Jean Claude Vuemba souhaite l’agencement urgent d’un programme commun pour 2011
Monsieur Arthur Z'AHIDI NGOMA, Président National de la Force du Futur saluant Mademoiselle Evile BASIDIKIE, Présidente Fédérale du MPCR/Mont AMBA en présence de l'Honorable Jean Claude VUEMBA, Président National du MPCR
Photo Bernard BILETSHI "RT KAVKA"
LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE N°926 DU LUNDI 15 FEVRIER 2010
Jean Claude Vuemba souhaite l’agencement urgent d’un programme commun pour 2011
Le Président du MPCR a appelé sa famille politique à s’unir en vue de préparer l’alternance au pourvoir lors des élections de 2011.
Le Député National a fait part de son point de vue au cours d’une interview accordée, la semaine dernière, à une chaîne de télévision de Kinshasa. Il estime que l’heure a sonné pour que « toute l’Opposition, institutionnelle et extra-institutionnelle, se retrouve dans toute sa diversité autour d’une table afin de tisser un programme commun qui sera considéré comme un véritable vade-mecum ». Comme exemple pouvant guider cette famille politique, Jean Claude Vuemba se réfère à ce qui s’est passé en France dans les années 1970 avec François Mitterrand, Georges Marchais, Michel Rocard, Pierre Mauroy, Pierre Jox, Louis Mermans, Huguette Bouchardo et tant d’autres. Selon lui, « ceux-ci ont su surpasser leur ambition politicienne égoïste afin de mobiliser toutes les forces de gauche, des socialistes aux communistes en passant par le PSU ainsi que les radicaux de gauche pour le triomphe de l’Opposition ».
S’appuyant sur cette référence, l’Elu de Kasangulu a précisé que tous les partis politiques de l’opposition congolaise doivent aller à ces assises dont l’enjeu politique est de taille, « avec égalité des chances ». Il a conseillé que « ce n’est qu’après s’être mis d’accord sur un programme commun d’alternance que le leadership pourra se dégager spontanément ». Jean Claude Vuemba pense que l’urgence de ce programme commun d’alternance est une nécessité absolue à l’heure actuelle, au regard des différents projets de société que défend chacune des formations politiques de l’opposition. C’est ainsi, a-t-il fait remarquer, qu’il est impérieux que toute l’Opposition politique puisse dégager un consensus qui prendrait en compte les ambitions des uns et des autres tout en privilégiant l’intérêt supérieur du peuple congolais.
Pour le Président National du Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR), son parti ne peut que se réjouir du fait que la tenue des états généraux de l’opposition est à l’ordre du jour dans tous les états-majors des partis politiques de cette famille politique dans le pays, à moins de deux ans des prochaines échéances électorales. Il a déclaré que sa formation politique a été la première à lancer cette idée lors de sa refondation, en juillet 2009.
La portée de l’Union pour la Nation est révolue
Pour Jean Claude Vuemba Luzamba, l’Union pour la Nation n’était qu’une plate-forme électoraliste dont la portée est révolue. Les réalités qui ont concouru à l’existence de e regroupement politique en 2006, estime-t-il, ne sont plus les mêmes que celles d’aujourd’hui. « Rien qu’à compter le nombre des défections et de retournement de casaques observés au sein de cette plate-forme, la sagesse nous pousse à réfléchir deux fois avant de lui accorder un chèque en blanc. Son actualisation et son adaptation aux circonstances actuelles sont donc de rigueur », a souligné le Président du MPCR.
S’agissant du Porte-Parole de l’Opposition politique, Jean Claude VUEMBA LUZAMBA a rappelé que le MPCR continue à défendre la candidature de Jean Pierre Bemba Gombo. Ce dernier, soutient-il, reste le véritable candidat naturel pour exercer ces fonctions, qu’il soit à la Haye ou à Kinshasa, vivant ou mort, « comme Nelson Mandela ».
Le MPCR, a précisé son Président, est en partenariat avec l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social d’Etienne Tshisekedi, le MLP de Franck Diongo, l’USC de Christian Badibangi, le RCDN de Roger Lumbala, les Verts de Ruffin Mpaka Mawete, le BDM de ne Muanda Nsemi, Jacques Matanda Mamboyo ainsi que tant d’autres hommes et formations politiques.
Lucien Dianzenza