Le MPCR met en garde les autorités du pays contre toutes manœuvres tendant à les retarder.
LA REFERENCE PLUS N°4835 DU 06 MAI 2010
Le MPCR met en garde les autorités du pays contre toutes manœuvres tendant à les retarder.
Au cours de sa réunion ordinaire tenue dernièrement à son siège de l’avenue Kasa-Vubu dans la commune de Ngiri-Ngiri, le Bureau Politique du Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR), a analysé la situation générale du pays ainsi que les réponses du premier Ministre Adolphe Muzito, à la question orale avec débat à l’Assemblée Nationale, mercredi 28 Avril 2010 au Palais du Peuple. A cet effet, le MPCR constate avec regrets, dans une déclaration politique remis à la presse, que la situation générale du pays connait au jour le jour une dégradation continue sous l’œil passif du Pouvoir en place, lequel ne parvient pas à répondre à la demande sociale.
En outre, le MPCR observe qu’en cette année pré-électorale, il n’y a aucune action concrète posée par le Gouvernement de la République, ayant trait à la préparation des élections de 2011. Aussi met-il en garde, de ce fait, les autorités congolaises contre toutes manœuvres tendant à retarder les élections tant attendues par le peuple souverain, en vue de les sanctionner par une alternance crédible.
Par ailleurs, la formation politique chère à l’honorable Jean Claude Vuemba dénonce une fois de plus, la gabegie financière qui a élu domicile en République Démocratique du Congo, laquelle se traduit actuellement par un gaspillage de près de 2.000.000$us (deux millions de dollars Américains) destinés au « Carnaval du Cinquantenaire », alors que ce budget aurait pu être alloué à des historiens, écrivains, artistes et autres hommes de science, afin de réécrire la vraie histoire du pays permettant ainsi aux générations futures de ne pas retomber dans les mêmes erreurs du passé.
En ce qui concerne la Journée Nationale de l’Enseignement célébrée le 30 Avril dernier, le MPCR affirme que la plus grosse richesse que regorge la RDC ne se trouve ni dans son sol, mais dans l’homme Congolais, lequel doit être bien formé afin de répondre aux exigences de la mondialisation. C’est pourquoi, le MPCR estime, tout comme pour tous les autres secteurs de la vie nationale, qu’il y a lieu de se poser les trois questions fondamentales à savoir : d’où venons-nous ? Où sommes-nous ? Et enfin où allons-nous ?
Néanmoins, le MPCR réaffirme son soutien moral aux enseignants et aux enseignés et fustige le peu d’intérêt accordé par le Gouvernement au domaine de l’enseignement, domaine important et vital de notre pays, lequel constitue l’avenir du Congo de demain.
Concernant la Journée Internationale du Travail, célébrée le 1er Mai dernier, le MPCR déplore l’augmentation vertigineuse du taux de chômage en RDC ainsi que le non-paiement et le sous-paiement des Agents et Fonctionnaires de l’Etat, des Militaires, des Policiers, des Agents des Services Spécialisés, du Corps Médical et du Corps Enseignant, lesquels attendent toujours l’application du troisième palier de « mbudi ». Il décrie également la situation des Congolais, employés du secteur privé, particulièrement ceux utilisés par les indo-pakistanais, les libanais, les chinois, les Ouest-africains, … bref, tous les compatriotes subissant encore l’esclavagisme de la part de quelques investisseurs étrangers et ce, sous le silence frisant la complicité de la part du pouvoir public, lequel n’arrive pas à faire appliquer le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
JW