J. Claude Vuemba pour une nécessaire clarification
Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du MPCR devant et Professeur Désiré PONGO DJUNGELO ANUMBE, Vice-président National du MPCR derrière.
Photo JP ASUMANI "Photo Les As"
Dossiers OFIDA-CTC et ONATRA-PROGOSA
L'Observateur n°3328 du mercredi 10 Mars 2010
J. Claude Vuemba pour une nécessaire clarification
J. Claude Vuemba, député élu de Kasangulu exulte. J. Claude Vuemba jubile. L'avenir vient de lui donner raison dans le dossier RDC-OFIDA/CTC. A en croire certaines sources proches du directoire du MPCR, " C'est depuis le 1er mars que les experts de la société CTC ont arrêté officieusement leurs prestations et qu'ils s'apprêtent à quitter le territoire national après une année de consulting passé auprès de l'OFIDA, sans y apporter un quelconque changement ".
Ce départ s'expliquerait par l'insolvabilité du gouvernement congolais qui au 31 décembre 2009 était redevable de 35.000.000 USD (trente cinq millions de dollars américains) à la société CTC à titre d'arriéré de paiement. Cette société menacerait de recourir à la justice internationale en vue d'obtenir la condamnation de l'Etat congolais au paiement de sa créance et des dommages intérêts.
Pour J. Claude Vuemba cette situation déplorable et regrettable aurait pu être évitée si l'on avait pris en compte les réserves émises à l'époque par lui. Ce dernier avait le 9 juin 2009 introduit une motion d'information à l'Assemblée nationale dans lequel il dénonçait le contrat léonin Ofida, Customs and Tax Consulting CTC en sigle vu les conditions dans lesquelles ce marché avait été conclu et surtout les contraintes auxquelles la RDC a été soumise pour réaliser le programme CTC.
La situation présente peut se comprendre dans la mesure où la CTC installée en RDC n'a rien avoir avec celui installé en Angola qui avait inspiré le président Joseph Kabila Kabange. Ici, en RDC, ce sont des copains qui sont allés chercher une société ne disposant d'aucune expertise pour se faire du beurre sur le dos de la République.
Devant ce qui apparaît comme une grosse arnaque, au détriment de la République, J.C Vuemba exige, au nom du peuple congolais, que la justice de notre pays se saisisse de ce dossier pour apporter toute la lumière sur ce contrat et sanctionner sévèrement toutes les personnes qui se seront compromises dans ce scabreux dossier.
La collaboration OFIDA/CTC qualifié par J. C Vuemba de " budgétivore ", contraire à l'éthique et aux principes élémentaires de management, a non seulement grevé inutilement pendant toute une année les recettes de l'OFIDA mais a failli également déstabiliser cette entreprise d'Etat du fait du mauvais comportement des soi-disant experts de la CTC qui se conduisaient au sein de l'OFIDA comme en territoire conquis, a dit J.C. Vuemba.
Une nécessaire révision du contrat Progosa-Onatra
La rupture du contrat OFIDA/CTC est une occasion propice pour l'élu de Kasangulu à inviter le ministre du Portefeuille à une pause. Cette pause sera un moment pour faire le point sur tous les autres contrats du même type signés par notre pays qui totalisent plus d'une année d'exécution.
Dans le lot de ces contrats, J.C Vuemba a épinglé le contrat RDC-ONATRA-PROGOSA. Pour J.C Vuemba, il est temps, au vu de la situation qui prévaut au sein de l'Office national des transports (Onatra) ; caractérisée par des agitations récurrentes de voir ce qui a été fait dans le cadre de ce contrat une année après.
L'élu de Kasangulu pense plutôt, avant tout audit, qu'aucun investissement sérieux n'a été réalisé au cours de cette année ; l'outil de production continue à se dégrader sans une quelconque initiative pour arrêter la descente aux enfers de l'entreprise etc. sans oublier le fait que Progosa n'a apporté à l'Onatra ni locomotive, ni engins de manutention et encore moins des méthodes et procédures de bonne gestion.
Au Portefeuille, on ne semble pas l'entendre de cette oreille. Pour bon nombre d'experts, Progosa est venu pour stabiliser la gestion de l'Office en assainissant ses finances et préparer par la suite la relance.
Cela se fait présentement car les salaires sont désormais payés régulièrement et les bateaux courrier sur l'axe fleuve viennent de reprendre après des années d'inactivité. Toujours dans le cadre de cette relance, on laisse entendre que la nouvelle direction de l'Office national des transports vient de procéder à des appels d'offres pour l'acquisition de certains dispositifs pour la sécurisation des installations portuaires de Matadi et Boma pour les mettre au diapason des standards internationaux.
Mais au vu de l'agitation qu'on observe de la part des travailleurs par leur syndicat interposé et les actes posés allant dans le sens du contrat signé, on peut se poser sincèrement la question de savoir qui dit vrai et pourquoi cette agitation ?
Philippe Mbayi Wete