Renvoi du budget 2010 au parlement : le chef de l’Etat rejoint l’opposition, estime JC Mvuemba
Honorable Jean Claude VUEMBA, saluant l'Honorable Thomas LUHAKA
Photo J.P ASUMANI "RT KAVKA"
Renvoi du budget 2010 au parlement : le chef de l’Etat rejoint l’opposition, estime JC Mvuemba
Kinshasa | Politique et Citoyen | Samedi 09 Janvier 2010 à 17:32:36
Le président Kabila vient de renvoyer la loi budgétaire 2010 au parlement, en vue d’une seconde lecture. Pour le député national Jean-Claude Vuemba, le chef de l’Etat vient de donner raison à l’opposition qui avait rejeté cette loi. Car, d'après lui, l’opposition estimait que cette loi ne reflétait pas les aspirations de la population, rapporte radiookapi.net
Jean-Claude Mvuemba Président national du MPCR
Par conséquent, l’honorable Mvuemba interpelle le parlement et l’invite à sa s’assumer. « Ce qui est grave dans cette affaire c’est que le président de la République vient d’envoyer deux cartons rouges. Le premier au gouvernement, d’expert en expert. Le deuxième au parlement surtout à l’Assemblée national en leur, les chiffres, ce n’est pas de l’utopie, les chiffres, c’est scientifique, 1+1=2 », lance-t-il. Par conséquent, l’honorable Mvuemba interpelle le parlement et l’invite à sa s’assumer : « La majorité de l’Assemblée nationale actuelle doit cesser d’être mécanique, elle doit travailler pour des valeurs républicaines auxquelles le Congo aspire ». Claude-Vuemba rappelle que la part de la population n’était pas dans ce budget. «Nous nous rendons compte que si le président de la République était dans la salle, il allait voter contre comme Jean Claude Vuemba, comme Roger Lumbala, comme Jean-Pierre Lisanga Bonganga, comme les Muanda Nsemi, comme tous ces gens qui se sont rendu compte que cette loi était bâclée » Le renvoi de la loi budgétaire de l’Etat 2010 au parlement par le chef de l’Etat est un exercice normal réglementé par la loi »,réagit pour sa part député national membre de l’AMP, Alliance de la majorité présidentielle, Aubin Minaku. Ce dernier rejette les accusations selon lesquelles les députés se sont attribués la part du lion dans ce budget au détriment d’autres couches sociales. « C’est faux. Il faut relire la loi », dit-il.
Par Editeur Web