SIMON MBATSHI A INAUGURE LA MORGUE DE KASANGULU
Honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA
Photo Gabin MUKE S "RT KAVKA"
Journal
Sous l’impulsion du gouvernement provincial Bas Congo
SIMON MBATSHI A INAUGURE
Dimanche 5 juillet 2009 à Kasangulu, chef lieu du territoire qui porte le même nom situé à près de
En effet, cinq ans après la pose de la première pierre, le territoire de Kasangulu se dote pour la toute première fois d’une telle infrastructure qui puisse permettre aux habitants de cette contrée de conserver en toute dignité les morts avant leur mise en terre.
La coupure du ruban symbolique donnant ainsi le signal de démarrage des activités de l’infrastructure a eu lieu en présence de plusieurs notabilités et d’une foule immense venue des différentes entités territoriales. Parmi les notabilités, on a noté la présence remarquée de l’Honorable Jean Claude Vuemba, l’unique député national de Kasangulu.
Témoin de l’événement, l’honorable Jean Claude Vuemba a salué le geste posé par l’autorité provinciale en rapport avec la construction de cette. Néanmoins, dit-il, la morgue dans la cité de Kasangulu n’est pas une priorité.
Sans toutefois minimiser la portée de cet édifice qui vient soulager nos populations du territoire de Kasangulu, le député national estime que l’autorité provinciale devait mettre l’accent sur des réalisations plus utilitaires à savoir par exemple ; les deux axes routiers de grande importance pour ce territoire Sonabata-Zongo et Kasangulu-Songololo. Et puis, le financement de l’extension de l’ISTA/Kinshasa à Kasangulu. J. Claude Vuemba a fait savoir également que si cette Institution d’enseignement supérieur bénéficiait déjà d’un financement de l’Etat, et que les routes de Sonabata – Zongo, et Kasangulu – Songololo étaient réhabilitées, la joie serait plus grande à l’endroit de la population. « Mieux vaut quelque chose que rien », disent les sages. Le gouverneur, a-t-il renchéri, vient de résoudre un des problèmes qu’avait ce territoire. L’honorable JC Vuemba a par ailleurs souhaité que cette morgue accueille son premier client après dix ans. Restant toujours ennemi de la mort et tenant compte de la conception d’une certaine population rurale, qui très souvent maudit les morgues et les cercueils, ils croient que la présence de ces outils serait source de malheur pour appeler la mort d’hommes au village. Le député Vuemba ne pouvait que réagir ainsi. Mais, la mort est une réalité vivante qui est d’ailleurs naturelle, on ne peut que la prévoir.
Cadet Abedi.