la femme doit être dans les bureaux de vote (témoin, observateur, etc.), bien analyser le système électoral où il y a l’intérêt de la femme, sensibiliser ses paires à l’adhésion dans des partis politiques et à poser leurs candidatures.

Il faut que la femme sache gérer ses ambitions ; elle devrait développer la capacité de renoncer parfois à celles-ci au bénéfice d’une autre femme qui a beaucoup plus de capacités et d’opportunités d’être élue.

Il faut inciter les femmes qui ont des compétences et qui hésitent encore à s’engager, afin d’exprimer leurs ambitions au lieu de se contenter des places de subordination ou être juste au service des hommes comme objet de beauté.

 

Parlant de notre Sous-thème qui s’intitule :

L’expérience d’une campagne électorale réussie : comment réussir les élections ?

Je voudrais ici vous communiquer quelques 10 stratégies et/ou éléments fondamentaux qui ont caractérisé mes campagnes électorales de 2006 et 2011 dans le territoire où nous sommes, je cite : Kasangulu.

  • La 1ère Stratégie : Définir les raisons de votre candidature

Cela peut vous paraître évident, mais déterminer les raisons qui expliquent votre candidature ne doit pas être  négligé.

En effet, il est habituel qu’au cours d’un entretien, qu’on vous questionne sur le pourquoi de votre candidature. Il vous revient donc de donner vos raisons. Elles peuvent être basées sur : l’intérêt pour la chose publique, le fait de vouloir aider sa communauté, le fait de vouloir apporter sa contribution au développement de la société, etc.

  • La 2ème Stratégie : Débuter sa campagne très tôt

Une campagne s’apparente plus à une course de fonds qu’à un sprint. En effet, elle se prépare un an, voire deux ans avant sous forme d’implantation des bases et/ou de précampagne.

Avant tout, un travail de terrain s’avère nécessaire afin que le candidat parte à la rencontre des citoyens pour écouter leurs préoccupations quotidiennes (chômage, sécurité, éducation, environnement etc.). Ce conseil est encore plus valable pour un candidat dont la notoriété est à parfaire ou à établir.

  • La 3ème Stratégie : Développer une offre politique concrète

Par offre politique, nous faisons référence au programme. Bien qu’en politique, la forme est souvent privilégiée au détriment du fond, les idées et solutions proposées par un candidat ont une influence prépondérante sur le choix des électeurs.

À des questions, les candidats répondent souvent par des phrases creuses. Alors que, les électeurs développent une certaine réticence vis-à-vis des candidats. Les citoyens attendent des candidats des solutions concrètes qui les soulagent de leurs difficultés ou préoccupations.

  • La 4ème Stratégie : Imposer vos thèmes de campagne dans l’agenda médiatique

Ici il faut retenir que les médias de masse possèdent une influence prépondérante sur la formation de l’opinion publique.

Une élection se gagne parfois sur des thèmes et l’exemple le plus frappant est de l’ancien président américain Georges Bush jr. Ce dernier pour sa réélection de 2004 s’était basé sur le thème de la sécurité suite aux attentats de 2001. Ainsi, il se positionnait comme le candidat de la sécurité. Alors qu’après ces attentats, la question sécuritaire occupait le devant de la scène dans les Unes de journaux.

 

Durant une élection, le candidat doit s’appuyer sur un thème de campagne qui lui tient à cœur et en faire son « cheval de bataille ». L’autre étape est de réussir à ce que votre thème tienne le « haut du pavé » dans les médias. Parfois, l’actualité est un très bon propulseur.

  • La 5ème Stratégie : Démarquez-vous dans votre communication !

En communication politique, il faut redoubler d’ardeur pour sortir du lot encore plus en période électorale. Parfois, en raison de la similitude ou de la faiblesse des offres politiques, les électeurs ont tendance à se rabattre sur la personnalité des candidats. Toutefois, garder à l’esprit que votre stratégie de communication doit être en adéquation avec votre personnalité. L’actuel président américain est un exemple éloquent en matière de démarcation communicationnelle. En effet, sa stratégie de communication « anti-establishment » a plus pesé dans sa victoire que son programme. En plus, cette stratégie de communication cadre bien avec sa personnalité hostile aux traditions et non conformiste. Ce conseil est encore plus important pour les candidats dont la notoriété n’est pas élevée.

  • La 6ème Stratégie : Segmenter l’électorat

On ne s’adressera pas de la même façon à un public de jeunes qu’à un auditoire de retraités. En effet, les premiers souhaitent entendre, par exemple, un discours qui traitent de l’insertion au travail après l’obtention du diplôme, des perspectives d’emploi alors que  les seconds,  seront plus réceptifs à un discours sur la protection de leur fonds de retraite ou les services aux personnes âgées.

Les électeurs n’ont pas les mêmes attentes et les candidats doivent l’intégrer et adapter en conséquence leur discours tout en étant dynamique.

  • La 7ème Stratégie : Investir les nouveaux outils de communication

Facebook, Twitter, Instagram, Youtube, Google, Imo, Skype, etc. tels sont les nouveaux outils dont disposent les candidats. Leur avantage est qu’on parle directement à sa cible sans passer par l’intermédiaire des médias traditionnels. En plus, pour toucher les jeunes, ces outils sont le meilleur canal. En effet, il faut savoir qu’actuellement les jeunes s’informent de plus en plus par le biais des réseaux sociaux.

  • La 8ème Stratégie : Toujours se coordonner avec son équipe

Lorsque vous êtes candidat, vous n’êtes pas la seule à être invitée dans les médias. De ce fait, vos collègues et candidats de la même formation politique tout comme vos collaborateurs sont aussi sollicités pour parler de la campagne, du  programme, en somme parler de vous et de votre parti.

D’où l’importance de toujours se coordonner avec votre équipe pour que le message livré soit homogène et qu’il n’y ait pas la moindre contradiction entre les membres de l’équipe. En cas de contradiction, votre campagne peut en pâtir et battre de l’aile. Pour éviter cela, avant toute intervention médiatique, il faut définir ce que l’on appelle les «messages clés». Ceux-ci sont des messages ou des réponses que les membres d’un parti ou d’une équipe de campagne martèlent dans les médias afin d’avoir de la cohérence.

  • La 9ème Stratégie : Profiter des débats

Les débats sont une opportunité de se démarquer et de gagner des points auprès des électeurs. Parfois, ces confrontations entre candidats influencent l’électorat au moment du vote. Chacun a un souvenir en tête d’un extrait de débat qui a été déterminant dans les résultats obtenus lors du scrutin. Il revient au candidat de saisir cet espace médiatique pour mettre en valeur son programme mais aussi sa personnalité. Être offensif ou rester au-dessus de la mêlée, c’est à l’équipe de campagne du candidat de définir la meilleure stratégie.

  • La 10ème Stratégie : Ne pas baisser les bras

L’issue d’un scrutin, c’est soit la victoire ou la défaite. S’agissant de la seconde option, certains candidats se démoralisent et songent à ne plus se représenter. Parfois à tort ou à raison.

Cependant, une défaite électorale ne doit pas inciter un jeune candidat, par exemple, à ne plus jamais vouloir se présenter de nouveau. Il faut continuer le travail de terrain ; aller à l’écoute de la population, travailler sa notoriété. L’avantage de cette démarche à long terme permet l’ancrage politique du candidat, mais également une certaine reconnaissance des citoyens. Ces derniers ne sont pas dupes, ils savent différencier le vrai du faux, l’authentique de l’opportunisme.

Comment persuader les gens de voter pour vous ?

Que vous vouliez devenir Bourgmestre, député, Sénateur, etc. il existe des techniques de base à connaitre si vous voulez gagner une élection. Pour convaincre les gens de voter pour vous, vous devez les connaitre, avoir confiance en votre équipe et croire que vous êtes le meilleur pour le poste. Si vous prenez le temps de comprendre vos électeurs potentiels et si vous faites passer votre message, vous pouvez les amener à voter pour vous.

  1. Identifiez les choses à améliorer.

Identifiez les choses à améliorer. Les gens veulent voter pour un leadeur qui va améliorer leurs vies d'une certaine façon ou gérer les choses efficacement.

Identifiez les problèmes dans la vie des gens et réfléchissez à des manières de les résoudre. Cela leur donne une raison de voter pour vous, surtout si vous avez un plan qui leur parle.

Par exemple, si vous voulez devenir président des élèves, vous pouvez réfléchir à des manières d'améliorer la nourriture à la cafétéria et de distribuer des fournitures et du matériel gratuitement aux élèves.

Si vous voulez devenir Bourgmestre de votre commune, vous pourriez vous concentrer sur des problèmes éventuels comme le ramassage des ordures, l’assainissement, etc.

  1. Trouvez un message de campagne qui apporte des solutions.

Identifiez deux ou trois gros problèmes que vous aimeriez résoudre et concevez un plan pour y arriver. Un message de campagne clair aidera les gens à comprendre ce que vous voulez faire. Concentrez-vous sur votre message lorsque vous discutez avec des électeurs potentiels ou lorsque vous faites des discours. Le message de campagne ne doit pas être trop long, complexe ou déroutant. Il ne doit faire que deux ou trois phrases qui résument l'essentiel de vos idées de campagne.

Par exemple, si vous voulez devenir le directeur du département de santé, votre message de campagne pourrait inclure une baisse des couts de soins, une amélioration de la satisfaction des clients et une formation continue gratuite pour les médecins.

  1. Mettez sur pied une équipe diverse et talentueuse.

Plus vous apportez de diversité dans votre équipe, plus vous pouvez obtenir d'opinions et de vues de personnes qui ressemblent à vos électeurs. Assurez-vous que tous les membres de votre équipe sont préparés à la tâche et qu'ils comprennent leur rôle dans la campagne. Encouragez-les à vous donner leurs opinions et essayez d'en obtenir le plus possible.

Vous pouvez distribuer différents rôles, par exemple manageur, trésorier, collecteur de fonds et directeur de communication.

Si vous essayez de vous faire élire pour un plus petit rôle, vous pourriez assigner des rôles à vos équipiers pour créer des posters ou discuter avec les gens de votre candidature.

  1. Identifiez votre base de votants.

Si vous considérez vos idées comme progressistes, vous devez viser des électeurs qui ont une pensée progressiste. Si vous avez un point de vue plus conservateur ou modéré, vous devez viser des électeurs conservateurs ou modérés.

Faites connaitre votre message auprès de personnes qui vont être d'accord avec vos idées pour gagner plus de voies.

Si vous organisez une campagne politique professionnelle, vous pouvez sonder les électeurs d'une région pour obtenir une liste de personnes qui partage vos inquiétudes et soutiennent votre campagne.

Si vous voulez vous faire élire à l'école, vous devez viser les élèves actifs, car ce sont ceux qui vont généralement être le plus affectés par les décisions de l'école.

Créer la communication permanente avec les électeurs

  1. Allez rencontrer vos électeurs.

Discutez avec le plus de gens possible provenant de milieux différents. Faites-leur savoir que vous êtes candidat au poste. Plus vous vous connectez à un niveau personnel avec les gens, plus vous gagnerez de votes. Certains pourraient même parler de votre campagne à leur famille ou leurs amis. Ne les prenez jamais de haut et soyez toujours ouvert à la discussion avec un électeur potentiel à propos de ses opinions et des problèmes qu'il rencontre.

Vous pourriez lui dire par exemple : « pourquoi êtes-vous venu aujourd'hui ? » ou bien « quels sont les problèmes que rencontre la communauté ? »

Vous pouvez vous rendre à des évènements, des festivals, des évènements sportifs, des spectacles, des concerts, des deuils et d'autres endroits où vous pouvez rencontrer des gens, sans oublier la meilleure procédure qui consiste à mener une campagne de porte à porte.

  1. Discutez avec des gens qui ont de l'influence.

Identifiez les personnes vers lesquelles on se tourne pour demander conseil et convainquez-les des bénéfices de votre campagne. Soyez poli et positif et créez une connexion personnelle. Si vous pouvez les convaincre de votre intelligence, de vos capacités et de vos bonnes idées, ils vont surement aller encourager d'autres personnes à voter pour vous.

Lorsque vous discutez avec quelqu'un qui a de l'influence, vous pouvez lui dire par exemple: « je suis d'accord avec toi, c'est vraiment frustrant de ne jamais trouver de chips dans le distributeur. Si je suis élu, je vais m'assurer qu'il y en ait tout le temps ».

Si vous voulez être élu à un poste politique, vous devez discuter avec des chefs d'entreprise ou des leadeurs des communautés.

 

 

  1. Sautez sur l'occasion de parler en public.

Plus votre nom est visible et reconnaissable, plus les gens vont voter pour vous. Contactez des organisateurs d'évènements pour voir si vous pouvez prendre la parole dans leurs évènements. Si vous pouvez faire un discours.

Si les gens ont à choisir entre quelqu'un qu'ils connaissent et quelqu'un qu'ils ne connaissent pas, ils vont généralement voter pour la personne qu'ils connaissent.

  1. Ayez un discours fort et convainquant.

Lorsque Barack Obama a annoncé son désir de se présenter à l'élection présidentielle, il a dit : « nous avons tous fait ce voyage pour une raison. C'est un voyage qui rend humble, mais dans mon cœur, je ne suis pas venu ici seulement pour moi, je suis venu, car vous croyez en ce que ce pays peut devenir. Face à la guerre, vous croyez que la paix est possible. Face au désespoir, vous croyez que l'espoir est possible. Face aux politiques qui vous rejettent, qui nous ont divisés pendant trop longtemps, vous croyez que nous pouvons être un, pour atteindre ce qui est possible et construire une union parfaite ».

 

J’ai dit et je vous remercie !

 

Fait à Kasangulu, le 28 Avril 2018

Jean Claude VUEMBA LUZAMBA

Député National



28/04/2018
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