JEAN CLAUDE VUEMBA SOLLICITE UNE COMMISSION D'ENQUETE PARLEMENTAIRE

Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, Président National du MPCR et Désiré PONGO DJUNGELO ANUMBE, Vice-Président National du MPCR

Photo Gabin MUKE S "RT KAVKA"

Pool Malebo n°48 du 27 au 29 Octobre 2009

 

Suite à l'obstruction pour son voyage dans le Bas-Congo

Jean Claude VUEMBA sollicite une commission d'enquête parlementaire

 

Le Député National Jean Claude Vuemba a été dernièrement empêché de se rendre successivement à Moanda et Tshela dans le Bas-Congo où il devrait apporter assistance aux compatriotes refoulés de l'Angola pour le compte de l'Assemblée Nationale. Pourtant l'élu de Kasangulu était bel et bien porteur d'une autorisation de sortie dûment signée par le Président de la Chambre Basse du Parlement, Evariste Boshab pour une durée de 5 jours soit du 03 au 08 Octobre 2009. N'eût été donc l'implication personnelle du Premier Ministre, Adolphe Muzito, JC Vuemba ne se serait pas rendu au Bas-Congo pour accomplir la mission lui assignée par l'Assemblée Nationale.

 

Face à cette violation flagrante, délibérée et ostentatoire de la constitution de la Rd Congo au mépris total du principe sacro-saint de la séparation du pouvoir entre l'Exécutif et le Législatif, selon ses termes, JC Vuemba sollicite la constitution d'une commission d'enquête parlementaire afin de découvrir la forêt cachée derrière cet arbre. Il faut dire qu'au cas où JC Vuemba accédait à sa sollicitation, cette commission parlementaire éclairerait non seulement la Représentation Nationale mais aussi surtout elle découragerait pareil comportement pour l'avenir à l'égard de n'importe quel Député National envoyé en mission. En effet, de son retour de Boma où il est allé superviser l'opération de refoulement de riz avarié de la firme Congo Futur, JC Vuemba a pu calmer, grâce à son savoir faire, une foule nombreuse des refoulés qui voulaient en découdre avec les militaires angolais. Heureusement qu'une accalmie totale a été imposée par cet élu de Kasangulu. Se saisissant du dossier, JC Vuemba n'a pas tardé à en informer le Gouvernement pour des dispositions utiles en faveur de ces compatriotes refoulés. De retour à Kinshasa le mercredi 23 Septembre 2009, JC Vuemba et ses collègues Wivine MOLEKA ainsi que BANFALI BALI devraient repartir pour le Bas-Congo avec la délégation gouvernementale. A 24 heures du décollage, JC Vuemba recevra un coup de fil du Ministre des Affaires Sociales et Actions Humanitaires, Botswali l'invitant chez lui pour une communication. Et ce, en présence du Vice Ministre en charge des Congolais de l'étranger, Collette Tshomba et l'honorable Wivine Moleka. De là le Ministre Botswali le mettra au parfum de l'instruction qu'il a reçue du Vice-Premier Ministre en charge de la Défense et Sécurité comme quoi JC Vuemba ne pouvait pas faire partie de cette délégation pour motif que sa tête ne plaisait plus non seulement aux autorités provinciales mais aussi à l'Agence Nationale de Renseignements, ANR/Bas-Congo. A en croire la même source, la présence de JC Vuemba était indésirable à cause de ses nombreuses déclarations qui indisposent certaines autorités tant nationales que provinciales. Aussitôt saisi du dossier, le Premier Ministre a donné une instruction formelle de maintenir l'Honorable JC Vuemba dans la délégation. Le samedi, 03 septembre 2009, la délégation débarque dans la ville portuaire. Dans le cadre de la collaboration institutionnelle, il était tout à fait normal que cette délégation puisse conférer avec les autorités provinciales mais malheureusement JC Vuemba pour des raisons évidentes, sèche la rencontre. En tout cas tellement que son absence a été remarquable, le Gouverneur du Bas-Congo l'a déplorée. D'où, le lendemain, jour de la remise des vivres aux autorités provinciales, JC Vuemba a saisi cette opportunité pour justifier son absence à la réunion de la veille. Sans ambages, l'élu de Kasangulu a clairement signifié au Gouverneur du Bas Congo les raisons de son absence à la réunion. Selon une certaine opinion, a-t-il justifié, sa tête ne plaisait plus à certaines personnes, c'est pourquoi il a jugé bon de s'absenter au lieu d'aller lui présenter ses civilités. Après échange, l'autorité provinciale a pénétré les causes profondes de la réserve émise par JC Vuemba. Mais ce dernier a eu des assurances de sa part qu'il pouvait sereinement faire son travail, plus ne pourrait s'ériger en obstacle pour l'accomplir correctement. De retour à Kinshasa, il n'y a eu que le rapport de la délégation gouvernementale qui a été exploité par le Bureau de l'Assemblée Nationale. Cette attitude a laissé JC Vuemba perplexe pourtant, estime-t-il, sa production à la Représentation Nationale n'a jamais été négative. A en croire les observations avertis, les Députés de l'opposition ne se sentent pas totalement à l'aise au sein de cette Chambre du Parlement. C'est ainsi qu'il n'est pas étonnant de constater que 80% de Députés de l'opposition commencent à sécher les travaux de l'Assemblée Nationale, a précisé JC Vuemba. D'ailleurs pour enfoncer le clou à cette opinion, l'Honorable Katanga a fustigé, lors d'une des ses interventions, cette attitude tendant à étouffer le débat au sein de cet organe délibérant alors que le contre-poid de l'opposition l'oriente bien. A en croire la position des députés de l'opposition, il y a lieu de déduire que le climat est morose entre deux forces en présence au sein de la Chambre Basse du Parlement. Selon JC Vuemba, il faut que le Règlement Intérieur de cette Institution soit scrupuleusement respecté par tous. En sus, les Députés nationaux ne peuvent souffrir d'aucun obstacle dans l'exercice normal de leur fonction consistant à la recherche de bien être social du peuple qui les a mandatés.

 

Cicéron Mazama

 



31/10/2009
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