TOLERANCE ZERO N°015 du samedi 24 Juillet 2010

TOLERANCE ZERO N°015 du samedi 24 Juillet 2010

TOLERANCE ZERO N°015 du samedi 24 Juillet 2010

Bemba et Tshisekedi, qui entamera ma course électorale de 2011 !

 

Pour sauvegarder son unité, l’opposition tente de s’appuyer sur l’UDPS de Etienne Tshisekedi et le MLC de Jean Pierre Bemba afin d’affronter les élections prochaines qui pointent à l’horizon ; au moment où l’on sait que sans être un oracle, Tshisekedi et Bemba ne prendront pas le départ en 2011 pour des raisons sanitaires pour l’un et judiciaires pour l’autre.

L’opposition, en s’appuyant sur l’UDPS et le MLC pour faire son unité, se base sur des légendes oubliées. Car, rien de ce qui faisait la force de ces deux partis politiques hier n’est justifiable aujourd’hui. Avec la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, la R-dC est entrée dans la deuxième moitié du mois de juin. Cela la rapproche « exorablement » vers la fin de l’année. L’année 2011 se pointe à l’horizon. Cette perspective augmente l’agitation dans les milieux politiques. Les préparatifs sont visibles notamment en recherchant, au niveau de l’opposition le bout par lequel il faudra prendre la majorité au pouvoir afin de la renverser. Cette tâche, les hommes de bonne foi le reconnaissent, n’est pas aisée dans la mesure où le discours sur l’immobilisme du gouvernement peut tromper les oreilles, mais non les yeux des Congolais qui voient changer la face du pays. On pensait donc que l’opposition choisirait un discours adapté à la situation réelle du pays afin de se doter des stratégies qui pourraient payer. Cela suppose qu’il faille suffisamment de temps pour convaincre, sinon former des convictions réelles chez leurs militants. Malheureusement, non seulement les partis d’opposition dans leur grande majorité, pour ne pas dire tous, n’ont pas de militants et se contentent des sympathisants, mais aussi ils sont contraints à parer au plus pressé. Dans ce cas, le seul discours disponible, c’est celui empreint d’un populisme béat. Malheureusement, ce populisme diabolisateur qui avait fait le bonheur de l’opposition des années 1990 à 1997, ne joue vraiment que si on avait en face un Mobutu et un Zaïre descendent aux enfers quotidiennement. C’est en vain que l’opposition tente de ramener la R-dC vingt ans en arrière afin de retrouver un discours qui puisse mobiliser.

Une union impossible de l’opposition

Cette opposition tente de se donner une chance en tentant une union impossible. Les observateurs de la scène politique congolaise sont unanimes pour reconnaitre que la rencontre initié dernièrement par JC Vuemba ne dépassera pas cette étape de retrouvailles de façade. Nous faisons le distinguo entre l’importance d’une démarche et sa faisabilité. Le premier faux de partir sur la nécessité de réunir deux partis politiques, l’Udps et le Mlc qui n’ont rien commun que l’ambition sans partage. L’autre faux pas, c’est d’avoir accordé à ces deux partis politiques une importance qui ne repose que sur deux légendes oubliées. Pour mesurer aujourd’hui l’importance de l’Udps, on a plus de repère. Est-ce Tshisekedi ? Pour quelle légitimité ? Hier, Tshisekedi était Tshisekedi à cause de sa lutte contre Mobutu. Le succès de Tshisekedi reposait sur le fait qu’il avait réussi à dégager toute responsabilité sur la descente aux enfers du pays en dépit de sa longévité au pouvoir aux côtés de Mobutu.

 

Pour sauvegarder son unité, l’opposition tente de s’appuyer sur l’UDPS de Etienne Tshisekedi et le MLC de Jean Pierre Bemba afin d’affronter les élections prochaines qui pointent à l’horizon ; au moment où l’on sait que sans être un oracle, Tshisekedi et Bemba ne prendront pas le départ en 2011 pour des raisons sanitaires pour l’un et judiciaires pour l’autre.

L’opposition, en s’appuyant sur l’UDPS et le MLC pour faire son unité, se base sur des légendes oubliées. Car, rien de ce qui faisait la force de ces deux partis politiques hier n’est justifiable aujourd’hui. Avec la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, la R-dC est entrée dans la deuxième moitié du mois de juin. Cela la rapproche « exorablement » vers la fin de l’année. L’année 2011 se pointe à l’horizon. Cette perspective augmente l’agitation dans les milieux politiques. Les préparatifs sont visibles notamment en recherchant, au niveau de l’opposition le bout par lequel il faudra prendre la majorité au pouvoir afin de la renverser. Cette tâche, les hommes de bonne foi le reconnaissent, n’est pas aisée dans la mesure où le discours sur l’immobilisme du gouvernement peut tromper les oreilles, mais non les yeux des Congolais qui voient changer la face du pays. On pensait donc que l’opposition choisirait un discours adapté à la situation réelle du pays afin de se doter des stratégies qui pourraient payer. Cela suppose qu’il faille suffisamment de temps pour convaincre, sinon former des convictions réelles chez leurs militants. Malheureusement, non seulement les partis d’opposition dans leur grande majorité, pour ne pas dire tous, n’ont pas de militants et se contentent des sympathisants, mais aussi ils sont contraints à parer au plus pressé. Dans ce cas, le seul discours disponible, c’est celui empreint d’un populisme béat. Malheureusement, ce populisme diabolisateur qui avait fait le bonheur de l’opposition des années 1990 à 1997, ne joue vraiment que si on avait en face un Mobutu et un Zaïre descendent aux enfers quotidiennement. C’est en vain que l’opposition tente de ramener la R-dC vingt ans en arrière afin de retrouver un discours qui puisse mobiliser.

Une union impossible de l’opposition

Cette opposition tente de se donner une chance en tentant une union impossible. Les observateurs de la scène politique congolaise sont unanimes pour reconnaitre que la rencontre initié dernièrement par JC Vuemba ne dépassera pas cette étape de retrouvailles de façade. Nous faisons le distinguo entre l’importance d’une démarche et sa faisabilité. Le premier faux de partir sur la nécessité de réunir deux partis politiques, l’Udps et le Mlc qui n’ont rien commun que l’ambition sans partage. L’autre faux pas, c’est d’avoir accordé à ces deux partis politiques une importance qui ne repose que sur deux légendes oubliées. Pour mesurer aujourd’hui l’importance de l’Udps, on a plus de repère. Est-ce Tshisekedi ? Pour quelle légitimité ? Hier, Tshisekedi était Tshisekedi à cause de sa lutte contre Mobutu. Le succès de Tshisekedi reposait sur le fait qu’il avait réussi à dégager toute responsabilité sur la descente aux enfers du pays en dépit de sa longévité au pouvoir aux côtés de Mobutu.

 



30/07/2010
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