Le Ministre de la Justice donne raison à l'Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA (Kimpozo le Phare du 03 février 2009)
L'affaire du riz avarié de Congo Futur, dont six tonnes se trouvent sous scellés, depuis le mois de mai 2008, dans les entrepôts de l'Onatra/Boma, vient de connaître un rebondissement spectaculaire. Dans une lettre datée du 31 janvier 2009 et adressée au Procureur Général de la République, avec ampliation à un panel d'autorités, dont le Président de la République, le Premier Ministre, les Ministres de l'Intérieur, de l'Economie Nationale et Commerce, de la Santé, les Administrateurs Délégués Généraux de l'OCC, de l'Ofida et de l'Onatra, LUZOLO BAMBI LESSA, Ministre de la Justice, lui « rappelle qu'en son temps, le Gouvernement avait déjà décidé de ne pas exposer la santé de la population par la consommation de six tonnes de riz importé par la Société Congo Futur, en ordonnant sa destruction. Il sied de noter qu'en la matière, le principe de précaution est de stricte application afin de préserver la santé de la population. C'est pourquoi, je vous demande de vous conformer à cette décision du Gouvernement ».
L'option du patron de l'appareil judiciaire congolais est lourde de conséquence de qu'elle oblige le Procureur Général de la République à bloquer le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, qui instruit le dossier judiciaire opposant Congo Futur (partie plaignante) à l'Office Congolais de Contrôle, qu'elle accuse d'avoir pris la décision arbitraire ayant déclaré son stock de riz impropre à la consommation. Elle réclame à cette entreprise publique plusieurs millions de dollars américains pour le préjudice subi. Mutatis mutandi, la même mesure devrait amener le Parquet Général de la République à faire surseoir la plainte de la même firme commerciale contre le Député National Jean Claude VUEMBA LUZAMBA, devant la même juridiction, accusé lui d'avoir orchestré une campagne médiatique mensongère contre le même stock de riz, notamment lors de sa conférence de presse du 20 août 2008, au siège de son parti, le MPCR (Mouvement du Peuple Congolais pour la République), dans la commune de Ngiri-Ngiri.
Les regrets de l'Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA (Journal Potentiel du Mardi 03 février 2009)
« C'est regrettable de voir des personnalités recherchées par la CPI œuvrer au sein de l'armée nationale ». C'est en ces termes que le Député National Jean Claude VUEMBA, s'est exprimé. Le délai de 15 jours accordé aux troupes rwandaises n'est pas respecté, car dans son échange avec la presse, le président de la République a dit qu'elles vont se retirer au plus tard à la fin du mois de février. Pire, le gouvernement et le Parlement n'étaient pas au courant de la date de l'entrée de ces soldats au Kivu.
Pour ce qui est de cinq chantiers, le Député National de l'opposition Roger LUMBALA a déclaré : « C'est bien du fait que le président de la République ait reconnu l'échec ». Comment peut-on réaliser un tel programme sans qu'on ait au préalable mobilisé les moyens financiers conséquents, s'est-il interrogé.
Le Président du comité national de l'UDPS déplore le caractère secret qui a entouré la phase de négociation sur l'entrée des troupes rwandaises en RDC. Quant à l'extradition de Nkunda, Valentin MUBAKE n'est pas du tout rassuré. Et pour cause. Si le président de la République a déclaré qu'il faut écarter toute initiative de livrer Bosco NTAGANDA à la CPI, MUBAKE voit mal comment il accepterait de livrer NKUNDA à la justice congolaise. S'agissant du dossier NTAGANDA, qui est actuellement sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la CPI il fait la stupeur.
Car le président de la République déclare, urbi et orbi, que son choix est déjà fait, et il est clair. L'initiative de livrer quiconque que ce soit à la demande de la CPI, est une option à écarter, à élaguer tout simplement. Ce sont ses propos.
Nous ne pouvons donc pas prendre au sérieux sa demande d'extradition de NKUNDA au Congo car, même les soldats du CNDP, sont-ils congolais ? Doit-on vérifier leurs nationalités avant l'intégration ? Non, dit le chef de l'Etat. On les intègre d'abord, on verra le reste après. « C'est très grave », s'est exclamé Valentin MUBAKE.