Le torchon brûle entre les députés du Bas-Congo Jean-Claude Vuemba et Ne Muanda Nsemi
Le torchon
brûle entre les députés du Bas-Congo Jean-Claude Vuemba et Ne Muanda Nsemi
Hier, bras dessus, bras
dessous, deux députés nationaux du Bas-Congo, le MPCR Jean Claude Vuemba et le
BDM Ne Muanda Nsemi ne se regardent plus. La pomme de discorde serait la
bataille pour le fauteuil de gouverneur de cette province que les deux députés
veulent chacun briguer.
Et depuis, c'est la guerre des tranchées. Ne pouvant plus supporter les
attaques de Ne Muanda Nsemi, Jean Claude Vuemba Luzamba menace d'éventrer le
boa si son collègue à l'Assemblée nationale continue de le salir. Mais quel
boa? Jugez-en plutôt.
POMME DE DISCORDE.
Jean Claude Vuemba et les
membres de son parti ont décidé de «répondre coup par coup à tous les mensonges
débités à leur endroit. Et ils ont choisi d'utiliser les mêmes méthodes que
leurs «canoniers» afin d'apporter la vérité des faits aux mêmes personnes
auprès de qui ils ne cessent de les diffamer. «C'est pourquoi, nous nous
permettons de porter à la connaissance de tous les Ne Kongo le fondement réel
de cette campagne d'intoxication contre le MPCR et son leader. En effet, depuis
que le MPCR et Jean Claude Vuemba Luzamba ont annoncé ouvertement leur volonté
de briguer le Gouvernorat du Kongo Central, Ne Muanda Nsemi qui considère que
personne d'autre que lui n'a le droit de prétendre à ce poste qu'il considère
comme une chasse gardée, a commencé à s'agiter comme un diable dans un
bénitier». Ou encore: «Comment comprendre qu'un homme qui s'est autoproclamé
Grand Maître de la Sagesse Kongo, puisse descendre aussi bas? Quel sera le
jugement des ressortissants des autres provinces sur la sagesse Kongo
lorsqu'ils liront vos insanités, alors qu'ils savent quelle est votre part de
responsabilité dans les massacres des Ne Kongo qui ont péri à cause de vos
intérêts personnels à la recherche du poste de gouverneur de la province du
Kongo Central? Et que penseront-ils de vous lorsqu'aujourd'hui vous vous préoccupez
plus des morts de l'Est du pays au détriment de vos frères et sœurs qui sont
morts pour vous ?». Ce qui irrite encore au MPCR, c'est quand Ne Muanda Nsemi
affirme sans prendre la peine d'apporter des preuves que JCVL a fait tomber en
ruine les biens hérités de son père VueThoms : «Il est connu de tous que ces
biens ont été géré par ses frères ainsi que ses oncles». Cependant, après la
mort de son père, JCVL est parti en France, en 1978, où il n été le premier
R-dCongolais à l'époque chef «entreprise avec plus de 300 salariés. Ne Muanda
Nsemi l'accuse également d'avoir signé dans l'Union pour la Nation et d'être
membre de la DTP : «Par preuve, au premier tour de la présidentielle de 2006,
il avait soutenu la candidature de Marie Thérèse Nlandu, et il n'a jamais été
membre de Dynamique Tshisekedi Président, DTP, ça c'est la carence politique».
Et lorsque Ne Muanda Nsemi parle de duplicité et affirme que les députés AMP
l'ont mis en garde contre lui, la réplique est tout aussi directe : «N'est-ce
pas que vous collaborez avec eux pour qu'ils daignent vous mettre en garde
contre un malheur ? Puisque, si Jean Claude Vuemba travaillait pour eux,
pourquoi le grilleraient-ils auprès de vous ? Donc, c'est vous le collabo
simple logique et bon sens !». Au MPCR, on ne comprend pas que celui qui
prétend incarner la sagesse Kongo et battre de ce fait le record de popularité
au Kongo Central, se présente à la députation nationale dans la circonscription
électorale de la Funa à Kinshasa au lieu de rentrer auprès de cette population
de Luozi qui l'a tant aimé (sic !), alors que Jean Claude Vuemba redemande la
confiance de la population de Kasangulu, où 38 candidats sont en lice. En
conclusion: «Sachez-le bien, le sang de nos frères et soeurs de Vanga, de
Kinzau Mvuete, de Sumbi, de Luozi, de Madimba, de Sekebanza et de Muanda qui
nous ont quittés, continue de crier vengeance tandis que les survivants
recourent toujours à Jean Claude Vuemba pour que la communauté nationale ne les
oublie pas. Ce dernier connaît beaucoup de choses, hélas Ne le poussez pas à
éventrer le boa !».
Alain DIAVITA