L’Association des Jeunes de Muanda (AJM) entretient un flou artistique délibéré autour du dossier de la pollution environnementale à Muanda.

L’Astre, Hebdomadaire d’Analyse et d’Informations Générales n°031 du 18 au 24 mars 2010

 

L’Association des Jeunes de Muanda (AJM) entretient un flou artistique délibéré autour du dossier de la pollution environnementale à Muanda.

 

De tous les âges, la jeunesse d’une nation constitue à la fois la raison et le fer de lance de toute action à entreprendre sur le plan national. Cependant, le grand danger qui menace quelque fois notre jeunesse est le noyautage extérieur dont elle est parfois victime chaque fois que l’encadrement intérieur accuse des lacunes. Et, se laissant parfois aller, les jeunes congolais, manipulés pour qui que ce soit, s’engagent dans les voies de l’incivisme ou même du vandalisme. D’une façon ou d’une autre, l’encadrement de la jeunesse doit être renforcé à tous les niveaux, pour éviter que ce soit l’étranger qui même le jeu dans notre beau et cher pays. Pour la petite histoire, la population du territoire de Muanda par l’honorable Jean Claude VUEMBA LUZAMBA interposé, reproche au Groupe Perenco/MIOC ce qui suit :

-      Des graves dégâts sur l’écosystème marin et terrestre.

 

En offshore (Plate forme sur l’Océan Atlantique) :

 

-      Combien de fois n’a-t-on pas constaté que le torcheur était éteint pendant plus d’une semaine, alors que les normes d’exploitation pétrolière exigent que celui-ci reste toujours allumé afin de bruler les gaz bruts excédentaires, lesquels ont un effet nocif et polluant sur l’être humain et l’environnement ?

 

Cette situation est occasionnée par la rupture quasi permanente de stock en cartouche d’allumage du torcheur. Dommage, il faut aussi épingler dans le même ordre d’idées, le déversement régulier de brut à grande échelle dans les eaux à cause de la défectuosité des flexibles sous marins attachés à la bouée-import du bateau de stockage M.V.Muadi.

 

En Onshore (Exploitation sur terre) :

 

Il a été remarqué plusieurs cas de déversement des bruts sur les exploitations des villages Kinkazi, Mibale et Lyawenda, causant ainsi la destruction de l’écosystème et la pollution des cours d’eau.

 

Au manque de collaboration avec la population locale.

 

Lorsque le Groupe PERENCO/MIOC affirme entretenir d’excellentes relations avec ses partenaires à travers le fameux « Comité de Concertation » et l’organisation en Février 2010 d’une table ronde à Muanda, cela ne peut que nous révolter les hommes lucides qui savent percer le mystère des mirages et des plaisants stratagèmes enclins à distraire les galeries.

 

En effet, il bien est facile de s’entourer d’une poignée des villageois semi lettrés dont la majorité ne dispose d’aucune notion de développement durable et à qui on alloue un budget de 200.000 Dollars (deux cent milles Dollars) par an en vue de s’assurer de leur allégeance et prétendre faussement vivre en coexistence pacifique avec eux.

 

Personne n’ignore donc le sort malheureux réservé aux 16 ressortissants des villages Kongo et Tshiende, venus revendiquer leurs droits légitimes auprès de cette société en décembre 2009 et qui ont été purement et simplement arrêtés et acheminés à ma prison centrale de Boma par les véhicules de PERENCO/MIOC… Cette violation flagrante des droits de l’homme a même été fustigé avec la toute dernière énergie par l’ONG Action pour les droits de l’environnement et la vie, ADV, ainsi que La Voix de Sans Voix des droits de l’homme, Azhado.

 

Au sujet de la table ronde de Février 2010 dont se vante tant le Groupe PERENCO/MIOC, nous sommes curieux de savoir combien d’experts tant nationaux qu’internationaux ont été associés à cette fameuse rencontre !

 

En revanche, il faut noter que tous ceux qui ont participé à cette table ronde ont été grassement pris en charge par PERENCO/MIOC qui a même mis un avion à leur disposition sans compter les véhicules et autres facilités, s’assurant par là de leur seule serviabilité.

 

Dans son communiqué de presse, le Groupe PERENCO/MIOC affirme que « les services de l’Environnement de Boma sont présents en permanence sur son site » alors que par lettre n°06/00860/2008/DG/HSE/SC/dkn du 20 Octobre 2008, les Responsables de cette entreprise se sont permis purement et simplement de refuser un contrôle programmé par la Coordination Urbaine de l’Environnement de Boma.

Voilà un peu de façon succincte ce que la population de Muanda par l’honorable Jean Claude Vuemba reproche à cette entreprise.

 

Mais curieusement, tombé vraiment à la manière d’un cheveu dans la soupe, une Association des Jeunes de Muanda (AJM) fait publier une lettre à un journal de la place, qu’elle adresse à l’honorable Jean Claude Vuemba, s’inscrivant en véritable faux vrai à sa démarche méritoire contre le Groupe PERENCO/MIOC. Plus curieux encore, cette association intervient dans ce dossier exactement comme le fait un enfant à qui l’on demande de se faire sage après l’avoir gratifié des bombons et des biscuits. Messieurs et Mesdames où est votre sens de patriotisme !

 

F.P.

 

 

 

 



20/03/2010
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